Comment se libérer des libéraux ?

Se mobiliser pour une victoire d’un gouvernement unitaire PQ-QS-ON, ce n’est même plus une question de stratégie politique, mais de salut public !

Tribune libre


À Montréal, ce lundi 21 mai, la Marche des Patriotes s’est déroulée dans une ambiance festive et déterminée, et s’est conclue avec la chanson désormais historique, “Libérons-nous des libéraux !”, du groupe Loco Locass, à quelques mètres du balcon de l’Hôtel de ville, là où le Général de Gaulle a lancé son “Vive le Québec libre !” .
Au delà de toutes les sensibilités politiques présentes, le constat du caractère antisocial et antinational du gouvernement Charest était évident, et la chanson a soulevé … physiquement et subjectivement une assistance comblée.
Une question incontournable se pose alors: comment se libérer des libéraux ?
Il semble que ce soit par une sorte de “désobéissance civile”, démocratique et pacifique, qui consisterait à refuser la logique de défaite et de division imposée depuis plusieurs élections et maintenue actuellement par les directions et instances des partis d’opposition, le PQ, QS, et maintenant ON, une logique fatale qui a favorisé, sinon carrément produit mathématiquement l’élection puis le maintien au pouvoir du PLQ.
Se mobiliser pour une victoire d’un gouvernement unitaire PQ-QS-ON, ce n’est même plus une question de stratégie politique, mais de salut public !
Faudra-t-il prendre la rue et manifester contre ces partis, pour qu’il ne nous soit pas promis encore une fois une calamité sociale, économique et culturelle, ce désastre politique qui se nomme PLQ ou bien CAQ ?
Dans le cas du maintien d’une stratégie de division par l’opposition politique au PLQ et à la CAQ, il serait en effet plus honorable pour le peuple québécois de subir une défaite imposée par les partis qui affirment représenter ses intérêts, en faisant preuve de “désobéissance civile” dans un mouvement massif d’annulation des votes, que dans une obéissance à une stratégie désastreuse, et dans l'acceptation fataliste d’une réédition des défaites de 2003, 2007 et 2008 !
Yves Claudé


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14 commentaires

  • Hélène Trudeau Répondre

    29 mai 2012

    Comment se libérer des libéraux ? demande Yves Claudé le 22 mai. Que mon retard à réagir soit excusé, je sors de l'hôpital : problème trouvé, reste à le régler. Même chose en politique. Pour déboulonner Charest et cie, il faut l'union des forces nationalistes, car il urge de réaliser l'indépendance. Un gros problème consiste en la tiédeur indépendantiste de Pauline Marois et de certains membres de son entourage et leur réticence à faire l'union des forces indépendantistes. Mais nous avons numériquement besoin du PQ pour expulser Charest. Marois doit donc être remplacée et pour cela il faut faire en sorte qu'elle ne soit pas réélue. Il nous faut partir à la conquête de Charlevoix. Prenons exemple sur les étudiants, qui ont su convaincre la population et nous mobiliser en tenant un même langage. Unissons-nous pour faire l'indépendance. Il sera temps, une fois l'indépendance réalisée, de nous pencher sur les nuances fines de nos opinions et de nous adapter à la conjoncture du «hic et nunc», l'ici et maintenant d'alors. Mais l'indépendance d'abord.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    24 mai 2012

    Monsieur Claudé,
    Avec tout le respect que je vous dois, je me permet de vous écrire que vous rêvez en couleur si vous croyez que le PQ Marois est prêt ou sera prêt à s'unir à d'autres partis.
    Madame Marois a fait son nid au sein de l'establishment il y a de cela belle lurette et ce n'est pas une crise comme celle que l'on vit qui la fera changer de camps ! A moins que la lumière se fasse, et qu'elle mettes ses culottes par rapport à son mari qui par ailleurs, a eu une influence énorme sur sa carrière et ses décisions, Madame Marois me semble être vendue aux intérêts des corporatistes. J'espère me tromper.
    Un proche du PQ (qui a défroqué du Parti dernièrement) me disait que Marois se sert de cette crise pour se faire du capital politique. C'est tout. Pour le reste, on m'a confirmé de ce que je doutais déjà, c'est à dire que Madame Marois va dans le même sens que Charest pour l'augmentation des frais de scolarité.
    Certes cette union est nécessaire mais Desmarais a ses pions chez les cacquistes, pquistes et libéraux...il ne reste que QS et ON, Les Sans-partis et d'autres organisations marginales.
    Tout reste à faire.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mai 2012

    Je suis à 100% d'accord avec le commentaire d'Yves Claudé et je voudrais le féliciter pour avoir ainsi contribué à relancer le débat sur l'importance d'une alliance de TOUS les souverainistes pour non seulement battre les libéraux, mais aussi s'assurer que tout cela ne se termine pas avec un gouvernement minoritaire où les libéraux et/ou la CAQ continuerait à avoir un mot à dire substantiel sur l'avenir des décisions politiques.
    Au delà des vieilles chicanes, des erreurs des uns et des erreurs des autres, et de toutes autres questions de basse partisanerie, il y a des enjeux bien supérieurs à ne pas oublier. C'est une NECESSITÉ. C'est une simple question de BIEN COMMUN.
    Les jeunes nous ont fait et continuent encore, à tous les soirs, à nous donner une lecon de courage et de détermination. Cette bataille, dans les rues de nos grandes villes, devra ultimement trouver son débouché sur un plan politique à défaut de quoi tout gain à venir pourrait être bien éphémère et cela nous ramnène une fois encore à la question des alliances.
    Qu'il subsite encore bien des obstacles à aplanir. Soit. Ce que cela prend maintenant, c'est une volonté politique pour aller dans cette direction. On finira bien par trouver des solutions à chaque problème qui pourra se dresser devant nous.
    Merci encore !
    André Parizeau

  • Luc Archambault Répondre

    23 mai 2012


    Effectivement, « il n'y en aura pas de facile »...
    La crise actuelle nous en donne pourtant l'occasion historique.
    Premier obstacle : l'opportunisme électoraliste
    Le PQ, les syndicats et Gilles Duceppe sont les alliés objectifs de la PRIVATISATION FORCÉE de l'éducation nationale de Québécois,es mise de l'avant par l'aveuglement idéologique licido-libéro-caquiste quand ils ont fait pression sur la FEUQ, la FECQ et la CLASSE pour qu'ils acceptent de « négocier » une entente de capitulation sur le gel et la gratuité scolaire ; quand ils font pression sur la FEUQ et la FECQ pour accepter de négocier une hausse « raisonnable », en isolant la CLASSE.
    Ils font la sourde oreille de depuis 101 jours quant à la gratuité scolaire. Ils ont laissé les étudiant,es monter seul au front ; ils ont laissé le gouvernement fouler aux pieds le droit de grève des Québécois,es depuis que le gouvernement parle de boycott en lieu et place de grève étudiante et depuis qu'il encourage la délivrance d'injonctions. Duplessis n'a pas fait mieux en matière de négation du droit de grève des Québécois,es. Qu'ont fait les syndicats, le PQ, Gilles Duceppe ? RIEN.
    Le mouvement syndical aurait dû depuis qu'on a pour la première fois parlé de boycott en lieu et place de grève, monter au front, mobiliser les syndicats de salarié,es, pour DÉFENDRE et PROTÉGER le droit de grève des Québécois,es.
    Invoquer la primauté fallacieuse du droit individuel à l'éducation contre le droit collectif d'association et de grève démocratiquement engagée ne fait que menacer gravement le droit de grève des salarié,es. RIEN ne s'oppose désormais à ce que l'on invoque le droit individuel au travail pour attaquer, limiter, nier le droit de grève des salarié,es. RIEN sauf les lois actuelles qu'on pourra bafouer par des lois d'exception.
    Les lois sur le droit de grève autant celui des étudiant,es que des salarié,es doivent être rénovées. Autant pour RECONNAITRE et ENCADRER légalement le droit de grève étudiant que pour adapter la loi aux technologies nouvelles. Les longs conflits au JdQ et JdM en sont la preuve vivante. Qu'attendent les syndicats, l'occasion et la nécessité crèvent les yeux !
    En exigeant des négociations sur la base de l'anéantissement du DÉBAT sur la PRIVATISATION FORCÉE de l'éducation nationale, en admettant le principe de la HAUSSE soi-disant « raisonnable » des frais de scolarité, le PQ, les syndicats et Gilles Duceppe sont les alliés objectifs de la PRIVATISATION FORCÉE de l'éducation nationale de Québécois,es.
    Tout ça pour ne pas augmenter les impôts des diplômé,es ! Pour leur épargner de payer 0.53$/jour/diplômé,e pour la gratuité scolaire ou 0,07$/jour/diplômé,e pour le gel du dégel des frais de scolarité.
    Le PQ, les syndicats et Gilles Duceppe comptent sur Jean Charest pour ENGAGER la PRIVATISATION FORCÉE de l'éducation nationale des Québécois,es afin qu'il règle le problème à leur place, afin qu'il mâte les étudiant,es en faveur de la gratuité scolaire, AVANT de prendre le pouvoir.
    Les pressions exercées sur la FEUQ et la FECQ qui ISOLENT la CLASSE, vont dans ce sens.
    Ce pourquoi, on pousse tant Jean Charest à se commettre personnellement...
    Cependant que le PQ, les syndicats et Gilles Duceppe REFUSENT de se COMMETTRE quant à la gratuité scolaire !
    En faisant diversion comme Jean Charest sur les limites imposées au droit de manifester... l'aubaine !
    Cet obstacle peut être enfoncé en dénonçant le PQ, les syndicats et Gilles Duceppe qui sont contre la « désobéissance civile pacifiste », alors qu'ils ont participé à une manifestation qui l'a mise de l'avant ! Faudrait savoir !?
    Pas étonnant. Le PQ, les syndicats et Gilles Duceppe ont toujours fait, et font toujours comme si nous vivions en démocratie, alors que nous vivions sous la dictature d'occupation d'un État qui n'a JAMAIS obtenu pour ses Actes constituant la claire et référendaire approbation du peuple souverain du Québec... ils refusent de rompre avec la gouvernance collabo de cet État qui de force et d'autorité ILLÉGITIME gouverne les gouvernements qui gouvernent le peuple du Québec.
    Deuxième obstacle : le déni de la démocratie !
    DELEGATUS NON POTEST DELEGARE
    Ce qui est délégué par le peuple ne peut être délégué par la députation du peuple à une autorité supposée supérieure à celle du peuple. C'est ce que notre députation élue a toujours fait depuis plus de 175 ans. Ce à quoi s'est refusé Louis-Joseph Papineau en 1837 et 1867.
    Il ne saurait y avoir de gouvernement démocratiquement responsable dans un État IRRESPONSABLE. C'est ce que sont les États qui se sont succédé ici depuis toujours et avec force délétère depuis la Conquête. JAMAIS les États s'étant IMPOSÉS sur NOTRE sol et sous-sol national du Québec, pas plus que l'État PRÉSENT actuel, n'ont sollicité et obtenu le clair OUI de ce peuple, puisque si un référendum avait été tenu, c'eut été NON, s'il était tenu, ce serait NON.
    La DÉMOCRATIE impose que s'impose un État constitué par et pour Le PEUPLE, un État où trône au sommet, nul autre que Le PEUPLE, et il TRÔNE au SOMMET de l'État Le PEUPLE, Le PEUPLE, quand il APPROUVE, à tout le moins par référendum, les Actes constituants de l'État du peuple qui gouverne les gouvernements qui gouvernent Le PEUPLE.
    Il en va de la DÉMOCRATIE et de la SOUVERAINETÉ scolaire comme de la DÉMOCRATIE et de la SOUVERAINETÉ démocratique du PEUPLE. Seule l'élection d'une députation qui REFUSE de déléguer à l'autorité dictatoriale d'occupation canadianisatrice l'autorité, le pouvoir et les droits du PEUPLE SOUVERAIN que NOUS SOMMES est en mesure de RENVERSER la dictature d'occupation ILLÉGITIME actuelle.
    Il faut cesser de s'occuper de l'avenir, il faut s'occuper du PRÉSENT !
    Nous avons l'occasion MAINTENANT, de faire pression AVEC les étudiant,es sur nos élites politiques soi-disant démocratiques et donc... souverainistes, pour qu'elles le soient VRAIMENT.
    L'obstacle Jean Charest est le moindre des obstacles.
    Le plus grand obstacle c'est NOTRE laisser-faire, qui ne dénonce pas la gouvernance collabo de nos élites soi-disant souverainistes, celle qui conseille les étudiant,es à ACCEPTER une hausse « raisonnable ». Ce qui ne pourra que valider la PRIVATISATION FORCÉE de l'éducation nationale des Québécois,es et permettre au prochain gouvernement d'avoir les mains libres, grâce à Jean Charest pour interdire le débat sur la gratuité scolaire, comme le fait si bien Jean Charest.
    Si nous faisons pression sur le PQ, les syndicats et Gilles Duceppe, pour les rendre à la raison de la nécessité d'un débat à faire sur la gratuité scolaire, afin de NATIONALISER l'éducation nationale des Québécois,es en lieu et place de la PRIVATISER de FORCE, QS n'aura d'autre choix que d'adhérer à la COALITION NATIONALE | Démocratie et Souveraineté
    C'est à la GRÈVE GÉNÉRALE étudiant,es et salarié,es de 24h qu'il faut recourir.
    Une par semaine jusqu'à l'abrogation de la LOI 78 qui légalise la NÉGATION du droit de grève des Québécois,es étudiant,es.
    Les syndicats DOIVENT se mobiliser pour DÉFENDRE et PROTÉGER le droit de grève des Québécois,es.
    Les syndicalistes DOIVENT être plus que des fonctionnaires de la lutte ouvrière... Il est grand temps qu'ils se réveillent et mobilisent leurs troupes, et l'ensemble des salarié,es Québécois,es. Les partis politiques doivent faire de même dans l'UNION de leurs forces pour faire l'UNION des forces citoyennes, syndicales et politiques de ce peuple SOUVERAIN.
    Au nom de la Démocratie et de la Souveraineté SCOLAIRE !
    Au nom de la Démocratie et la Souveraineté du PEUPLE |

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mai 2012

    Il faut se rappeler qui sont nos décideurs politiques.
    En mai 2011, l'Assemblée nationale a voté une motion de félicitations pour la guerre-bidon au terrorisme.
    Or, la cause de cette guerre est plus que douteuse comme le font remarquer les architectes et ingénieurs pour la vérité sur le 11 septembre.
    http://www.ae911truth.org/
    Mais cette guerre permet à la riche classe dominante dont font partie nos décideurs politiques de maintenir son pouvoir et son contrôle sur la société.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mai 2012

    Impossible monsieur Claudé de penser sérieusement à une alliance entre le PQ et QS. Le PQ et ON, cela est davantage possible.
    QS n'acceptera jamais de faire une alliance avec un parti politique à la solde des chambres de commerce.

  • Daniel Roy C.A. Répondre

    23 mai 2012

    Merci Monsieur Claudé d'écrire l'évidence même. J'ai fait plusieurs appels à une coalition sans succès. J'aime votre texte et la mention d'une possible manifestation pour une coalition. J'envoie une copie de votre texte à tous les députés du P.Q. et aux représentants des autres partis. On pourrait même étendre la coalition aux forces vives de la société (syndicats, associations étudiantes, organismes communautaires, etc.).

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mai 2012

    En effet, cette fois-ci, un regroupement des forces de gauche s'impose. Mais je ne suis pas naïf, ce ne sera pas facile.
    Il faut se coaliser à tout prix, écrire au PQ-QS-ON, parler à ses représentants et au nom de l'URGENCE NATIONALE, exiger que des pourparlers aient lieu en ce sens avec obligation de réussite. Que les égos se tassent, que les ti-coqs cessent de prendre leur comté pour un fief personnel, et que tous acceptent de se sacrifier s'il le faut afin que l'on puisse sortir les fachos de là et commencer la reconstruction.
    On en est plus à la politique pépère de l'alternance, mon tour / ton tour, mais à la phase 2 de la révolution tranquille. Nous avons fait la révolution culturelle dans les années '70, économique dans les années '80 ; il faut maintenent finir la job et faire notre révolution politique.
    Nous parlons ici de l'avenir de notre peuple, de sa durée, et de son existence même.
    Rien de moins.
    André Vincent

  • Christian Montmarquette Répondre

    23 mai 2012

    À Yves Claudé,
    «Allumez vos lumières !»
    «Notre résistance doit être pacifique et démocratique, dans la perspective d’un gouvernement unitaire PQ-QS-ON.» - Yves Claudé - membre du PQ
    Je puis jurer que le PQ préfère, et de loin, voir un libéral rentrer aux élections qu'un Solidaire de plus.
    Le PQ, le PLQ et la CAQ sont de la même idéologie.
    Et c'est pour cela qu'Amir constitue à lui seul, la véritable opposition.
    Sachez qu'en 15 ans de militance politique, je puis vous affirmer que le PQ n'a «JAMAIS» voulu d'une alliance avec la gauche d’où provient Québec Solidaire.
    Et la raison est bien simple.
    Le PQ que vous défendez est un parti aussi néolibéral que celui que vous prétendez combattre.
    Si vous êtes un véritable social-démocrate, je vous conseille fortement d’allumer vos lumières...
    Car même votre chère Pauline n'éprouve aucun regrets...
    Christian Montmarquette
    QS-Montréal
    «La chef du parti québécois (PQ), Pauline Marois, a affirmé dimanche à Sherbrooke que, si c'était à refaire, elle referait la même chose qu'en 1997, lorsque le gouvernement Bouchard au sein duquel elle était ministre avait mis à la retraite 1500 médecins et 4000 infirmières.»
    http://elections.radio-canada.ca/elections/quebec2008/2008/11/16/012-PQ-marois-pas-regrets.shtml
    .

  • François Ricard Répondre

    22 mai 2012

    La coalition des forces souverainistes, c'est maintenant qu'il faut la faire, et vite. Pas après le retour au pouvoir de Charest et du PLQ.
    La majorité des jeunes ne votera pas Marois mais il est fort possible de les amener à voter souveraineté et changement.

  • Luc Archambault Répondre

    22 mai 2012

    Vous avez tout à fait raison. Ce peuple jugera tout aussi sévèrement la gouvernance collabo des libéro-caquiste que la gouvernance collabo d'un PQ qui formera un gouvernement qui tolèrera que le gouvernement du peuple soit gouverné par des Actes constitués par-dessus la tête du peuple et qui s'imposent d'autorité et de force impériales SANS avoir obtenu le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise.
    Pour ne pas former un gouvernement collabo il faut s'engager à ROMPRE avec la gouvernance collabo ; il faut s'engager à APPELER ce peuple à USER des ses pleins pouvoirs et droits démocratiques capable d'INVALIDER tout État démocratiquement illégitime INCAPABLE d'obtenir le clair OUI de ce peuple. Ce qui fait s'effondrer sur notre sol et sous-sol national du Québec l'État du Québec/Canada actuel. NOUS POUVONS le faire s'effondrer. Le PEUPLE peut le faire s'effondrer du seul fait de se prononcer, du seul fait d'être appelé à se prononcer pour se poser dans l'État, quel qu'il soit, en tant que seule autorité démocratique légitime sur SON territoire national du Québec.
    La LOI et l'ORDRE n'a de sens que DÉMOCRATIQUE !
    À défaut de l'être, DÉMOCRATIQUE, il est DICTATORIAL !
    Ce ne peut être les deux, c'est soit l'un, soit l'autre !
    Les partis démocratiques peuvent se diviser sur la gouvernance de l'État, mais ils ne peuvent se diviser sur le caractère démocratique de l'État lui-même, sur le Programme d'État. L'État doit être DÉMOCRATIQUE, et il n'y a une seule manière pour l'être. Le PEUPLE doit TRÔNER au sommet de l'État, et il trône au sommet de l'État dans la seule mesure où il APPROUVE les Actes constituants de l'État, et il ne les approuve jamais aussi clairement que par l'expression libre de ses voix référendaires.
    Le PQ, QS, l'ON, les Verts et les indépendant,es doivent prendre fait et cause COMMUNE pour INVALIDER l'État ILLÉGITIME du Québec/Canada actuel et fonder la légitime République démocratique du peuple souverain du Québec.
    Comme ils doivent défendre et protéger le droit de grève des Québécois,es au côté des étudiant,es pour contrer la PRIVATISATION FORCÉE de l'éducation nationale des Québécois,es.
    Il est encore temps de la faire cette UNION des forces démocratiques du peuple souverain du Québec. Celle qui est en train de se tisser autour des étudiant,es trace la voie. La manifestation d'aujourd'hui 22 mai, confirme que l'UNION de la force démocratique du peuple et la seule force capable de renverser la dictature et les lois dictatoriales. La division, le chaos, la violence, l'émeute, la querelle ne peut qu'assurer la victoire de la dictature.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2012

    Monsieur,
    Dans l'hypothèse où Pauline était portée au pouvoir - gouvernement minoritaire - comment fera-t-elle pour tenir ses deux promesse, le PLQ et la CAQ ayant voté pour la hausse des frais de scolarité?
    Union vous dites de l'ON, de QS et du PQ? J'en doute.
    Madame David ne serait certes pas en accord avec cette possibilité. Et M. Aussant, qui a quitté le PQ pour raison d'orientation, ne pourrait certes pas refaire un nouveau ménage à trois.
    Nestor Turcotte

  • Marcel Haché Répondre

    22 mai 2012

    Un mouvement d'annulation massif des votes ne serait peut-être pas antisocial, mais serait assurément antinational.Ce n'est pas une alternative de laisser un parti inféodé au West Island parler pour Nous.
    On ne peut demander à Q.S. de passer son tour,mais O.N. ? Passer son tour, cela serait-il si dommageable à l'idée de l'indépendance ? Ne sommes-Nous pas dans une situation telle qu'il faille considérer l'idée de salut public ?

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2012

    Miss Courchesne
    Femme du monde ou bien putain
    Qui bien souvent êtes les mêmes
    Femme normale, star ou boudin,
    Femelles en tout genre je vous aime
    Même à la dernière des connes,
    Je veux dédier ces quelques vers
    Issus de mon dégoût des hommes
    Et de leur morale guerrière
    Car aucune femme sur la planète
    N´ s´ra jamais plus con que son frère
    Ni plus fière, ni plus malhonnête
    A part peut-être Madame Courchesne
    Femme je t´aime parce que
    Lorsque le sport devient la guerre
    Y a pas de gonzesse ou si peu
    Dans les hordes de supporters
    Ces fanatiques, fous-furieux
    Abreuvés de haines et de bières
    Déifiant les crétins en bleu,
    Insultant les salauds en vert
    Y a pas de gonzesse hooligan,
    Imbécile et meurtrière
    Y´en a pas même au Québec
    A part bien sûr Madame Courchesne
    Femme je t´aime parce que
    Une bagnole entre les pognes
    Tu n´ deviens pas aussi con que
    Ces pauvres tarés qui se cognent
    Pour un phare un peu amoché
    Ou pour un doigt tendu bien haut
    Y´en a qui vont jusqu´à flinguer
    Pour sauver leur autoradio
    Le bras d´honneur de ces cons-là
    Aucune femme n´est assez vulgaire
    Pour l´employer à tour de bras
    A part peut être Madame Courchesne
    Femme je t´aime parce que
    Tu vas pas mourir à la guerre
    Parc´ que la vue d´une arme à feu
    Fait pas frissonner tes ovaires
    Parc´ que dans les rangs des chasseurs
    Qui dégomment la tourterelle
    Et occasionnellement les Beurs,
    J´ai jamais vu une femelle
    Pas une femme n´est assez minable
    Pour astiquer un revolver
    Et se sentir invulnérable
    A part bien sûr Madame Courchesne
    C´est pas d´un cerveau féminin
    Qu´est sortie la bombe atomique
    Et pas une femme n´a sur les mains
    Le sang des indiens d´Amérique
    Palestiniens et arméniens
    Témoignent du fond de leurs tombeaux
    Qu´un génocide c´est masculin
    Comme un SS, un torero
    Dans cette putain d´humanité
    Les assassins sont tous des frères
    Pas une femme pour rivaliser
    A part peut être Madame Courchesne
    Femme je t´aime surtout enfin
    Pour ta faiblesse et pour tes yeux
    Quand la force de l´homme ne tient
    Que dans son flingue ou dans sa queue
    Et quand viendra l´heure dernière,
    L´enfer s´ra peuplé de crétins
    Jouant au foot ou à la guerre,
    A celui qui pisse le plus loin
    Moi je me changerai en chien si je peux rester sur la Terre
    Et comme réverbère quotidien
    Je m´offrirai Madame Courchesne
    Renaud
    http://www.youtube.com/watch?v=MJcUMKGCdrY