Je vous invite à voir ce film admirable, tant pour son imagination débordante, sa vision du monde (solidarité et tendresse), que pour sa construction et son écriture. Il faut voir, par exemple, avec quelle subtilité est montré le mauvais goût des parvenus, seulement en filmant les plates-bandes de leur riche maison.
Un film qui ne peut-être que profondément québécois, d'une sensibilité humaine particulière. D'où son universalité.
Un film qui nous rappelle le fondement de la nécessité de l'indépendance: l'existence séculaire de la nation canadienne-française dans la richesse et la pauvreté de ses tentatives de se conserver dans son être.
Que serait cette nation sans ses créateurs? Tous les systèmes économiques et tous les régimes politiques passent. Seule demeure l'âme du peuple, c'est-à-dire sa culture.
Au Québec, elle est plus que jamais le fer de lance de notre combat pour l'affirmation de notre existence distincte qui s'exprimera pleinement et irréversiblement dans un pays indépendant.
Andrée Ferretti.
Côteau rouge
Livres-revues-arts 2011
Andrée Ferretti124 articles
"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "
Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille mod...
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"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "
Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille modeste, elle fut
l'une des premières femmes à adhérer au mouvement souverainiste québécois
en 1958.Vice-présidente du Rassemblement pour l'indépendance nationale, elle
représente la tendance la plus radicale du parti, privilégiant l'agitation sociale
au-dessus de la voie électorale. Démissionnaire du parti suite à une crise
interne, elle fonde le Front de libération populaire (FLP) en mars 1968.Pendant
les années 1970, elle publie plusieurs textes en faveur de l'indépendance dans
Le Devoir et Parti pris tout en poursuivant des études philosophiques. En 1979,
la Société Saint-Jean-Baptiste la désigne patriote de l'année.
Avec Gaston Miron, elle a notamment a écrit un recueil de textes sur
l'indépendance. Elle a aussi publié plusieurs romans chez VLB éditeur et la
maison d'édition Typo.
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