Couillard reçoit-il des «avantages» de l'Arabie Saoudite?, demande PKP

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Une question diablement pertinente!














QUÉBEC - Après Stéphane Bédard, c'est au tour de Pierre Karl Péladeau de se questionner publiquement sur le séjour saoudien du premier ministre Philippe Couillard.

Sur Facebook, le candidat à la chefferie du PQ s'est demandé mercredi: «[...] compte tenu de sa proximité avec ce pays, ne devrions-nous pas nous interroger sur la nature de ses relations et particulièrement de la rémunération qu'il aura reçue de cette pétromonarchie, tout autant de ses modalités que de son étendue ?»

Il ajoute que le premier ministre devrait dire aux Québécois «s'il reçoit ou non encore aujourd'hui quelques avantages que ce soit» de la part de l'Arabie Saoudite.

Il y a deux semaines, le chef intérimaire du PQ a lié les tergiversations du premier ministre dans le dossier de la laïcité à son séjour dans cette monarchie reconnue pour son piètre bilan en matière de droits de l'homme. «Il semble très imprégné de ces valeurs, de cette réalité. [...] On lui demande de ne pas importer cette réalité ici», avait lancé Stéphane Bédard en clôture du caucus présessionnel de sa formation. En soirée, le leader péquiste était revenu sur ses propos.

Philippe Couillard a travaillé comme médecin en Arabie saoudite de 1992 à 1996, où il a cofondé le Service de neurochirurgie de Dhahran. Il a également été membre du conseil consultatif international mis sur pied par le ministre de la Santé d'Arabie Saoudite.

Mardi, c'était au tour du député solidaire Amir Khadir de soulever la question, en réaction à la détention du blogueur saoudien Raif Badawi dans son pays.

«Quand on est conseiller, il l'a été récemment, dans les cinq dernières années, ça veut dire qu'on a des entrées et qu'on a reçu surtout beaucoup d'intérêts, d'argent, comme conseiller, a dit Amir Khadir. M. Couillard fait partie d'une tranche de la population qui ne fait rien gratuitement. Il devrait peut-être en parler. Quels intérêts a-t-il en Arabie saoudite actuellement qui l'empêchent d'ouvrir la bouche?»

Avec La Presse Canadienne



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