Danger de contamination

Tribune libre

La crédibilité et le respect que s’est acquis VIGILE vient du fait que sa TRIBUNE LIBRE est largement ouverte aux divers intervenants, indépendamment de leurs idéologies et croyances. Elle vient également de la qualité intellectuelle de la grande majorité des auteurs qui s’y expriment. Des idées et des points vues y sont exprimés et des espaces pour commentaires sont réservés pour que ceux et celles qui ont des observations à formuler, des interrogations à soulever, des questions à poser. Ces personnes sont en droit de s’attendre, dans ce même espace prévu pour les commentaires, à des observations et à des réponses consistantes et articulées de la part de l’auteur du texte : la bonne foi et le souci de vérité étant des pré-requis essentiels à tout débat.
J’observe, depuis un certain temps,qu'il y a des intervenants, comme auteurs, qui expriment leurs points de vue , ce qui est leur droit et ce que permet la Tribune libre de Vigile, mais qui se refusent de participer sérieusement aux débats que soulèvent leurs interventions polémiques. Des lecteurs et lectrices dissidentes soulèvent des interrogations, expriment des points de vue divergents sur un aspect ou l’autre de leurs affirmations, ce qui est également leur droit. Le problème surgit alors que ces auteurs se soustraient au débat, refusent de répondre aux questions soulevées.
Si on peut contaminer le disque dur d’un ordinateur, on peut également contaminer des sites d’information alternative en les envahissant avec n’importe quoi, l’objectif étant d’y semer la controverse sans sa contrepartie qu’est le débat. Le site, ainsi contaminé, perd de sa crédibilité et les auteurs sérieux et les commentateurs et commentatrices sérieuses, se posent alors la question de savoir s’ils vont poursuivre avec ces intrus qui se mettent dans tout, mais sans jamais aller au fond des questions soulevées.
MA PROPOSITION
QUE TOUS LES INTERVENANTS OU INTERVENANTES QUI SE SOUSTRAIENT À LEUR OBLIGATION DE PARTICIPER SÉRIEUSEMENT AUX DÉBATS SOULEVÉS PAR LEURS INTERVENTIONS SOIENT MIS SUR LA LISTE NOIRE DE VIGILE.
Cette mesure, si elle était mise en pratique, M. Perez serait obligé de répondre à mes questions que son article sur le Honduras avait soulevées, au risque d’être mis sur la liste noire de Vigile. Il y a tout de même une limite à permettre à des personnes de dire n’importe quoi tout en leur permettant de s’esquiver des débats générés par leur propagande téléguidée je ne sais d’où. Ils s’infiltrent partout, y laissent leur propagande et évitent de s’engager dans un débat. Une vraie contamination de site. DONC AUCUNE CENSURE, MAIS OBLIGATION DE PARTICIPER AUX DÉBATS QU’ILS SOULÈVENT EUX-MÊMES ET DE RÉPONDRE AUX QUESTIONS POSÉES. Ce sera la preuve de leur bonne foi et de leur intégrité intellectuelle.
J'ajouterai que je suis resté estamoqué lorsque j'ai vu le titre FIDEL EST MORT! alors que ce dernier est bien vivant. Si le titre eut été FIDEL: C'EST DU PASSÉil me semble que c'eût été plus fidèle au contenu de l'article. Pareil titre, une fausse nouvelle, n'est plus de l'information, mais de la manipulation pour attirer des lecteurs et lectrices. Ça me semble inacceptable. Qu'il l'ait utilisé dans le corps de son texte et dans le contexte de se pensée sur le sujet, pas de problème, mais comme titre, alors que Fidel n'est pas mort... Comme dirait CONDORITO "ça exige une explication" !
Oscar Fortin
Québec, le 4 décembre 2009
http://humanisme.blogspot.com

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Oscar Fortin292 articles

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citoyen du Québec et du monde

Formation en Science Politique et en théologie. Expérience de travail en relations et coopération internationales ainsi que dans les milieux populaires. Actuellement retraité et sans cesse interpellé par tout ce qui peut rendre nos sociétés plus humaines.





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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    7 décembre 2009

    Un article fort intéressant, à la fois plein d'humour et de vérités. Un auteur à découvrir.
    http://www.legrandsoir.info/article1733.html

  • Archives de Vigile Répondre

    6 décembre 2009

    Monsieur Picard,
    Merci de me donner l’occasion de poursuivre l’échange de nos points de vue sur une question qui est d’autant plus importante qu’elle met en cause tout autant la liberté d’expression que le droit au respect pour chacun. Personnellement, je n’ai rien à redire si une personne décide de s’abstenir d’opiner sur un ou l’autre des sujets mis en ligne sur Vigile. Rien de plus normal. Nous n’avons pas tous les mêmes intérêts et bien des sujets, importants en soi, nous laissent plus ou moins indifférents. Donc, ce serait absurde d’obliger quelqu’un à donner son opinion. Sur ce point, j’espère, que nous nous comprenons bien.
    Là où la question de contamination se présente, c’est lorsque quelqu’un, intéressé par un sujet d’actualité ou autre, endosse pleinement l’interprétation que certains donnent à un évènement d’importance, et prend l’initiative de la promouvoir à l’encontre des personnes qui en sont les principales victimes. S’il a le droit et la liberté de s’exprimer, ceux et celles qui le lisent ont également la liberté d’en questionner les fondements et le droit d’en débattre dans un souci de vérité et de justice pour les personnes concernées. Je pense que la liberté d’expression tout comme toutes les autres formes de liberté trouvent leur limite là où commence le droit des autres et, dans le cas présent, leur droit à la vérité. Si ce respect de base n’existe pas, tout dialogue ou échange devient un défoulement à sens unique et je ne pense pas que Vigile ait ouvert un espace aux commentaires pour qu’il en soit ainsi. Autant il est demandé d’avoir des échanges civilisés, ce qui ne contrevient aucunement à la liberté d’expression, autant il peut demander que ceux qui veulent participer aux échanges qu’ils le fassent en respectant le droit à la vérité des participants et participantes. On a déjà dit que la vérité nous rendra libre, alors pourquoi ne pas s’y astreindre conjointement pour la saisir toujours un peu plus et un peu mieux. Ceux et celles que cette approche n’intéresse pas peuvent très bien s’orienter sur d’autres sites où ils pourront dire tout ce qu’ils ont à dire sans se préoccuper de ce que les autres auraient à leur dire.
    Personnellement, M. Picard, je vous remercie de votre intervention et de ce double échange qui m’a permis de préciser un peu mieux ma pensée et ma suggestion. J’espère que nous aurons de nouveau l’occasion d’échanger sur d’autres sujets pour lesquels nous aurons un intérêt commun.

  • Frédéric Picard Répondre

    5 décembre 2009

    Monsieur Fortin,
    La liberté d'opinion comporte le droit d'y renoncer. J'ai bien lu votre texte. Vous proposez une "OBLIGATION DE PARTICIPER AUX DÉBATS". Pour qui vous prenez vous pour forcer quelqu'un à débattre. Débattre jusqu'à quand ? Jusqu'à ce que VOUS soyez rasasié ? Jusqu'à ce que monsieur Perez soit rasasié ? Si monsieur Perez refuse de débattre plus, c'est son droit le plus absolu et c'est ça aussi, la liberté d'expression.
    Là où votre proposition dérape carrément, c'est lorsque vous mettez cette obligation sous sanction de liste noire. Vous proposez une restriction de la liberté d'expression à ceux qui n'ont pas assez discourru avec vous. Vous forcez quelqu'un à débattre sous peine encore pire, de voir son opinion totalement supprimée. C'est insidieux et totalement totalitaire comme proposition. Si vous êtes pas d'accord avec ce que je dit, vous avez le droit. Mais vous avez l'obligation de débattre comme JE le veux, aussi longtemps que JE le veux. Sinon, c'est dehors. Bref, vous forcez le cadre de discussion dans des modalités qui sont les votres. Vous supprimez ainsi toute opposition à votre idéologie, sous prétexte qu'elle ne débat pas assez.
    Que ça va être beau au prochain débat des chefs, Françoise David qui demande d'exclure Marois, Deltel et Charest, parce qu'ils n'ont pas asser débattu de son programme.
    Une chance que monsieur Frappier tient le fort.
    PS: Ceci est ma dernière intervention sur le sujet. N'en déplaise à votre sens du "débat".

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    5 décembre 2009

    M. Fortin, en 2 mots,
    Vigile est un site tellement ouvert qu'on y trouve beaucoup de placotage. Vous vous plaignez d'auteurs qui ne veulent pas soutenir le débat de leurs commentateurs.
    Je vous oppose l'autre face: Les sujets fouillés exposés à la critique qui ne trouvent pas intérêt de la part de commentateurs trop superficiels. Voilà
    Vous me trouvez dans les AUTEURS sous le nom de Ouhgo avec brève biographie. Dans les commentaires, parfois trop fréquents, pour réduire la pollution visuelle, je signe O. Merci

  • Archives de Vigile Répondre

    5 décembre 2009

    Pour l'auteur non identifié, je ne suis pas certain d'avoir bien compris le sens de son intervention. S'il pouvait me la préciser davantage, je serai heureux d'y donner suite.
    Son identification, sous une forme ou une autre, serait également appréciée.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 décembre 2009

    Pour M. Frédéric Picard : Je me demande si vous avez bien lu le texte que j’ai écrit. Si vous lisez bien, je dis que chacun a toute liberté pour exprimer ses opinions sur les sujets qu’il voudra bien. « ce qui est leur droit et ce que permet la Tribune libre de Vigile. » Il n’est donc pas question de censurer les opinions exprimées ou de triller les auteurs selon les idéologies véhiculées. En ce sens votre texte exigerait quelques rectifications quant à l’idée exprimée dans mon intervention. Je ne me prends pas pour un autre pas plus que je ne me fais apôtre de quelque idéologie que ce soit. Mon point de vue se laisse guider par des critères de justice, de solidarité, de primauté du Bien commun des peuples sur les intérêts individuels. C’est une approche plutôt humaniste. Votre diatribe sur les gauchistes et tout le tralala qui s’en suit n’a rien à voir avec ce que j’ai écrit. Si vous me le démontrez, je ferai les excuses qui s’imposent. Votre ton est bien particulier, mais encore là, c’est tout à fait votre droit.
    La question que je soulève est en relation avec le refus de ces auteurs ou commentatateurs de répondre ou de discuter de leurs prises de position avec ceux ou celles qui les interpellent. L’exemple que j’avais à l’esprit était celui de M. Perez qui exprime en toute liberté ses opinions, ce en quoi je n’ai rien à redire. Le problème c'est qu'il esquive les questions soulevées, comme si elles étaient trop embarrassantes. Voici l'intervenion de M. Perez et les questions posées.
    • La perversion a toujours ses complices
    Trahir la Constitution, un crime qui doit être puni sévèrement
    Dans mon article Manuel Zelaya, un autre qui voulait agir comme Hugo Chávez l’on peut lire ce passage :
    La question fondamentale reste à savoir si ce qui est arrivé au Honduras fut réellement un coup d’État ou une destitution. Quand un citoyen viole la loi, il doit en assumer les conséquences. L’ex président de l’Honduras Manuel Zelaya n’avait pas respecté ce que stipule la Constitution de son pays, et pour cela il a été destitué de son poste de président.
    Aujourd’hui, tant que Manuel Zelaya continuera réfugié à l’ambassade du Brésil à Tegucigalpa, ce sera le Congrès des députés honduriens qui confirmera, le 2 décembre prochain, les accusations de la Cour suprême portées contre cet infracteur des lois. Concernant ces accusations, « L’avis de la Cour suprême, qui n’a pas été rendu public, ‘’se fonde sur six délits’’, dont ceux de haute trahison, désobéissance aux ordres de la justice, violation des devoirs des fonctionnaires et abus d’autorité
    J’ai utilisé ma liberté d’expression ainsi que le désir d’enrichir le débat sur les affirmations avancées par M. Perez.
    • Allons, M. Perez, soyez bon joueur et répondez aux questions que je vous ai posées.
    Pourquoi le processus constitutionnel de mise en accusation n’a-t-il pas été enclenché permettant de respecter ainsi la Constitution qui assure le droit de chaque accusé de pouvoir se défendre ? Aux États-Unis et dans d’autres pays, comme actuellement en Italie, le tout se passe en respectant les institutions en place pour juger, exonérer ou condamner les personnes mises en accusation.
    Pourquoi ne pas avoir remis le pouvoir au vice-président en exercice, le temps de permettre à la justice de suivre son cours ?
    Pourquoi l’avoir sorti "manu militari" de son lit et de l’avoir expulsé clandestinement du pays alors qu’il ne présentait aucune disposition à s’enfuir ou à s’extraire des procédures judiciaires ? Savez-vous si on lui avait remis un « subpena » avec obligation de se présenter devant un Tribunal ?
    Pourquoi avoir pris la peine de créer de toute pièce une fausse lettre de démission du Président Zelaya si les motifs réels étaient ses crimes commis contre la nation et le peuple Hondurien ? Cette procédure est propre aux escrocs.
    Pourquoi, s’il était coupable d’un crime, avoir tout fait pour l’empêcher d’atterrir à l’aéroport de la capitale nationale où l’occasion leur aurait été donnée de lui présenter les accusations portées contre lui et de permettre au processus judiciaire de suivre son cours ?
    Pourquoi avoir réprimé le peuple, d’avoir tué des opposants au coup d’État « militaire », d’avoir torturé, emprisonné des centaines sinon des milliers de personnes sans respecter les droits constitutionnels de ces derniers ? Les rapports des Commissions des droits de la personne sont éloquents sur ces crimes.
    N’est-ce pas inquiétant que les auteurs de ces crimes invoquent le respect de la constitution pour mettre hors du pouvoir et du pays par la force des armes un Président constitutionnellement élu et inconstitutionnellement jugé ?
    Il n’a malheureusement jamais répondu à ces questions comme si ce sujet ne l’intéressait pas alors qu’il avait pris prétexte de la fidélité à la Constitution pour justifier un Coup d’État militaire. J’y vois là un refus de participer au débat … et d’esquiver ainsi des rectifications à apporter à son opinion.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    5 décembre 2009

    M. Oscar Fortin,
    Vous dites: "J’observe, depuis un certain temps,qu’il y a des intervenants, comme auteurs, qui expriment leurs points de vue , ... mais qui se refusent de participer sérieusement aux débats que soulèvent leurs interventions polémiques."
    ...Oui, vous citez un exemple qui vous touche... Cependant, je crois qu'on s'est plaint, ici, plutôt du contraire: un texte soigneusement structuré, d'une intro à une chute constituant le point capital dont l'auteur voudrait débattre, vérifié pour l'orthographe... mais qui tombe à plat, boudé par la critique ou, pire, qui attire des commentaires secondaires, propres à faire dévier le débat vers une trivialité.
    Le professeur Dominic Desroches, qui a choisi de quitter Vigile, en était venu à conclure que cette Tribune libre se nourrissait surtout des commentaires des manchettes du journal du matin... (Bavardage). De ce point de vue, la rédaction de l'article demandant un esprit assez articulé, on peut concevoir que le penchant "facilité" est une tentation plus grande de la part du commentaire. Mais je vous donne raison sur le fait que des auteurs refusent toute opinion divergente de la leur.
    p.s. auriez-vous été délégué général du québec à mexico années'80?

  • Frédéric Picard Répondre

    5 décembre 2009

    Pour QUI vous prenez vous?
    Quelqu'un ose contredire votre vision gauchiste et chaviste de l'Amerique du Sud et vous exigez son expulsion. Se peut-il que monsieur Perez soit occupé ailleurs? Qu'il ait une vie? Ou tout simplement qu'il respecte la règle de l'intervention unique, autrefois appliquée sur ce forum ?
    Quel espèce de projet de société vous êtes en train de nous concocter ? Si vous etes pas d'accord avec le Parti et que vous défendez pas vos opinions dans le délais prescrit par le Parti, on vous exile à Flin Flon au Manitoba ?
    Le danger, c'est de voire l'intolérance crasse dans vos propos se propager à la gauche toute entière. Déjà que Christian Montmarquette a beurré épais au mois d'Août...
    Votre intervention d'aujourd'hui est, à elle seule, un monument à la liberté d'expression ...