De la manipulation à grande échelle ...

L'attitude du PQ pose tout autant un sérieux problème

Tribune libre

Par André Parizeau (*)
Il a quelque chose de vraiment indécent à voir avec quelle facilité, et sans gène aucune, les libéraux et les grands médias, tel le journal La Presse, de toute manière lié au Parti libéral, peuvent multiplier les opérations de manipulation de l’opinion publique, sans que personne ou presque ne s’offusque. Pas même le gouvernement de Pauline Marois qui est pourtant assez régulièrement pris à partie et est plus souvent qu’à son tour la cible de ces manipulations.
Cela a commencé, juste avant le dépôt du premier budget par le gouvernement Marois, avec un déluge de déclarations publiques, se voulant toutes plus fracassantes et percutantes, les unes que les autres, et visant à nous faire croire qu’on était au bord du gouffre financier, et qu’on s’en allait tout droit comme en Grèce ou en Espagne, à moins que ce même gouvernement n’accepte de réviser à la baisse toutes ses promesses électorales.
Quand le gouvernement a finalement décidé de plier ...
Quand le gouvernement a finalement décidé de céder, les libéraux sont ensuite tombés à bras raccourcis sur celui-ci pour dire et répéter à qui voulait bien l’entendre que les membres de ce gouvernement n’étaient pas fiables, car ils ne respectaient même pas leurs engagements électoraux.
Les mises en garde comme quoi les compagnies œuvrant au Québec pourraient fermer boutique ou partir n’étaient que de la frime. Même chose pour ce qui est des cris d’alarmes à propos de notre niveau d’endettement collectif, ou du fait que les compagnies et les plus riches seraient déjà trop taxés.
Heureusement ...
Parce qu’ils existent encore des gens ayant encore suffisamment de courage et d’honnêteté intellectuelle pour dire les choses comme elles sont vraiment, et qui ont tous finis par dire à peu près la même chose, même s’ils ne partagent pourtant pas tous et toutes les mêmes points de vue sur tout – tels Jacques Parizeau, Léo-Paul Lauzon, ou les membres de l’IRIS – on sait aujourd’hui que ce qu’on avait prétendu durant tout l’automne était faux.
On sait aujourd’hui que les banques continuent à faire toujours plus de profits. C’est sans fins, et elles ne paient toujours que très peu d’impôts, toutes proportions gardées. Les minières continuent aussi à rouler sur l’or. Mais le mal était déjà fait.
Non seulement, le gouvernement ne pourra pas compter sur tous les revenus dont il aurait pu recevoir, n’aurait été de ces reculs, mais le gouvernement venait alors de se mettre la main dans le tordeur … et cela continue.
À propos des plus récentes mesures de la ministre Maltais
Depuis l’épisode honteux entourant l’adoption de ce fameux budget, qui fut du reste endossé par les libéraux – le contraire aurait été surprenant dans le contexte – les manipulations des libéraux se sont poursuivis et le gouvernement Marois a continué de reculer, au point où ce n’est plus juste la main qui est dans le tordeur, mais aussi l’avant-bras, et même le bras. On se demande en même temps quand et où tout cela finira par arrêter. À supposer que cela finisse par arrêter.
Le pire, c'est quand le PQ finit par reprendre à son propre compte des mesures initialement proposées il y a quelques années par les libéraux et qui avait en plus été largement décriées par le PQ de l'époque. C'est le cas avec les fameuses mesures de la ministre Agnès Maltais contre certaines couches de personnes assistés-es sociales. Ces mesures sont un véritable copier-coller de ce que l'ex-ministre libéral Sam Hamad avait d'abord proposé en ... 2010. Les libéraux avaient fini à l'époque par reculer.
Qu'à cela ne tienne, madame Agnès Maltais dit maintenant qu'elle ne reculera pas pour sa part. Et voilà maintenant les libéraux, et mêmes les caquistes, dénoncer le PQ pour vouloir s'attaquer aux plus pauvres. Comme si ces deux partis s'étaient à leur tour transformés en grands défenseurs de ... la veuve et de l'orphelin. Quelle hypocrisie, mais qui contribue néanmoins à accentuer la pression sur le PQ.
Et que dire du sondage disant que les Québécois appuient l'indexation des frais de scolarité, de même que le développement de forages pétroliers, y compris dans des zones sensibles ?...
Et puis il y a eu ce fameux sondage rendu public par le journal La Presse le jour même de l'ouverture du Sommet sur l'éducation supérieure et qui disait que les Québécois et les Québécoises appuyaient de réouvrir le dossier de l'augmentation des frais de scolarité en les indexant. Le sondage n'était pas probabiliste et n'avait conséquemment aucune valeur scientifique. Mais qu'importe, et pour une fois, le journal La Presse se retrouvait du même côté que le gouvernement péquiste. Les Libéraux pouvaient en même temps continuer à jouer les "gros méchants" en conservant l'idée de plus grosses augmentations. Dans le fonds, cela aidait juste à mieux faire passer la proposition du gouvernement.
Plus récemment, soit aujourd'hui hier, on apprenait aussi dans un petit article publié toujours dans le journal La Presse, mais cachée à l'intérieur du cahier "Affaires", là où la plupart des gens ne vont pas, de toute manière, que le fameux sondage CROP, publié une fois encore par le journal La Presse, pour dire qu'une large majorité des Québécois et des Québécois étaient d'accord avec le développement ici de l'industrie pétrolière, n'était en fait, lui aussi, que de la frime et qu'un deuxième sondage, commandité celui-là par Léger & Léger, disait maintenant exactement le contraire...
Et puis, il y a eu l'affaire du " pastagate " ...
Le plus récent beau cas, en matière de manipulation, de la part des libéraux, et de leurs petits « amis » concerne l’histoire de la « pasta » au restaurant Buonanotte de Montréal. Cela a même fait le tour du monde. Imaginez : un organisme para-gouvernemental, soit l’Office québécois de la langue française (OQLF) qui s’en prendrait à un pauvre petit restaurant dont le seul crime aurait été d’utiliser des termes italiens, comme « pasta » dans leur menus. Pour les médias qui se sont tous ensuite déchaînés, sans même prendre le temps d’enquêter réellement sur les dessous de cette affaire, c’était la preuve par A plus B que le PQ et tous les « méchants souverainistes », qui veulent bonifier la loi 101, seraient en fait de dangereux « dictateurs » en puissance.
Et tout cela ne serait en fait que la pointe de l’iceberg. Les grandes éminences grises de la droite et de l’extrême-droite, tels les Richard Martineau et les Éric Duhaime de ce bas monde, se sont ensuite jetés dans l’arène pour dire combien cela montrait en même temps l’importance de dégraisser de manière massive l’appareil d’État, parce que, dans le fonds, cela prouvait ce qu’eux disent depuis longtemps, soit le fait que l’État, dans une très large mesure, ne faisait que gaspiller les deniers publics.
Mais il y a un hic avec tout cela ...
Le problème, et c’est finalement le journal Le Devoir qui fit sortir au grand jour le pot aux roses, réside dans le fait que la plainte déposée à l’origine par un simple citoyen, et de laquelle toute l’affaire commença supposément à éclater, n’avait rien à voir avec le fait d’utiliser ou non des mots italiens dans un menu de restaurant.
La plainte d’origine portait plutôt sur le fait que ce restaurant utilisait aussi des menus uniquement en anglais et en italien, mais sans un seul mot en français, et que ce fameux citoyen s’était justement fait donner un tel menu. Vous conviendrez avec moi que ce n’est pas tout à fait la même chose.
Là où les choses se corsent encore plus, en même temps, est le fait que même l’agent qui alla par la suite vérifier les dires du citoyen, n’a finalement eu que bien peu à dire sur la suite des choses. Vous trouverez ici une copie d’une lettre, datée du 4 mars 2013, signée par la présidente du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) [[(1)]], Lucie Martineau, et qui était adressée à la ministre responsable de la loi 101, Diane De Courcy. On y apprend, entre autres choses que ceux que les médias ont appelés comme étant des « inspecteurs », incluant l’agent qui est finalement allé au restaurant Buonanotte, n’ont vraiment aucun pouvoir décisionnel; leur seul rôle étant de se déplacer pour recueillir des informations à la suite d’une plainte. De retour à leur bureau, ils transmettent ces renseignements à leur supérieur. Un point c'est tout.
Poursuivons ...
Poursuivons dans la même veine. En tant que membre de la Société St-Jean Baptiste de Montréal (SSJB-M) [[(2)]] , j’ai moi-même été impliqué dans le dépôt, auprès de l’OQLF, au cours des derniers 12 mois, de près de 500 plaintes portant toutes sur différentes manifestations de non-respect de la loi 101, dans les quartiers du Nord de Montréal. Cela touchait notamment les circonscriptions de l’Acadie et de St-Laurent, soit celles qui sont toujours détenues par madame Christine St-Pierre (dans le cas d’Acadie) – elle fut elle-même ministre dans l'ancien gouvernement de Jean Charest et alors responsable de l’application de la loi 101 -- , et par Jean-Marc Fournier, l’actuel leader intérimaire des libéraux (et qui est pour sa part député de St-Laurent).
Or, après un an, seule une fraction de ces plaintes a été même regardée par l'OQLF, et dans la plupart des cas, la décision prise fut … de rien faire. En d’autres termes, l’OQLF brillait jusqu’à récemment par son immobilisme en matière de gestion des plaintes. Encore hier, je recevais un avis de l'OQLF me disant qu'une des plaintes que j'avais moi-même rempli et déposé plus tôt en 2012, avait finalement été classée comme ne requérant plus aucune suite. Au total, de la trentaine de plaintes que j'avais moi-même déposé en 2012, seules trois ont jusqu'ici été adressées et dans chaque cas le résulat fut le même : aucune action ne sera prise.
Mais voilà maintenant que la direction de l’OQLF, dont les membres sont tous et toutes issus, pour la plupart, de nominations faites par l’ancien gouvernement Charest, faut-il le souligner, se découvre une nouvelle vocation, en cherchant de manière tout à fait maladroite à faire du zèle sur des peccadilles ... tout en continuant à délaisser des dossiers pas mal plus importants.
Mieux encore ...
Mieux encore. Ces fonctionnaires, aux acquointances plutôt libérales, vont jusqu’à inventer des plaintes ou les déforment et, par le plus parfait hasard, les lobbies anglophones de droite se mettent presqu’en même temps à dénoncer ces soit disant excès, et leurs accusations trouvent rapidement écho auprès de nos chers députés libéraux, de même que dans des journaux comme La Presse ou le Journal de Montréal. Et tout cela se produit juste avant que ne commence les auditions publiques sur le nouveau projet de loi 14, devant bonifier justement la loi 101. Voilà bien une autre bien étrange coïncidence …
La démission de la présidente de l'OQLF, madame Louise Marchand, rendue publique aujourd'hui, ne surprendra personne qui pouvait suivre depuis un certain temps ce qui se passait au sein de cet organisme. En fait, on pourrait même se demander pourquoi cela aura pris autant de temps, avant que cela se produise.
Tout cela est d’autant plus révoltant que le projet de loi 14 est dans les faits une version déjà très diluée par rapport à ce qui serait nécessaire actuellement pour contrer l’affaiblissement du français, aussi bien dans les lieux publics, que dans les lieux de travail, et même au sein des organismes publics, relevant pourtant plus directement du gouvernement.
Nulle doute qu’il s’agit encore une fois de nous ramener, tous et toutes, collectivement, sur une position encore plus défensive qu’on ne l’est déjà, de manière à préparer le terrain pour une autre offensive visant à forcer le gouvernement Marois à reculer encore plus, y compris sur le dossier de la langue, et qui se voulait jusqu’ici comme étant comme sa chasse gardée.
Sans doute cherche-t-on en même temps à s’assurer que la CAQ ne soit même pas tentée d’appuyer même en partie le fameux projet de loi 14. Juste au cas où un minimum de sens civique viendrait à surgir de la tête de François Legault.
De façon non surprenante, on remarquera enfin que les médias anglophones s’en donnent maintenant à cœur joie pour dire que le projet de loi 14 ne doit absolument pas passer, et pour se faire, ils n’hésitent pas à raconter même des mensonges assez grossiers sur ce que contient ou non celui-ci. Un exemple : le Globe and Mail [[(3)]] .
Tant qu’à y être, on pourrait aussi nous arriver avec une belle démonstration, comme quoi le Père Noel existe vraiment, mais que vous ne serez pas sur sa liste de Noel, à moins de montrer patte blanche et de faire le serment comme quoi vous n’êtes pas un ce ces « dangereux séparatistes ».
Et que dire de l'attitude du PQ ...
Le seul dernier problème avec tout cela réside dans le fait que le Père Noel n’existe pas et que nous sommes en même temps assez nombreux à le savoir...
L'attitude de la direction du PQ, face à toute cette manipulation, est tout autant questionnable. On est bien loin de l'époque de 1995, alors qu'on était en pleine campagne référendaire et que le PQ se tenait pas mal plus debout face aux pressions en tout genre qui pouvait surgir d'un peu partout. Ce n'est pas comme aujourd'hui. À l'époque, le Québec était passé à deux doigts de réussir sa souveraineté.
Aujourd'hui, les choses ont bien changées et on est en droit de se demander comment un parti comme le PQ, avec les positions qu'il prend (ou ne prend pas), peut même encore prétendre pouvoir être le " seul " véhicule par lequel le Québec pourra finalement devenir indépendant. Heureusement qu'il y a maintenant d'autres partis politiques pour mener ce combat et qui, faut-il l'espérer, pourront et devraient prendre beaucoup plus de place sur l'échiquier politique.
Tout cela est d'autant plus frustrant qu'il est maintenant établi que les libéraux ne veulent pas vraiment d'élections, en tout cas, pas avant 2014, et que toutes leurs menaces de faire tomber le gouvernement sont du vent. Tout le monde le sait. Dans les médias, les commentaires le répètent, mais le PQ continue d'avoir peur de ... sa propre ombre, multiplie les flirts avec les idées de droite, et relègue de plus en plus de ses propres engagements, à un point où cela commence à devenir carrément indécent.
La publication aujourd'hui même, date de la Fête internationale des femmes, des résultats de la rencontre que les représentantes du Collectif 8 mars avaient hier avec la première ministre, Pauline Marois, et sa ministre Agnès Maltais, sommes toutes assez maigres, en font une fois encore foi.
Il est hors de tout doute que si nous avions actuellement, à la tête du gouvernement, et du mouvement souverainiste, plus de gens de la trempe d'Hugo Chavez, les choses seraient passablement différentes.
***
(1) : Le SFPQ est un des nombreux organismes syndicaux ayant donné leur accord pour former avec le Mouvement Québec Français (MQF) et la SSJB-M, une large coalition qui s’appelle les Partenaires pour un Québec Français (PQF). En surplus du SFPQ, en font également partie la CSN, la FTQ, la CSQ, ainsi que plusieurs autres organisations syndicales. Leur plate-forme est très intéressante à lire. Nous vous en recommandons la lecture.
(2) : En plus d'être le chef du Parti communiste du Québec (PCQ), André Parizeau est également secrétaire, au sein du Comité de direction de la section Nicolas Viel de la Société St-Jean Baptiste de Montréal, dans le nord de Montréal. Tout le travail de collecte et de dépôt des plaintes mentionnées dans ce texte fut coordonné par le vice-président de la section Nicolas Viel, Jean Archambault.
(3) : pour plus de détails, cliquez ici pour lire un texte à ce sujet, signé par Pierre Dubuc de l'aut'journal.

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Chef du Parti communiste du Québec (PCQ), membre fondateur de Québec solidaire, membre du Bloc québécois, et membre de la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal (SSJBM)





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mars 2013

    Beaucoup de vérités et de justesse dans votre texte, monsieur Parizeau!
    Permettez-moi quand même cette précision: En ce qui concerne ce que certains ont malicieusement appelé le Pastagate, ce n'est pas le journal le Devoir (1) qui a fait éclater la vérité, mais bel et bien un article (2) de monsieur Laurent Desbois, intitulé ''Menus de Pasta, une arnaque vicieuse de la Gazette, en date du 26 février 2013 , paru ici même dans la Tibune Libre de Vigile. En effet, l'article de monsieur Gilles Bourgeault Côté, intitulé ''Buonanotte: La plainte originale ne portait pas sur l'italien'', était daté du 3 mars en ce qui le concerne.
    Ce qui eslt le plus désolant dans toute cette histoire falsifée, c'est de voir tous les journaux et médias anglais du Québec et du Canada la partir avec éclat et à grande vitesse et aussitôt de voir nos journaux et médias français du québec prendre un malin plaisir à la répéter jusqu'à satiété comme si c'était la pure et seule vérité : Imaginez, après toute cette merde qui a déferlé sur l'Office, le P.Q, la loi 101, etc, et qui s'est répandue à travers le monde comme un feu de poudre en quelques jours, il aura fallu 5 jours à un journaliste du Devoir pour découvrir la vérité alors qu'un simple intervenant régulier sur Vigile en avait fait part au public presqu'à l'instant même où toute cette histoire est apparue et encore pire, la plupart des autres journaux et médias francophones continuent de carburer à l'histoire, telle qu'elle nous a été présentée à l'origine, en faisant tout comme si la vérité ne nous avait jamais été communiquée par Laurent Desbois et par la suite par le Devoir: Comment, dans ces conditions, pouvons-nous justement et avec efficacité défendre les intérêts du français et du peuple issu de la Nouvelle-France ? Alors que du côté médiatique anglais tout est constamment mis en place pour mal faire paraître le Québec, sa loi 101, leurs citoyens francophones descendants de la Nouvelle-France, ces médias anglais reçoivent assez réguìièrement l'appui des médias français du Québec dans leur entreprise. Comment voulez-vous, dans de telles conditions, défendre et protéger valablement ce que vous êtes et vos intérêts avec de tels pleutres et insigifiants. Je peux vous assurer d'une chose, si c'était les Québécois de langue française qui attaqueraient de façon aussi malicieuse, sounoise et vicieuse le Canada anglais, ce serait le tollé unanime dans la presse et les médias anglais du Canada, et que ce ne serait pas comme avec nos médias français du Québec bons-ententistes, qui puent l'aplatissement, l'aplanventrisme et la collaboration. Comment faire dans une tel contexte pour ne ne pas voir saborder tous les efforts que nous faisons por protéger et défendre les intérêts du Québec et de son peuple?
    1) www.vigile.net/MENUS-DE-PASTA-UNE-ARNAQUE
    2) http://www.ledevoir.com/politique/quebec/372332/buonanotte-la-plainte-originale-ne-portait-pas-sur-l-italien
    S.V.P.: S'il y a eu, par mégarde, un commentaire précédent du même type, le détruire car le 2ième lien l'accompagnant, qui n'était pas fonctionnel, a été corrigé depuis par ce deuxième commentaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mars 2013

    Beaucoup de vérités et de justesse dans votre texte, monsieur Parizeau!
    Permettez-moi quand même cette précision: En ce qui concerne ce que certains ont malicieusement appelé le Pastagate, ce n'est pas le journal le Devoir (1) qui a fait éclater la vérité, mais bel et bien un article (2) de monsieur Laurent Desbois, intitulé ''Menus de Pasta, une arnaque vicieuse de la Gazette, en date du 26 février 2013 , paru ici même dans la Tibune Libre de Vigile. En effet, l'article de monsieur Gilles Bourgeault Côté, intitulé ''Buonanotte: La plainte originale ne portait pas sur l'italien'', était daté du 3 mars en ce qui le concerne.
    Ce qui eslt le plus désolant dans toute cette histoire falsifée, c'est de voir tous les journaux et médias anglais du Québec et du Canada la partir avec éclat et à grande vitesse et aussitôt de voir nos journaux et médias français du québec prendre un malin plaisir à la répéter jusqu'à satiété comme si c'était la pure et seule vérité : Imaginez, après toute cette merde qui a déferlé sur l'Office, le P.Q, la loi 101, etc, et qui s'est répandue à travers le monde comme un feu de poudre en quelques jours, il aura fallu 5 jours à un journaliste du Devoir pour découvrir la vérité alors qu'un simple intervenant régulier sur Vigile en avait fait part au public presqu'à l'instant même où toute cette histoire est apparue et encore pire, la plupart des autres journaux et médias francophones continuent de carburer à l'histoire, telle qu'elle nous a été présentée à l'origine, en faisant tout comme si la vérité ne nous avait jamais été communiquée par Laurent Desbois et par la suite par le Devoir: Comment, dans ces conditions, pouvons-nous justement et avec efficacité défendre les intérêts du français et du peuple issu de la Nouvelle-France ? Alors que du côté médiatique anglais tout est constamment mis en place pour mal faire paraître le Québec, sa loi 101, leurs citoyens francophones descendants de la Nouvelle-France, ces médias anglais reçoivent assez réguìièrement l'appui des médias français du Québec dans leur entreprise. Comment voulez-vous, dans de telles conditions, défendre et protéger valablement ce que vous êtes et vos intérêts avec de tels pleutres et insigifiants. Je peux vous assurer d'une chose, si c'était les Québécois de langue française qui attaqueraient de façon aussi malicieuse, sounoise et vicieuse le Canada anglais, ce serait le tollé unanime dans la presse et les médias anglais du Canada, et que ce ne serait pas comme avec nos médias français du Québec bons-ententistes, qui puent l'aplatissement, l'aplanventrisme et la collaboration. Comment faire dans une tel contexte pour ne ne pas voir saborder tous les efforts que nous faisons por protéger et défendre les intérêts du Québec et de son peuple?
    1) www.vigile.net/MENUS-DE-PASTA-UNE-ARNAQUE
    2) http://www.ledevoir.com/politique/quebec/372332/buenanotte-la-plainte-originale-ne-portait-pas-sur-l-italien