Dans sa chanson, Le train du nord, Félix Leclerc chante ces mots prémonitoires, je cite:
« Oh ! le train du Nord ! / Tchou, tchou, tchou, tchou, / Le train du Nord
Au bord d’un lac, / des p’tites maisons / Ça vire en rond…
Le train du Nord / C’est comme la mort / Quand y’a personne à bord. »
Les nouvelles nous apprennent que ce train de marchandises, transportant des produits pétroliers, était sans conducteur lors du déraillement. Une telle situation dépasse l’imagination du monde ordinaire mais pas celle de Félix Leclerc. Nous sommes donc en présence d’une erreur humaine finale et de plusieurs erreurs humaines en amont.
Espérons que ce grave accident causera peu de décès et d’accidentés et que le moral des survivants de Lac Mégantic leur fera découvrir la vie sous un meilleur jour.
Devant une telle situation, quelle déclaration porteuse la présidente de la Fédération des Chambres de commerce du Québec, Madame Françoise Bertrand, fera-t-elle pour camoufler et excuser les limites, les erreurs de l’entreprise privée ici impliquée ?
Devant les discours aveugles des chevaliers de l’entreprise privée, les tenants du néo-libéralisme, les impuissants devant les délocalisations d’entreprises qu’ils réalisent eux-mêmes derrière des portes closes, les dénigreurs de la fonction publique, ceux qui pensent que l’État doit rétrécir à son plus petit commun dénominateur, comment expliquez-vous cet accident grave qui aurait pu être évité ?
Comme dans le cas de l’accident à la centrale nucléaire Three Mile Island, réacteur no 2 le 28 mars 1979, cet accident a été causé par une erreur humaine. C’était une réacteur tout neuf en opération depuis à peine quelques mois. Selon un rapport d’enquête que j’ai lu, il a été établi que la compagnie privée (un consortium de 3 entreprises dont NY Edison) opératrice de cette centrale, n’avait pas donné de formation adéquate à ses techniciens. Pour quelles raisons cette économie de formation ? Si la compagnie responsable des opérations de la centrale avait investi les argents nécessaires en formation de ses techniciens, l’accident aurait été évité.
L’accident nucléaire à Tchernobyl le 26 avril 1986 en Ukraine a aussi été causée par une erreur humaine. Un gestionnaire-opérateur de la centrale, sans les connaissances scientifiques requises, a tenté une expérience de rendement «extrême» sur le réacteur no 4 et ce fut la catastrophe.
Comme par hasard, les économies d’argent en réduisant la formation des employés, les tests de rendement «extrême» sont des stratégies de gestion prisées par les administrateurs d’entreprises privées. Ils sont imbus de rendements, actions motivées par des primes au rendement. Nous évoluons ici dans le beau monde du néo-libéralisme avec des gestionnaires dont la croissance constante des profits est la principale motivation.
Pour ceux qui pensent que cela n’arrive pas chez nous, je rappelle le désastre de rendement de la Caisse de dépôt et placement du Québec pour l’année 2008, désastre soldé par une perte de 40 milliards sur 160 milliards d’actif. Vers mai 2008, le PDG Henri-Paul Rousseau démissionne, sentant la fumée du feu qui couve dans sa gestion de primes au rendement. Monsieur Rousseau a quitté le navire avant la catastrophe et comble de cynisme, le gratin de la communauté des affaires l’a applaudi lors d’une réunion de leur chapelle sous le patronage de la Chambre de commerce de Montréal.
Que feront les Chambres de commerce devant une catastrophe comme celle en cours au Lac Mégantic ? Auront-ils l’honnêteté de reconnaître que la cause de cet accident est une erreur humaine dans une entreprise privée rivée sur les profits et économisant sur les mesures préventives de sécurité, dont l’octroi des budgets de formation de ses employés ? La vérité de l’enquête sera-t-elle cachée au public encore une fois ?
Après la sortie des neuf années de gestion de privatisations en cachette du gouvernement de Jean Charest, la gestion des PPP pour des routes, des ponts, des centres hospitaliers majeurs, la privatisation des ressources naturelles, les Québécois sont épuisés devant tant de vols et de dols. Monsieur Charest, avec une rallonge salariale secrète de 75 000 $ / années, était à genoux devant les capitalistes et debout pour frapper sur les étudiants et autres manifestants durant le printemps érable. Félicitations au député Serge Cardin et aux électeurs de Sherbrooke qui ont signé le bleu de Jean Charest.
Le message qu’il faut envoyer est le suivant: il est faux de penser que la fonction publique du Québec est improductive et onéreuse et il est faux de promouvoir plus de responsabilités transférées du public au privé sous prétexte que le privé est moins onéreux que le public. Pensez-vous que la compagnie ferroviaire qui a causé cette catastrophe paiera les dommages causés ? Pour utiliser une image facile, quand on roule sur le fer, on n’a pas un rond pour payer les dommages causés à tiers. Encore une fois, on socialisera les pertes qui seront payées par le peuple.
Dire que Françoise Bertrand, présidente de la Fédération des Chambres de commerce du Québec, dans le dossier de la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2, lançait l’idée de confier l’opération de Gentilly-2 à l’entreprise privée. Dans le dossier de la catastrophe ferroviaire du Lac Mégantic, quelle brillante suggestion émergera du bureau de la présidente Bertrand ? Nous attendons une suggestion qui ira au-delà du verni des relations publiques.
Déraillement d’un train à Lac Mégantic : erreurs humaines et entreprise privée
Notre poète national, Félix Leclerc, était visionnaire encore une fois.
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19 commentaires
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
10 juillet 2013@ A.M.
Voilà, on l’a localisé! En Suisse! Les manipulateurs de l’argent sale, du chocolat esclavagiste de Nestlé’s qui possède nos chaînes d'épicerie. Et il est coriace : l’insulte ne l’arrête pas : « Avant d’affirmer des énormités de ce genre renseignez-vous. »
Dévie le sujet : pour la Suisse, on référait au fluor, pour les éoliennes, on comptait sur son ouverture d’esprit : Espagne sur les dunes. Danemark, au large, sans interférer avec la population. Parlant de petit pays, modèle pour les gens inventifs pas accrochés au « passé qui nous a faits » C’est fini!
Là où il nous rejoint cependant dans son délire :
qui est pret a renoncer ?
A sa voiture (il vit parfois dans un coin ou on ne peut vivre SANS voiture...)
Aux vacances dans le sud
A son ordinateur portable
A son telephone portable
A sa maison individuelle pour des logements collectifs ?
Aux fraises de Californie l’hiver et aux kiwis d’Australie
etc, etc, etc...
A la fin des distractions imbéciles (karting, ski-doo, courses automobiles, bateaux et motos a gogo, équipes de sport professionnelles, etc)
A la fin de l’étalement urbain sans limite, des chalets dans les Laurentides ou ailleurs...
QUI ? Je réponds MOI, donc, une foule de Québécois futuristes.
Cet agent double connaît bien les méthodes de la guerre :
Voir sur Vigile, Meunier Propagande de guerre :
les 5 principes de la propagande de guerre. Sans aucun doute, ils s’appliquent au combat pour/contre la fluoration de l’eau potable. À vous de juger. 1. Occulter les intérêts économiques : dans le cas de la fluoration, les lobbies du sucre et de la construction des infrastructures de fluoration (…) sont des acteurs clés. 2. Cacher l’histoire et ce qu’a fait le colonialisme : c’est dans les pays du Commonwealth qu’on trouve le maximum de zones fluorées. 3. Diaboliser : le camp des réfractaires à la fluoration vient d’être qualifié de « conspirationnistes. » 4. Inverser victime et agresseur : ce 4° élément est en route. Par le fait même de la diabolisation, des plus grands moyens financiers des « pro-fluor », les « anti-fluor » vont devenir les agresseurs ; les empêcheurs des pouvoirs publics à offrir une prévention supposée sécuritaire à la carie dentaire. 5. Monopoliser et empêcher le débat : à quand une loi spéciale qui interdira toute publication évoquant les dangers de la fluoration ? La liberté de presse est déjà en train de se faire éroder ! En attendant de se faire museler par une loi spéciale, nous devons poursuivre la “guerre de l’information”. Car ce sont l’ignorance et la désinformation qui tuent !
Citoyens réveillez-vous ! Ne vous laissez pas endormir ! Restez maître de votre santé, de votre corps !
M. Le Hir, je vous le laisse!
Archives de Vigile Répondre
10 juillet 2013@Alain Maronani
En répondant à votre questionnaire, je sais que je suis un marginal.
D'ailleurs, mes collègues me prennent pour un fou.
En vivant ainsi, j'expérimente une vie en dehors des normes de l'American Dream. C'est intentionnel à ce stade-ci. Un défi que m'a lancé par un Sénégalais 22 ans plus tôt.
Et le pire est que je suis heureux. Sans pilules.
Archives de Vigile Répondre
10 juillet 2013@AM
*A sa voiture (il vit parfois dans un coin ou on ne peut vivre SANS voiture...)
OK, la voiture est un privilège révocable. L'utilité dépend surtout de la profession. En campagne, on retourne aux charrettes et chevaux ou mules. Je vis sans voiture, mais aussi sans dépendance aux bus, aux taxis et aux proches.
*Aux vacances dans le sud
OK
*A son ordinateur portable
Je pèche, mais je ne renouvelle pas le mien même si le cadre de l'écran a perdu une section de plastique.
*A son telephone portable
OK, mais à part sa fabrication, il consomme rien en fossile et peut être alimenté par une plaque photovoltaïque
*A accepter de limiter la médecine de pointe
C'est déjà assez dur de se trouver un médecin personnel.
Pour les matières plastiques, ils peuvent être remplacés par des résines. Henry Ford avait déjà fabriqué une voiture fait de résine de cannabis.
*A sa maison individuelle pour des logements collectifs ?
Je vis bien dans un sous-sol. Pas d'air climatisé. J'ai remplacé les ampoules par des spiralés. Je préfère le balai à l'aspirateur (J'en ai un). Pas de lave-vaisselle, mais la buanderie est dans la cuisine. Mon frigidaire a une quarantaine d'années. Mon four aussi. (transmission familiale) J'avais une télé du même âge, mais j'ai préféré libérer une place
*Aux fraises de Californie l’hiver et aux kiwis d’Australie
etc, etc, etc...
Les Kiwis d'Australie ? NZ, Chine, Italie
Les prix feront en sorte que l'on évolue. Des serres pour rallonger les périodes de culture.
*A l’abandon des régions trop éloignées, le manque d’énergie ne permettant plus de les maintenir ouvertes...
Parlez pour vous. Ceux qui sont prêts à vivre comme nos aïeux isolés, le feront.
*A la disparition du transport aérien pour tous, sans limite.
OK. On évite les crashs. Le Concorde fut une stupidité.
D'ailleurs, passer à la fouille, c'est se faire violer.
*A la fin des distractions imbéciles (karting, ski-doo, courses automobiles, bateaux et motos a gogo, équipes de sport professionnelles, etc)
OK, Byebye la dégénérescence. Le skidoo restera utile pour la campagne. C'est une moto d'hiver. Bien sûr qu'on passera aux skidoo électriques.
On retourne au voilier, au canoé ou à la chaloupe.
*A la fin de l’étalement urbain sans limite, des chalets dans les Laurentides ou ailleurs...
Êtes-vous un membre de Projet Montréal ?
La fin de Suburbia. Je m'y prépare. C'est drôle qu'en fouillant les concepts, j'y trouve des origines populistes et un développement qui remontent au mouvement de retour à la terre, au distributivisme, et à une redéfinition de l'urbanité des années 20 et 30 en Allemagne.
Alain Maronani Répondre
9 juillet 2013Ougho...
"La Suisse et les petits pays européens que vous connaissez refusent le chant des sirènes de la richesse gluante. Ils refusent la fluoration de l’eau (que vous avez cru lire dans mon mémo) et les pipelines à courte vue. On y voit des immensités d’éoliennes, ça vous dit rien ?.."
Des immensités d'éoliennes en Suisse ? OU ?
Je suis a Lausanne et connait parfaitement l'ensemble de la Suisse. J'ai du rater quelque chose...La Suisse est un pays qui ne dispose que de peu de place, regardez une carte.
La Suisse est justement un pays qui a de l'hydro-électricité mais est parmi ceux qui sont le plus dépendant pour son énergie, du pétrole, pas de solaire, etc..
Promenez-vous sur l'axe Geneve-Lausanne, voyagez a Berne ou a Zurich et vous allez comprendre...sans parler de la pétrochimie suisse ou du secteur pharma qui dépendent totalement du pétrole...
Rien a voir avec vos ventilateurs...
Avant d'affirmer des énormités de ce genre renseignez-vous.
Alain Maronani Répondre
9 juillet 2013Ougho St Pierre
"Le hâbleur qui claironne : « Les pipelines restent le moyen de transport le plus sur pour le qaz et les produits pétroliers. "
Le hableur est bien plus informé que vous ne l'etes....
Regardez ici pour les statistiques (accidents, victimes) des différents modes de transport des produits pétroliers avant d'étaler vos préjugés et votre méconnaissance totale du sujet...
http://www.manhattan-institute.org/html/ib_23.htm#.Udz-zsV6kSk
Documents et statistiques (en anglais) depuis 1992...
Revenez sur terre le gouvernement du PQ a RAISON sur ce sujet, ne vous en déplaise.
@Dery
Au moins vous ne croyez pas aux solutions miracles comme bien d'autres intervenants.
Un changement de mode de vie dramatique pourrait nous permettre de changer les choses mais parmi tous ces pourfendeurs du SYSTEME, dans Vigile, qui nous expliquent que le pétrole c'est atroce, pas ca au Québéc, qui est pret a renoncer ?
A sa voiture (il vit parfois dans un coin ou on ne peut vivre SANS voiture...)
Aux vacances dans le sud
A son ordinateur portable
A son telephone portable
A accepter de limiter la médecine de pointe
A sa maison individuelle pour des logements collectifs ?
Aux fraises de Californie l'hiver et aux kiwis d'Australie
etc, etc, etc...
A l'abandon des régions trop éloignées, le manque d'énergie ne permettant plus de les maintenir ouvertes...
A la disparition du transport aérien pour tous, sans limite.
A la fin des distractions imbéciles (karting, ski-doo, courses automobiles, bateaux et motos a gogo, équipes de sport professionnelles, etc)
A la fin de l'étalement urbain sans limite, des chalets dans les Laurentides ou ailleurs...
QUI ?
A plus long terme, une centaine d'années, a moins d'un miracle ou d'une avancée technologique foudroyante, sous l'influence de la disparition du pétrole, de la dégradation des conditions climatiques, de l'augmentation de la population, nous allons vers un écroulement de la population mondiale, vers 2100, probablement il ne restera guere plus de 1 milliard d'habitants sur cette planete, nous serons aux chiffres de 1945, plus ou moins 600.000 ou 800.000 habitants pour le Québec...si tout va bien.
Etudes et références sur demande.
C'est le pétrole qui nous as fait ce que nous sommes, depuis le milieu du 19 ième, en plus et en moins, qui a permis notre niveau de vie, des avancées considérables et des conflits sans fin, refuser cette réalité et prétendre que la ou les solutions sont au coin du bois sans tout changer relève de l'opération du St-Esprit...
Et le Québéc ou le Canada ne peut faire ceci tout seul...
Archives de Vigile Répondre
9 juillet 2013Pour le dihydrogène, c'est la loi d'entropie. Il faut l'électrolyse à partir d'une source libre qui se perdrait autrement. La méthode actuelle est plutôt la fracturation du méthane, ce qui nécessite du gaz naturel.
L'éolien ne produit pas sur demande, mais il peut toujours servir...comme pour produire de l'hydrogène. Son hic est le déploiement sur les grands espaces qui peut limiter.
La biomasse peut servir sans être la panacée.
L'éthanol. Peut-être de la culture en serre dans le Grand Nord pour résoudre le problème. Peut-être des cultures hydroponiques sur des plateformes en mer..
Je ne veux pas trop vous disputer là-dessus, mais que faites-vous pour résoudre ce problème ?
J'utilise déjà un vélo pour mes déplacements. Je n'utilise aucun séchoir à cheveux.
Dois-je me prémunir d'un vélo intérieur branché sur une génératrice pour activer mon ordi ?
Accepter le pétrole tel quel, c'est se résigner à une progression asymptotique des coûts de l'énergie, brisée par une succession de crises systémiques.
Si tout le monde se déplace en voiture, la congestion nous condamne ultimement à l'immobilisme.
Combien de mes voisins dois-je tuer pour maintenir un niveau de vie confortable ?
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
9 juillet 2013@ M. Déry,
Vous aviez écrit : « On a beau souhaiter être un pays vert… »
J’ai répondu : « c’parc’que... on s’rait chez-nous, là, hein ?... » (au conditionnel)
Vous prenez la peine de répondre (sans lire?) : « Officiellement, nous ne sommes pas souverains.
Les voies ferrées relèvent de la juridiction fédérale et nous sommes soumis aux accords de libre-échange. » (hors d’ordre)
Les accords seraient tous à négocier!
@ A.M.,
Le ton prétentieux étant insupportable, je me limiterai à dire qu’il faut voir plus loin que sa prochaine tank à gaz.
Dès avant le harnachement de La Romaine, une minuscule cohorte de libérateurs d’énergie a démontré qu’un petit kilomètre carré défriché dans la forêt à côté du chantier asséchant la rivière pouvait accueillir assez d’éoliennes pour produire l’énergie équivalente, sans bousiller de rivière à saumon. Voir le film Chercher le courant.
Le hâbleur qui claironne : « Les pipelines restent le moyen de transport le plus sur pour le qaz et les produits pétroliers. » affiche sa crédulité envers la secte de l’hydre de l’ÉCONOMIE qui combat l’ÉCOLOGIE. Quand des populations se libèrent de cet esclavage, ils s’ouvrent aux champs de recherche qui ont toujours été bloqués par les tyrans de l’or noir. La Suisse et les petits pays européens que vous connaissez refusent le chant des sirènes de la richesse gluante. Ils refusent la fluoration de l’eau (que vous avez cru lire dans mon mémo) et les pipelines à courte vue. On y voit des immensités d'éoliennes, ça vous dit rien?...Dès 1970, on y voyait des cueillettes sélectives de recyclage, qu’on n’a pas encore à Montréal à cause des chantres du pétrole sans fin.
On parle ici pour les générations à venir. Nous, c’est déjà foutu!
Archives de Vigile Répondre
9 juillet 2013@O,
Officiellement, nous ne sommes pas souverains.
Les voies ferrées relèvent de la juridiction fédérale et nous sommes soumis aux accords de libre-échange.
Ce pourrait être pire.
Google NASCO Corridor, NAFTA Superhighway
Alain Maronani Répondre
8 juillet 2013@O
"Votre liste des choix est coupablement silencieuse sur la créativité du Québec envers l’énergie verte. En même temps que se développeraient les sources d’électricité alternatives, les moyens de locomotion publique comme privée peuvent arriver à réduire l’usage des énergies sales à la marge."
Ben voyons...
Faites moi une liste des energies vertes alternatives...que je puisse rire...
Une petite liste
Hydrogene, necessite plus d'énergie pour la produire que ce qui est consommable...
Biomasse, cellulose ou autre, inutilisable
Ethanol nécessite + d'énergie que ce qui est récolté, ne peut exister sans subventions, quantité d'eau nécessaire, la production se fait au détriment de l'alimentation.
Eolien ne permet pas de faire fonctionner nos sociétés, production imprévisible, nécessite aussi beaucoup d'énergies fossiles (productions et installations, entretiens, etc)
J'attends avec impatience vos exemples québécois, ou autres.
les moyens publics ou privé de transport nécessitent AUSSI beaucoup d'énergies fossiles et les reveurs qui pensent que les autobus électriques ou les voitures électriques sont au coin de la porte devraient réviser leurs copies.
Les pipelines restent le moyen de transport le plus sur pour le qaz et les produits pétroliers.
Le pétrole a une entropie de 9 pour 1 ce qu'aucune autre source énergétique ne peut atteindre.
Pour l'anonyme qui me parle de l'eau j'imagine qu'il fait le plein de sa voiture au robinet de sa cuisine....
Les énergies fossiles sont avec nous pour longtemps, il n'y a pas de substitut économiquement compétitif, etc...
le gouvernement actuel le comprend bien et malgré les braiements des écolos inconscients de service, va autoriser le transport par pipeline.
Archives de Vigile Répondre
8 juillet 2013@ Alain Maronani
Il va falloir choisir...ou pas...d'eau potable peut-être?(comme en aval de Mégantic)
Je préfère un bon verre d'eau!
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
8 juillet 2013M. Déry,
...eh... c'parc'que... on s'rait chez-nous, là, hein?...
On leur dirait: "Vous voulez passer? Alors vous passez pas ici... vous passez là!! Et ça coûte tant!!"
Ça mettrait fin au temps des p'tits pains!
Archives de Vigile Répondre
8 juillet 2013On a beau souhaiter être un pays vert, mais peut-on interdire le transport de matière pétrolière sur nos routes ou chemins de fers vers les autres provinces ?
Le train était chargé de pétrole de schiste pour la raffinerie d'Irving Oil. Je doute que les pipelines actuels puissent transporter sécuritaire du pétrole schisteux, même si on disposait de l'inversion, à cause du contenu sulfureux.
D'ailleurs, le transport ouest-est est sans doute plus urgent que le pipeline Keystone de Transcanada.
http://www.businessinsider.com/us-needs-an-east-west-pipeline-2012-3
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
8 juillet 2013@ A Maranoni,
Ce message porte les empreintes mêmes des implacables agents terroristes du "je vous avais prévenus"! Il n'est plus interdit de croire que les promoteurs de l'énergie fossile à tout prix sont capables des pires catastrophes pour faire avaler leur rhétorique criminelle. La fin justifie les moyens.
Votre liste des choix est coupablement silencieuse sur la créativité du Québec envers l'énergie verte. En même temps que se développeraient les sources d'électricité alternatives, les moyens de locomotion publique comme privée peuvent arriver à réduire l'usage des énergies sales à la marge.
Notre gouvernement (qui cherche sa marque) a beau jeu de se distinguer ainsi de la masse et de se faire modèle de développement pour les autres.
Alain Maronani Répondre
8 juillet 2013Les gens qui s'opposent a la construction de pipelines modernes viennent d'avoir leur réponse...
Au lieu d'utiliser des réseaux antiques qui traversent les villes, il serait surement plus judicieux de mettre en place des réseaux modernes de transport par pipeline.
Pas la peine de parler d'économie québécoise verte tant et aussi longtemps que notre consommation TEP par habitant est parmi les plus élevées du monde (avant les USA).
Il va falloir choisir
Transport par train
Transport par pipeline
Transport par le St-Laurent avec des tankers
Exploitation gaz et pétrole de schiste
ou pas de voitures, de produits pharmaceutiques, de plastiques, etc...
La bonne conscience gratuite a des limites, prétendre que nous voulons disposer d'énergie bon marché sans limite, et rester a l'écart de tous nos partenaires n'est pas possible.
Archives de Vigile Répondre
8 juillet 2013On ne sait pas combien de morts y aura que deja la machine a pipeline est amorcée avec Jabi(y)etc de la radio poubelle 98.5 .Le pétrole a pipeline est plus cher , Harper fais ses condoléances,feu dans une locomotive a Nantes 2 heures avant le désastre , pas de chauffeur dans la locomotive, pis cest pas une patante a gosse de l’argent. Pas un complot une erreur
humaine, préméditée. Ça me fait penser a une commission d’enquête ou le ministre Mckay ,bras droit de Harper, siégeait
les personnes enquêtées étaient les propriétaires de
Coke-a-cola, pour avoir tuées 8 tètes des syndicats en Amérique du sud tout ça pour du coke,imaginez pour du pétrole maintenant, jusqu'ou iront-ils. Déprimant, vraiment ou est-ce qu'on s'en va.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
7 juillet 2013Voir l'article de Yves Boisvert de La Presse aujourd'hui: il ne s'agit pas d'un accident, mais de négligence criminelle.
Cette bombe sur rail était arrêtée à quelques kilomètres de Lac-Mégantic, en proie aux flammes, que des pompiers ont vaguement contrôlées. Pendant que tout le monde avait le dos tourné, le convoi a dévalé la pente, en accélérant par la gravité, sans "erreur humaine" à bord!
Les enquêteurs diront que les freins à main étaient serrés!
Il y avait eu un autre déraillement dans cette région, à Frontenac, récemment. Il y a eu à Fairfield, Maine, tentative d'arrêter un train portant du Fracturé vers les raffineries de Irving N.B. Il y a eu déraillement à St-charles de Bellechasse le 25 février 2010. Autre en 2005 aileurs, en 1975 à Laurier Station...
Ça commence à BIEN faire, diraient les Français. Mme Marois, cessez de bâillonner la ministre des richesses naturelles! C'est un pays qu'il nous faut, et il doit être VERT !
Jean-Claude Pomerleau Répondre
7 juillet 2013Les citoyens du Maine, USA,ont organisés une protestation contre le transport du pétrole par train le 27 juin 2013!!!! Une semaine et demi avant le drame du Lac Mégantic, QC
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ouXdxhK7bpg
Ici, au Québec, les survivants pourront se mobiliser et aller donner leurs opinions devant la Commission
http://consultationenergie.gouv.qc.ca/
pour clarifier une question importante :
1- Sur le pouvoir du Québec de dire NON au passage sur son territoire de pétrole transporté par train et qui n'est pas destiné à la consommation local.
...
JCPomerleau
Archives de Vigile Répondre
7 juillet 2013"Les nouvelles nous apprennent que ce train de marchandises, transportant des produits pétroliers, était sans conducteur lors du déraillement."
Cela va probablement alimenter les tenants de la théorie du complot.
Depuis le début de ce siècle, il arrive tellement de choses difficiles à croire, la première étant le récit des attentats du 11 septembre 2001.
Cherche-t-on à détourner l'attention du public constamment d'une nouvelle à l'autre?
Le fait demeure que les élites sont prêtes à tout pour perpétuer le Système.
Jean-Claude Pomerleau Répondre
7 juillet 2013La rationalisation des coûts de mains d'euvres :
(...)
“We did not have the full technical capabilities, the remote control equipment, to do it sooner,” he said, “and obviously if you are running two men on a crew and switch to one man, you’re saving 50 percent of your labor component.”
The move isn’t winning universal acclaim. One Pan Am Railways engineer, Jarod Briggs of Millinocket, said he was among several former MMA workers who left the rail service over the last few years because of the changeover, which they believe is unsafe.
“So much could happen in a 12-hour shift on one of these trains, such as a washed-out track, downed trees or mechanical failure,” Briggs said Friday. “What if the engineer onboard were to encounter a medical problem? Who is going to know about it?
“If there is a fire engine or an ambulance needing to get by a train or an [activated] crossing when that happens, it could take hours,” he added.
Partially in response to remote-control systems, the state of Wisconsin in 1997 passed a law requiring two-man crews aboard all railroad locomotives, Briggs said.
(...)
http://bangordailynews.com/2010/05/28/news/mma-railway-using-remote-control/
JCPomerleau