En politique, il est préférable de bien connaître ses adversaires

Dominique Anglade, candidate pressentie à la chefferie du PLQ

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Tribune libre

En politique, il est préférable de bien connaître ses adversaires. Or, il appert que plusieurs bruits circulent à l’effet que Dominique Anglade serait pressentie pour devenir la future chef du Parti libéral du Québec (PLQ). Aussi ai-je voulu en savoir davantage sur la députée du comté de Saint-Henri-Sainte-Anne.


Dominique Anglade détient un MBA de HEC Montréal et un baccalauréat en génie industriel de l'École Polytechnique de Montréal. Elle débute sa carrière à l’âge de 22 ans chez la multinationale Procter & Gamble et Nortel où elle est rapidement promue chef d’un département d’opérations, dirigeant plus d’une centaine d’employés. De 2000 à 2004, elle travaille chez Nortel Networks où elle s’occupe de la gestion stratégique de la chaîne d’approvisionnement et des prévisions globales de marché.


Par la suite, elle travaille pendant sept ans, de 2005 à 2012, chez McKinsey, une firme canadienne de consultants en gestion des affaires qui œuvre dans les villes de Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver. Elle y oeuvre, notamment, au redressement d’entreprises en difficultés. Avant de faire le saut en politique en 2012, Dominique Anglade était présidente-directrice générale de Montréal International, un poste qu’elle occupait depuis deux ans.


Finalement, elle fait le saut en politique en 2012 alors qu'elle devient présidente de la Coalition avenir Québec. Elle est élue députée de la circonscription de Saint-Henri-Saint-Anne sous la bannière libérale en 2015. Ministre de l’Économie dans le gouvernement Couillard à partir de 2016, elle est nommée vice-première ministre le 11 octobre 2017.


Le site du Parti Libéral du Québec souligne que Dominique Anglade a été très engagée au niveau communautaire pendant une vingtaine d’années.  Elle a siégé au conseil d’administration de plus d’une quinzaine d’organisations, dont Centraide et la Fondation de l’Hôpital Sainte-Justine. Mme Anglade est aussi la cofondatrice de la fondation KANPE.  Elle a reçu plus de 25 distinctions telles que la Bourse Émérite Desjardins, remise au lauréat des MBA du Québec. L’Ordre des ingénieurs du Québec a également reconnu sa contribution exceptionnelle dans la profession à travers son engagement social.


Qualités personnelles et milieu familial


Dominique Anglade possède la réputation d’être ambitieuse, dynamique et surdouée pour faire sa place dans les rangs du PLQ. Plusieurs observateurs du milieu estiment qu’elle est dotée d’une énergie remarquable et que son désir de réussite trouve son origine dans son milieu familial, cultivé et engagé. À cet effet, rappelons que Dominique Anglade, née en 1974, est la fille d’un des fondateurs de l’UQAM, Georges Anglade, un homme politique, écrivain et géographe d’origine haïtienne et de Mireille Neptune, qui était diplomate, auteure et professeure de français.  


Dominique Anglade en avance


Une course ouverte s’annonce à la chefferie du Parti libéral du Québec, alors que la cuisante défaite électorale a laissé la formation sans dauphin désigné. «On voit qu’il n’y a pas de vedette au Parti libéral du Québec. Personne ne sort devant, sauf un peu Dominique Anglade, souligne le président de la firme Léger, Jean-Marc Léger. C’est la première fois qu’on mesure une course à la chefferie où il n’y a pas de gagnant au départ, même si celui-ci ne l’emporte pas toujours à la fin.»  Quelque 150 jours après l’élection, une majorité d’électeurs libéraux (58 %) est incapable de désigner un favori comme chef libéral, selon le sondage Léger.  L’ex-ministre de l’Économie Dominique Anglade – qui ne cache pas ses ambitions de succéder à Philippe Couillard – arrive en tête, mais avec 10 %. Dominique Anglade est suivie de près par Sébastien Proulx et Christine St-Pierre, qui obtiennent 8 % d’appuis. 


Dominique Anglade ne sera peut-être pas le dauphin désigné du PLQ… Si tel était le cas, je pourrai possiblement refaire le même exercice pour le/la chef désigné (e).


Dominique Anglade, la discrète...


"D'autre part, la discrète Dominique Anglade place ses pions depuis le moi de mai, alors que diverses sources rapportaient qu'elle s'activait en coulisses pour éventuellement prendre la place de Philippe Couillard avant même l'élection du 1er octobre 2018. Contrairement à ses adversaires potentiels, l'ex-vice-première ministre du Québec n'a presque rien dévoilé de ses plans pour conquérir la chefferie libérale, mais la force des choses fait maintenant d'elle la favorite, faute d'adversaires de calibre."


https://vigile.quebec/articles/qui-veut-sauver-le-parti-liberal-du-quebec

 


Abus de pouvoir en santé


La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec-FIQ, qui représente 76 000 professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires, estime que le temps supplémentaire obligatoire « est devenu un réel mode de gestion qui porte atteinte aux droits des professionnelles en soins et a un impact direct sur la qualité et la sécurité des soins ».


À cet effet, le 8 avril, journée de manifestations, et tel que stipulé par une juge du Tribunal administratif du travail qui a rendu une décision obligeant les infirmières à accepter, durant leur journée nationale sans heures supplémentaires obligatoires, toute demande d’heures supplémentaires obligatoires « lors de situations urgentes et exceptionnelles », « les professionnelles en soins ont voulu pouvoir choisir leur santé physique et mentale, leur vie personnelle et familiale. Elles ont voulu, comme la grande majorité de la population, vivre une journée normale de travail. Une journée où elles ne risquent pas d'être prises en otage », a expliqué la présidente de la FIQ Nancy Bédard dans un communiqué.


En ce 8 avril, les infirmières ont tenu bon et refusé d’effectuer les heures supplémentaires obligatoires, trop souvent invoquées selon elles. Une journée qui a permis de «donner un électrochoc» aux gestionnaires de la santé, d’après la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ). De fait, les gestionnaires ont dû optimiser la planification des horaires en conséquence.


«S’ils ont été capables de le faire une fois, ils sont capables de le faire tout le temps», croit la présidente de la Fédération, Nancy Bédard. La FIQ avait ordonné à ses 76 000 membres — infirmières, infirmières auxiliaires et autres professionnelles en soins — de refuser les heures supplémentaires obligatoires, à moins qu’il ne s’agisse de situations urgentes.


De son côté, la ministre de la Santé, Danielle McCann, a rappelé en point de presse que le gouvernement a pris l’engagement d’abolir le temps supplémentaire obligatoire en campagne électorale, tout en prenant soin d’ajouter qu’ « en même temps, il faut se rappeler qu’il y a une obligation éthique, déontologique des infirmières de voir à la sécurité des patients ».


À mon avis, il y urgence d’agir sur ce qui m’apparaît clairement un abus de pouvoir inacceptable de la part des gestionnaires des hôpitaux qui tiennent de façon outrancière leur personnel littéralement en otage … Dans ces circonstances, Mme la ministre, il est plus que temps de vous atteler à régler, dans les meilleurs délais, ce type de gestion inhumaine auquel sont confrontées quotidiennement les infirmières et les autres professionnelles en soins!


Ras-le-bol des infirmières...


https://www.tvanouvelles.ca/2019/02/28/les-infirmieres-en-ont-ras-le-bol-des-heures-supplementaires-obligatoires



Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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