Stéphane Martel - Montréal, le 15 août 2010 - Comment se fait-il que lors du gala de boxe de samedi dernier au centre Bell opposant le boxeur québécois Jean Pascal à l'Américain Chad Dawson, le présentateur ait présenté les deux pugilistes uniquement en anglais, balbutiant à peine quelques mots en français?
Sommes-nous rendus dociles et assimilés au point que nous n'exigions plus qu'on nous parle en notre langue sous prétexte que la plupart d'entre nous comprennent l'anglais? D'autant plus que cet événement était d'envergure internationale et qu'il représentait la Ville de Montréal, ville française, à l'étranger. Il est anormal qu'un événement se déroulant au Québec, de quelque nature qu'il soit, ne soit pas présenté d'abord et avant tout en français.
Cet affront envers les Québécois et la langue française est symptomatique d'une tendance lourde qui est de plus en plus à l'oeuvre au Québec et qui découle du fait que ces mêmes Québécois restent passifs et bonasses en n'osant plus imposer leur langue ou en n'exigeant plus d'être servis en français. Pourtant, la bilinguisation des Québécois francophones devait leur servir lorsqu'ils sont à l'étranger, non lorsqu'ils sont chez eux.
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