En ce 15 septembre 2010, la cour a décidé d’adoucir considérablement la sentence de Corbeil. De 15 mois de prison, sa sentence passe à 12 mois à faire dans la communauté. Dans son jugement, il est rappelé que lorsque M. Corbeil était conseiller municipal à la ville d’Anjou il fut recruté par le PLC-Q pour devenir coordonnateur pour ensuite devenir directeur général. Il exerce ses fonctions en étroite collaboration avec M. Joe Morselli au niveau du comité des finances et du programme des commandites qui relevait du ministère dirigé alors par M. Gagliano.
Pendant la commission Gomery, Benoît Corbeil et Daniel Dezainde, ont décrit M. Morselli comme le véritable maître d'oeuvre du financement, catapulté au Parti par M. Gagliano. C'est M. Morselli qui aurait fortement « suggéré» à M. Corbeil d'engager un certain Beryl Wajsman, que M. Dezainde a présenté comme « la branche qui pourrissait l'arbre» (http://archives.vigile.net/05-5/gomery-2.html).
Dans le jugement d’aujourd’hui on remarque que « pour l’accusation de fraude Corbeil admet avoir signé des chèques concernant les fausses factures uniquement pour satisfaire les demandes de certaines personnes ayant autorité sur lui, et ce, pour ne pas perdre son emploi. » Pour sa défense Benoît Corbeil a dit « que la pression était telle qu’il lui était impensable de “dire non ”».
Voilà que d’autres libéraux trouvent une utilité à dénoncer le système de pression indue… Intéressant! C’est surement pour cela qu’aujourd’hui, à la commission Bastarache, ils ont décidé de parler de la couleur des stylos… Encore et toujours de la diversion. L’avocat de Bellemare devrait faire témoigner Corbeil afin qu’il explique le système de pression indue exercée par les « big boss » du financement. Fava faire mal…
Nosco
À propos des stylos
Encore et toujours de la diversion
« Il était impensable de dire non »
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé