Et si durant les Fêtes 2 millions de Québécois ne buvaient pas la bière Molson?

CH — boycott des produits Molson

Bonjour,
Au Québec, on est maintenant 8 millions. À Noël, faut absolument se parler des Canadiens de Montréal!
Faut s’en parler en français, mais sans la bière de Molson!
Et si durant les Fêtes 2 millions de Québécois ne buvaient pas la bière de Geoff Molson, president of The Montreal Canadians?
Pourquoi ne pas faire circuler ce courriel?
Georges Le Gal
P.-S. Voici ce que j’écrivais dans l’édition du 19 août 2010 du bulletin bimensuel du Mouvement Montréal français :
19 août 2010
Et si 2 millions de Québécois francophones larguaient « The Montreal Canadians »?
« Travailler en français, c’est se faire respecter! »
Exiger que notre sport national soit en français, c’est aussi se faire respecter!

Tout observateur averti, partisan ou non de « The Montreal Canadians », constate que Le Canadien de Montréal n’existe plus. Lentement, mais sûrement, tout en augmentant le nombre de partisans et le nombre de millions en profit dans ses coffres, il a abandonné le Québec francophone sur lequel reposent ses assises.
Comme le répète Réjean Tremblay dans son récent article paru dans La Presse du 12 août 2010 sous le titre « Le CH abuse des Québécois », « depuis quelques années, le Canadien nuit au fait français dans le pays. »
Ce problème des Canadiens de Montréal, je dirais même cette stratégie de « The Montreal Canadians » de bafouer les Québécois en parlant le moins possible en français au Centre Bell, en y faisant jouer peu de musique française, en recrutant et retenant le moins de joueurs et d’entraîneurs francophones et Québécois possible, ce problème, cette stratégie est dénoncée depuis longtemps par les partisans et par les commentateurs sportifs.
Mais, il n’y a rien qui arrête « The Montreal Canadian machine ». On dirait une stratégie concoctée et exécutée sous la commande d’un certain « establishment » anti-québécois de Toronto.
Plusieurs dont moi pensions que l’arrivée des frères québécois Molson serait le début d’un redressement radical essentiel de l’Organisation.
Le 5 mai 2009, je publiais une lettre ouverte où je recommandais ceci aux autorités de l’Organisation :
1. Que les postes de président, de directeur général, d’entraîneur-chef, de ses adjoints, de capitaine soient occupés par des Québécois.
2. Que d’ici deux ans l’équipe atteigne le 50 % +1 de joueurs québécois.
3. Que le français devienne rapidement la langue commune de l’Organisation, quitte à avoir un système d’interprète pour les joueurs qui ne connaissent pas le français.
4. Que les joueurs soient incités à apprendre la langue de l’Organisation, la langue de la nation, le français. À cet effet, qu’un programme d’accueil et d’intégration à la langue et à la culture québécoise soit institué pour les joueurs et leur famille.
5. Que le nom du Centre Bell soit changé en un nom typiquement québécois et donc français, et ce, après avoir lancé un concours parmi le public.
6. Que les annonces lors des parties de hockey ne soient plus bilingues comme présentement, ni unilingues anglaises comme à Toronto, Calgary, Edmonton et Vancouver, mais largement prédominantes en français.
7. Que l’Organisation québécoise œuvre avec la Ligue junior majeure du Québec et le gouvernement du Québec à réformer radicalement cette ligue afin qu’elle réponde aux aspirations de dépassement et de succès des jeunes Québécois tout en produisant plus de joueurs pour la Ligue nationale, mais surtout pour le club québécois de cette ligue, le Canadien de Montréal. Cette réforme devra entre autres, faire de la poursuite des études supérieures et de l’élimination de la violence, des priorités.
Le 20 décembre 2009 j’expédiais une lettre à Geoffrey Molson le félicitant pour son acquisition et l’exhortant à aller dans le sens des recommandations ci-dessus, recommandations un peu radicales oui, mais faisant consensus sur la voie à suivre pour que l’Organisation retrouve son image respectueuse des Québécois et du Québec français.
Immense déception! Pas de réponse évidemment à ma lettre, mais surtout, « The Montreal Canadians » se débarrasse sans respect de son joueur étoile, Halak, joueur d’origine étrangère « adoré » des Québécois. Il ignore les quelques joueurs Québécois qui restent et refuse d’en recruter de nouveaux pour ne garder que ce pauvre Maxim Lapierre, contraint de subir l’humiliation de joueur le rôle de Québécois de service tout en végétant misérablement sur la 4e ligne.
C’est un vrai scandale! Geoffrey Molson bien que Québécois ne démontre aucun respect pour les Québécois. Reçoit-il ses ordres d’ailleurs?
Je pense que la seule réponse qui s’impose en attendant l’arrivée des Nordiques de Québec est la suivante. Larguer « The Montreal Canadians » au profit de clubs qui ne dédaignent pas les Québécois et les francophones. Ne pas fréquenter le Centre Bell, ne pas acheter leurs « cochonneries », mais acheter les produits des autres équipes, ne pas encourager tout ce qui touche de près ou de loin à « The Montreal Canadians ».
Et si nous étions 2 millions à larguer « The Montreal Canadians »? Deux millions de Québécois fiers et tannés de se faire méprisés qui se lèvent et disent NON à « The Montréal Canadians » en attendant l’arrivée des Nordiques de Québec!


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    22 décembre 2011

    Pour en savoir plus, et mieux sur le boycot de Molson, allez lire ça : http://legrandclub.rds.ca/profils/620356/posts/86240/public

  • Archives de Vigile Répondre

    22 décembre 2011


    Je ne comprends pas comment une foule à majorité française acceptent que des arbitres leur parlent qu'en anglais. Faites faire au moins les appels des punitions par l'annonceur comme avant si ces gens ne peuvent pas apprendre les titres des punitions en français!
    Personne ne dit mot. QUi ne dit mot consent!
    Redressez-vous bon dieu!

  • Archives de Vigile Répondre

    21 décembre 2011

    Au temps des fantômes du Forum, les pères encourageaient leurs jeunes à rêver de la ligue nationale de hockey, particulièrement du club de hockey Canadien, sous l'émulation de joueurs sains et combatifs comme modèles de vie. Or la NHL and the Canadians among others se sont transformés en un spectacle extrême sans morale pour le joueur robot remplaçable. Il appert que les millions de rémunération sont le gage d'acceptation des amputations de cerveau par tout pugiliste lancé dans l'arène, à l'égal des boxeurs.
    Ceci apparaissant désormais irréversible, on comprend que les jeunes Québécois se sentent plus attirés par un sport pas tout à fait aussi périlleux: le soccer. Et si le hockey devait s'avérer inextricable des moeurs familiales, ne serait-il pas raisonnable de surveiller surtout les moeurs de ce sport au niveau plus démocratique des arénas municipaux à multiplier comme ils existent dans les autres provinces?
    Car en somme, peu d'élus dans notre progéniture pour la loterie des millions. Quant à l'efficacité des boycotts, on sait que c'est toujours infime. En plus, sur tout l'ensemble de la NHL, en Amérique, dans un Canada de Harper, les Québécois n'ont plus de "clout" in english, de poids, d'influence.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 décembre 2011

    Monsieur Le Gal
    Tant que nous continuerons, nous Québécois, à élire des partis et des chefs politiques fédéralistes et vendus tels que Charest et sa "gang" de députés sans colonne vertébrale face à la minorité anglophone du West Island, ce sera peine perdue! Et je ne parlerai pas du PQ et de Marois qui vivent complètement sur une autre planète. Cessons d'être à genoux face à cette minorité anglophone du West Island et comportons-nous comme une majorité dans un pays normal; le pays suivra mais ça prend un début à quelque part. C'est dans la tête que ça se passe toute la question de la confiance et de l'estime de soi-même. Il faudrait bien commencer par se lever debout, il me semble.
    André Gignac 21/12/11

  • Archives de Vigile Répondre

    21 décembre 2011

    C'est déjà fait depuis longtemps.
    Je ne bois plus de bière et quand j'en buvais, je goûtais à toutes les bières des micro brasseries. Surtout pas de la Molson.
    Pierre Cloutier