Dans moins de 2 semaines, le Québec est convié à célébrer, oui, la Terre par l’idée d’un sain environnement, mais au sens large, notre territoire, laissé à la dérive.
Les étudiants deviennent le fer de lance de notre mobilisation générale. Charest se cache derrière Beauchamp pour tourner le dos à toute une génération, celle justement qui devra payer le prix de sa non gouvernance. Il aurait voulu que les médias l’appuient dans le dénigrement de ces jeunes qui sortent dans la rue pour faire sa « job » à sa place. Or, ce matin, dans les pages mêmes de la grosse presse à Desmarais son maître, au moins 3 Québécois se lèvent pour le dénoncer : Michel Girard, l’économiste, Michèle Ouimet et Pierre Foglia l’habituel contrariant. Lire aussi Jonathan Rioux
http://www.vigile.net/Lettre-d-un-etudiant-sur-l-enjeu
Charest, toujours élu par la division de l’opposition et l’appui inconditionnel du ROC qui l’a mis au pouvoir, n’affiche toujours qu’un bilan négatif pour le Québec. Il a toujours utilisé les femmes comme bouclier et les a détruites : Christine pas d’danger pour la langue, Julie pas d’favoritisme à Whissel, Kathleen pas d’juges partiaux, Line pas d’gratuité aux Parcs, Marguerite pas d’maltraitance aux aînés, Michelle pas d’cours religieux le dimanche, Monique paravent en Estrie, Nathalie parapluie pour le chef, Yolande pas d’problème d’immigration… Sans parler des ministres interchangeables en santé et en… garderies…
Des années à se boucher les oreilles aux scandales de corruption en construction et municipalités, aux conclusions à Bastarache, aux abus religieux de toutes sortes…
Et maintenant il voudrait s’en tirer par un autre gigantesque mensonge : Le plan Naard!...
Le 22 avril convie toute la population dans la rue, à réclamer la démission en bloc de ce gouvernement. Les étudiants nous ont montré l’image du courage, à nous de nous engouffrer dans leur sillage pour hurler pourquoi on existe! Gouvernés par les émissaires d’une autre nation, ça suffit! Prenons le Québec en main. Des talents de gestionnaires, on en a plein la rue, qui émergent. Plus besoin de mercenaires! À nous les richesses naturelles du territoire. À bas les pillards et les crosseurs des abris fiscaux. Les « faux savants » du gaspillage universitaire. Les petits bachants napoléoniens mandatés pour faire payer aux jeunes les malversations des amis de la haute finance de Toronto.
Dimanche 22 avril, 2 heures, les cloches du Québec vont sonner pendant 2 minutes. Dominique Champagne donne son temps pour nous rappeler le temps de terminer la révolution tranquille. Plus que le 22 mars où les parents accompagnaient les étudiants au nombre de centaines de milliers, le 22 avril, c’est le temps de voter avec nos pieds. Pour ouvrir l’éducation à tous les Québécois. Pour nettoyer la finance séquestrée, pour s’emparer de la gestion de nos affaires, pour boter le cul aux « normalisateurs canadians », pour développer nos modes d’énergie propre en vue d’une autonomie maximale de notre propulsion à notre manière. Il y a suffisamment de Québecois écoeurés de se faire traiter en mineurs dans ce pays pour qu’on se reprenne en main sans demander la permission à qui que ce soit. Tous ceux qui aiment vivre au Québec seront sur la Place des festivals, au cœur du Montréal étranglé par Québec, pour « démissionner » Charest et ses valets.