Le prince de l'attentisme

François «mégawatt» Legault

J.F. Lisée le mettra dans sa poche

Tribune libre

Tout le monde connaît François Legault, le chef de la CAQ, celui qui s'emballe parfois pour un rien et aussi celui qui demeure sans cesse assis entre deux chaises dans une CAQ brumeuse et parfois mal définie. Le sera-t-elle un jour? Notre François national, lors de son dernier congrès de la CAQ affirmait être fier d'être Canadien pour mieux servir le peuple Québécois. Vraiment, vous en conviendrez, François flatte des deux côtés à la fois. Il a le verbe à gauche mais couche à droite.

Celui que l'on soupçonne émuler Donald Trump en politique provinciale, M. François Legault, rêve d'une «Baie James du 21e siècle» pour exporter les énergies vers les États-Unis et l’Ontario. Voilà son nouvel impératif financier. Est-ce une crise de vendetta? Ma réponse:oui.

L'idée n'est pas mauvaise, cependant je crois que ce projet, teinté de mégalomanie, résulte d'une énergie soudaine inspirée par les sondages sur la montée de popularité de la CAQ au Québec. C'est clair, François Legault, un homme au courant, est littéralement revivifié et vitaminé car son énergie politique est sous haute tension pour l'avenir économique de la province. M. Legault serait-il devenu le nouveau prince de l'attentisme qui se définit selon les circonstances? Bonne chance à M. François «mégawatt» Legault le nouveau roublard.

Entre vous et moi, je crois sincèrement que François Legault est prêt à toutes les grimaces, courbettes ou promesses pour atteindre un jour le pouvoir. Il sait maintenant que la course se fera à trois partis, ne le quittons pas de l'oeil car il nous fera rire encore. Vas-y mon François t'es capable. La surprise sera que Jean-François Lisée le mettra dans sa poche arrière.


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6 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    18 novembre 2016

    Nos innocentes interventions occasionnelles, en ce lieu de résistance,
    si bénévoles fussent-elles,
    trouvent dans des appuis tout aussi fortuits leur récompense.
    Merci

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    16 novembre 2016

    Rappel :
    La trahison de Francois Legault
    Retour sur le désastre financier à la Caisse de dépôt
    http://vigile.quebec/La-trahison-de-Francois-Legault
    JCPomerleau

  • Jean Lespérance Répondre

    16 novembre 2016

    J'abonde dans le même sens que M. St-Pierre et je vais préciser ma pensée. Desmarais l'a poussé à se présenter quand il voyait que Charest devenait de plus en plus impopulaire par le fait qu'il était impliqué, englué dans la corruption et qu'il pressentait qu'il ne s'en sortirait pas. On voulait faire de la CAQ le cheval de Troyes des libéraux. Mais oh! surprise! Couillard arrive dans le décor et toute l'attention des médias est portée sur lui de façon orchestrée. Les médias font partie de la machine libérale et Legault fut relégué dans le hangar. Legault se voyant écarté de façon cavalière décide de se venger et tourne son capot de bord et devient tout à coup un fervent nationaliste avec une verve qu'on ne lui connaissait pas. Et depuis ce temps, il fait du chemin. Il peut se montrer plus souverainiste que Lisée et il n'aura aucune difficulté à le faire mal paraître. Juste entre nous, Lisée comme souverainiste, c'est pas fort. Legault peut être un adversaire redoutable quand il s'y met. C'est un vrai politicien. Regardez-le, quand il pose une question pìège ou embêtante, il affiche un petit sourire dans le visage avec un air de contentement, de jouissance. Pour lui, les débats oratoires sont un sport, un jeu où il se sent très à l'aise, ça ne le fatigue pas, on dirait même que ça le détend. Alors il n'a pas dit son dernier mot parce sa vengeance envers les Desmarais n'est pas encore assouvie.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 novembre 2016

    @ M. St-Pierre:
    «Ce qu’il manque encore, c’est une puissante poussée populaire.»
    Robert Laplante vous donne tout à fait raison dans son éditorial de l'Action Nationale de novembre 2016: http://www.action-nationale.qc.ca/recherche-par-auteur/299-numeros-publies-en-2016/novembre-2016/966-la-voie-du-grand-detour

  • Marcel Haché Répondre

    16 novembre 2016

    À ce jour, JFL s’est révélé être redoutable dans l’esquive. Mais ça va prendre une force de frappe solide pour coucher la gang à Couillard, alors pourtant qu’elle a un et même deux genoux par terre…
    Pas fort en esquive, François Legault, mais lui frappe tout ce qui bouge et qui ne bouge pas…On jase.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    15 novembre 2016

    Monsieur Beaumont,
    On aura beau s'esclaffer sur nos claviers, redoubler de finesse et de jeux de mots de vestiaires, casser du sucre en poudre sur le dos de Legault, l'homme n'est pas nono. Le millionnaire qui a choisi la politique au lieu des casinos iniques a déjà des années de ruse sous sa tunique.
    De plus, Notre Jean-François (Lisée) n'est pas Dieu non plus, ni magicien ni omnipotent par lui-même. Le petit peuple a cru qu'il mettrait dans la même petite poche le fourbe Couillard (assez effronté pour affirmer de son siège que Bourassa balançait ses budgets). L'art oratoire diffère, de la chaire universitaire à la senteur des mottes de terre. Ce qu'il manque encore, c'est une puissante poussée populaire.