La Presse Canadienne Ottawa - Un mois après avoir accusé un revers aux Nations unies, le premier ministre Stephen Harper semble insinuer que celui-ci a été causé par sa position sur la politique au Moyen-Orient.
Dans une allocution devant la Coalition interparlementaire de lutte contre l'antisémitisme, réunie lundi au parlement, le premier ministre Harper a réitéré sa défense inconditionnelle de l'État d'Israël et argué qu'il ne reculerait pas, coûte que coûte.
Peu importe la tribune et l'enjeu, que ce soit à l'ONU ou devant la Francophonie, le Canada gardera le cap, car le gouvernement canadien a choisi son camp, a tranché Stephen Harper.
Semblant tracer un lien direct entre sa position quant à la défense de l'État hébreu et la dégelée qu'a subie le Canada à l'ONU, le premier ministre a affirmé qu'il y avait «beaucoup plus de votes» qui étaient accordés à ceux qui s'opposent à Israël plutôt qu'à ceux qui défendent l'État.
Mais tant et aussi longtemps qu'il sera premier ministre, M. Harper a martelé que son gouvernement défendrait la place de cet État et qu'il s'opposerait à ceux qui veulent «rayer Israël de la carte».
Mi-octobre, le Canada n'a pas réussi à obtenir suffisamment de votes, aux Nations unies, afin de dénicher l'un des trois sièges temporaires au Conseil de sécurité.
Le premier ministre plaide depuis que son gouvernement base ses positions internationales sur ses principes, et non sur la popularité.
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