Il faut FRAPPER FORT... ! Vraiment FORT !
Faire l'UNION de nos forces par une COALITION
Je suis bien d’accord avec monsieur Le Hir pour affirmer qu’il faut FRAPPER FORT afin de faire en sorte que les prochaines élections à Québec ou à Ottawa (qu’elles soient ou non précipitées) s’avèrent décisives.
Par ailleurs, souvenons-nous que les dernières élections en décembre furent elles aussi précipitées. Or, nous savons ce que cela a donné : un gouvernement minoritaire a fait place à un gouvernement majoritaire.
POURQUOI !?
Parce que quelques fractions de pourcentage de voix (quelques centaines seulement) ont manqué dans une dizaine de comtés. De plus, ces voix manquantes n’étaient pas celles de la stabilité. Celles-ci font toujours le plein, par anticipation. À la précipitation, il faut donc faire place à l'anticipation.
Les voix qui ont manqué furent celles de plusieurs de nos compatriotes de la mouvance souverainiste qui, n’entrevoyant ni n’espérant de changement véritable, ne se sont pas déplacés pour déposer leur bulletin de vote dans les urnes, d’autres votant pour QS en se disant que de toute façon l’élection ne pouvait pas être décisive. Tout le contraire de l'anticipation et de la précipitation qui auraient fait de l'actuel gouvernement majoritaire en chambre (et minoritaire en voix), un gouvernement minoritaire que nous aurions pu remplacer par une « coalition de gouvernement de souveraineté du peuple ».
En quoi devrait donc consister « FRAPPER FORT » ! ?
Frapper fort consisterait à mettre toutes nos énergies à faire l’union de nos forces plutôt que d’exiger des élections précipitées.
Nous devons, comme plusieurs, réaliser que rien ne changera si cette union ne voit pas le jour, car ce à quoi nous assistons actuellement, c’est-à-dire la division électoraliste partisane, n’a que très peu de chance d’emporter l’adhésion des souverainistes abstentionnistes. Qu’il s’agisse de soutenir QS qui blâme le PQ ou le PQ qui blâme QS, en plus des indépendantistes abstentionnistes, ou non, qui blâment l’un et l’autre, nous ne pouvons que constater que l’ensemble qu’ils constituent n’a pas force d’union. Quant au PI, il ne compte pour le moment que pour ajouter à la division. Il pourrait par ailleurs constituer un levier politique plus important s’il joignait sa voix à un projet d’union de nos forces indépendantistes.
Nous devons donc frapper fort dans la division de nos forces. Frapper fort pour donner à notre peuple souverain des raisons de comprendre que « l'État unilatéral illégitime Canadien » dont nous n’avons jamais approuvé la constitution de 1982 et qui « gouverne notre gouvernement légitime Québécois » en limitant gravement sa marge de manoeuvre, devrait être déclaré, sans condition et sans délai, invalide par le peuple souverain du Québec.
Le peuple souverain du Québec n'attend que ça : se prononcer sur ce qu'il rejette. Et ce peuple rejette l'État illégitime du Canada. Il le rejette majoritairement, des souverainistes aux fédéralistes-rénovateurs, des véhéments aux craintifs, en passant par les tranquilles qui ont jeté la serviette et qui ne se déplacent plus pour voter.
Ce qui empêche ce peuple souverain de croire possible l'invalidation de l'État actuel et la fondation d'un État valide et légitime sur son territoire national, n'est rien d’autre que la division partisane qui rend incapable de faire taire les intérêts électoralistes des partis politiques, de manière à subordonner l'accessoire des intérêts partisans aux essentiels intérêts supérieurs de la nation.
Quand M. Le Hir nous dit...
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Lorsque l’image devient surréaliste
[Arrêtez-le, cet homme est dangereux !->27370]
Richard LE HIR 27 avril 2010
Il risque de nous conduire à la précipitation, par trop électoraliste et porteuse de division, qui ne met de l’avant que l’actuel fractionnement de nos forces. Je ne vois là rien qui vaille.
D'un côté, il affirme :
“En d’autres termes, si le parti Québécois a pu compter jusqu’ici sur l’alternance pour prendre le pouvoir, il n’est pas garanti qu’il puisse continuer à en profiter si sa performance n’est pas jugée à la hauteur, ce qui aurait pour effet de permettre à un autre parti, déjà existant comme Québec Solidaire, ou à un nouveau parti qui lirait mieux l’humeur de la population, de tirer les marrons du feu.”
D’un autre :
“Le navire fuit de partout, et l’opposition, perdue dans des calculs électoralistes mesquins, ne parvient pas à se mobiliser pour acculer Jean Charest au pied du mur et l’amener à la démission et au déclenchement d’élections générales.”
Pourquoi opposer les partis d’opposition en parlant de « calculs électoralistes mesquins », tout en concluent que Jean Charest, poussé au pied du mur devrait démissionner et déclencher des élections, alors que la solution se trouverait dans l’union des forces indépendantistes dans l’intérêt supérieur de la nation ?
S'il nous faut précipiter quelque chose, c'est l’élaboration d’un projet d’union de nos forces.
À quoi bon nous unir pour déloger Jean Charest prématurément si c'est pour ensuite nous diviser à l’occasion d’élections traditionnelles, minées par la division de nos forces, sans rien entreprendre pour en faire d’abord l’union.
- FRAPPER FORT, c'est élire un gouvernement de coalition capable de former un gouvernement fort.
- FRAPPER FORT, c'est mettre de l'avant et dans l’union, les intérêts supérieurs de la nation par la création d’un état valide et légitime.
- FRAPPER FORT, c’est en finir avec un état illégitime, n’ayant jamais obtenu un « oui » clair qui le validerait et auquel notre gouvernement est subordonné.
Seule une coalition de gouvernement de souveraineté est en mesure de le faire.
Pour cela, nous devons employer nos énergies citoyennes à définir et à mettre en place tout ce qui peut faire l'union de nos forces. Désunis par la concurrence électorale, nous n'avons pas suffisamment de force. Peu importe que les prochaines élections soient précipitées ou pas, elles devront être décisives. Pendant que l’actuel gouvernement va à sa perte, notre énergie citoyenne doit être entièrement mobilisée afin de faire l'union de nos forces autour d’un projet essentiel que nous partageons, mettant de l'avant les intérêts supérieurs de la nation et subordonnant les intérêts électoralistes partisans, quels qu'ils soient. Dans un premier temps, avant de penser à un gouvernement de l’État, nous devons donner naissance à l’État lui-même. Une coalition des forces indépendantistes formant un gouvernement de souveraineté fort serait complètement légitimée de nous y mener.
Nous devons d’abord nous donner un État.
Claude G. Thompson
P.S.
Monsieur Le Hir, prenez tout le temps qu'il vous faut pour étudier ces propositions. En espérant vous voir prendre fait et cause pour l'union de nos forces, seules capables de renverser non seulement le gouvernement, mais l'État illégitime qui le confine, quel qu'il soit, à la portion congrue du pouvoir du peuple souverain que nous sommes.
Il faut frapper fort! Vraiment fort!
Faire l'UNION de nos forces par une COALITION
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5 commentaires
Archives de Vigile Répondre
29 avril 2010Le PQ, Q-S et l'ADQ doivent s'engager à former un gouvernement de salut national afin de sauver les meubles actuels. Charest détruit présentement le Québec.
L'indépendance nationale doit être portée par autre chose, par un mouvement citoyen non-partisan qui va remotiver, remobiliser tous ceux et celles qui veulent faire du Québec un pays libre. Les partis politiques ne peuvent pas unir tous ces militants qui proviennent d'horizons différents.
Que les politiciens fassent de la politique! Le peuple lui, va s'occuper de créer les conditions gagnantes qui ne sont rien d'autres qu'une promotion active de l'indépendance nationale sur le terrain.
Gilles Bousquet Répondre
29 avril 2010M. Thompson, vous écrivez : «La coalition doit donc venir avant et cela devrait passer par une mobilisation des forces citoyennes »
Comment, par qui et quand ?
Oubliez ça, le premier obstacle vient du fait que les représentants du PI et de Québec solidaire déclarent à tout venant, sur Vigile et ailleurs, que le PQ n'est pas un parti indépendantiste mais un parti fédéraliste. Ils ne vont pas faire l'union avec des fédéralistes du PQ...genre.
Vous perdez votre temps qui serait mieux utilisé à promouvoir le vote responsable chez les souverainistes.
Claude G. Thompson Répondre
29 avril 2010Monsieur Bousquet
Je reviens sur ce que vous répondiez plus tôt.
Je suggère qu’une « COALITION TRANSPARTISANE » des forces indépendantistes s’entende afin d’être « CAPABLE » d’élire un « GOUVERNEMENT DE COALITION » fort, et ce, dans les intérêts supérieurs de la nation.
La coalition doit donc venir avant et cela devrait passer par une mobilisation des forces citoyennes, seule capable de contrer la division électoraliste partisane. Les partis politiques sont constitués d’individus qui sont d’abord, comme nous tous, des citoyens et qui comme pour tout citoyen doivent demeurer conscients de leurs responsabilités individuelles dans l’esprit de la nation à l’égard du droit de ladite nation à sa souveraineté. Nous sommes donc tous interpellés en tant que citoyens parce que les gouvernements émanent de la nation et sont élus pour répondre à ses aspirations tout autant qu’à ses besoins.
Voilà pourquoi je dis que nous devons employer nos énergies citoyennes à définir et à mettre en place tout ce qui peut faire l’union de nos forces, par delà la concurrence électorale et mettant de l’avant les intérêts supérieurs de la nation en subordonnant les intérêts électoralistes partisans, quels qu’ils soient.
Claude G. Thompson
Claude G. Thompson Répondre
28 avril 2010Monsieur Bousquet
Vous avez bien compris comment les choses pourraient se faire.
Nous y reviendrons.
Claude G.Thompson
Gilles Bousquet Répondre
28 avril 2010M. Thompson suggère : « Une coalition des forces indépendantistes formant un gouvernement de souveraineté »
Oui, mais avant de former un gouvernement de souveraineté, faudrait que des candidats souverainistes se fassent élire. Les partis souverainistes québécois, pour des raisons partisanes, ne feront pas d’ententes formelles du genre à ne pas présenter de candidats dans certains comtés pour aider à faire élire plus de députés souverainistes vu qu’il y a trop de différences entre les forces souverainistes en présence et pour ne pas scandaliser leurs membres : Impression des partis politiques en présence : Un cheval, un lapin et une souris et une épingle qui se pointe.
La seule stratégie simple et efficace reposerait sur la base « les souverainistes qui votent » à la place de demeurer assis à la maison ou de voter pour un(e) candidat(e) qui n’a pas de chances de gagner. Faudrait que chaque souverainiste analyse le dernier sondage de son comté, qui indique le candidat qui a plus de chances de battre celui du PLQ, et vote pour elle ou lui, même si ce n’est pas le candidat de son parti favori.
Ensuite, il pourrait y avoir une coalition.