Certains hommes ont une libido plus impérieuse que d'autres. C'est la nature qui décide, pas eux. Certains hommes en ont envie une fois par semaine, d'autres une fois par jour, d'autres encore plus. C'est la nature qui décide, pas eux. On ne peut reprocher à qui que ce soit le degré de ses besoins sexuels, en faire un obsédé, un pervers, un libidineux. C'est purement et simplement une question d'hormones mâles, qui varient grandement de l'un à l'autre. Il n'y a pas de honte à éprouver des envies sexuelles; c'est un besoin physique naturel. C'est la non-satisfaction continue de ce besoin qui finit par causer problème.
Les jeunes hommes rendus à l'âge où le taux de testostérone atteint son maximum ont en général une libido plus élevée que par la suite. L'auto-érotisme n'est pas toujours suffisant pour apaiser la tension sexuelle, surtout si le garçon est entourée de femmes qui lui plaisent. La psychologie nous enseigne que la négation, le blocage, la privation, l'absence d'exutoire de la sexualité ne peut qu'entraîner des dérapes tôt ou tard.
De là la nécessité de trouver d'autre avenues pour pallier à ces besoins si on veut éviter le risque d'inconduites ou de comportements déplacés.
Même dans le mariage, il arrive que les besoins et les attentes d'un mari soient beaucoup plus élevés que ce qu'une épouse est en mesure d'accorder à son conjoint. La chose est courante et peut devenir une source perpétuelle de friction dans le couple si on n'y remédie pas à temps. Ce n'est pas pour rien que certaines femmes parlaient autrefois de cela en termes de devoir conjugal. Plusieurs s'y soumettaient avec réticence et par obligation (avec cette impression de faire l'amour à un corps inerte pour punir le partenaire).
Dans certaines prisons, on a installé avec succès des roulottes de chantier (surnommées "roulottes de l'amour") dans la cour, avec des travailleuses du sexe qui répondent aux besoins des détenus, ce qui a l'avantage d'alléger grandement les tensions à l'intérieur des murs, entre les prisonniers et dans les échanges avec le personnel carcéral. Cela s'appelle également local conjugal.
Voilà ce qui pourrait être la solution pratique pour prévenir les problèmes d'inconduites sexuelles dans les forces armées.
En effet, il suffirait d'appliquer la même procédure dans les bases militaires, en y installant autant de ces "roulottes de l'amour" que nécessaires, avec les effectifs féminins en nombre requis. Les militaires pourront y soulager leurs tensions sexuelles selon leurs besoins respectifs. Cela permettra d'éviter des comportements déviants découlant d'une frustration sexuelle accumulée. Un tel système aura pour effet de faire diminuer pratiquement toutes les tentations d'inconduites sexuelles envers le personnel militaire féminin.
Tant qu'à faire, la société aurait tout à gagner en élargissant cette façon de procéder dans le monde du sport, dans le monde du spectacle, dans le monde des affaires, dans le monde religieux (en mettant un terme au vœu de chasteté et au célibat des prêtres, une torture insoutenable), en fait, partout où il y a des hommes normaux qui ont une libido normale qui doit être satisfaite mais qui ne peuvent y parvenir par les débouchés habituels. C'est lorsque ces besoins sont toujours insatisfaits que les problèmes commencent, provoquant des frustrations aux conséquences regrettables. La sexualité est l'une des lois de la nature qu'il faut respecter et qui ne peut être niée ni refoulée éternellement.
Dans cette problématique, c'est une erreur d'envisager la question comme étant "trouvons le moyen coercitif de contrôler ces soldats prédateurs brutaux cherchant à assouvir leurs bas instincts sur des proies victimes" (le sempiternel discours féministe), là où on devrait plutôt entendre "trouvons le moyen de satisfaire les besoins physiques naturels d'hommes normaux de façon régulière" (l'approche réaliste et pragmatique).
N'acceptons plus qu'on jette la pierre et l'opprobre sur l'Homme comme certaines néoféministes revanchardes le font en tentant de présenter tout mâle comme un saulaud prédateur inassouvissable potentiel.
Trêve de fausse morale également en ce qui a trait au recours aux services de travailleuses du sexe qui ont le droit de gagner leur vie comme elles l'entendent, dans un cadre protégé et non exploiteur. Qu'on leurs accorde la possibilité de cotiser au fond de pension fédéral et autres avantages syndicaux. Appliquons ces solutions pratiques qui ont fait leurs preuves ailleurs et qui donnent des résultats probants.
En appliquant cette solution d'installer des roulottes de chantier sur les bases militaires avec des travailleuses du sexe, les besoins sexuels naturels d'êtres humains comme tout le monde se verront satisfaits et il n'y aura plus autant de problèmes d'inconduites sexuelles.
Références:
L’encadrement légal de la prostitution
Les travailleuses du sexe exigent la décriminalisation complète de leur travail
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2 commentaires
Réjean Labrie Répondre
20 octobre 2022Dans les prisons du Québec, des unités servant aux "visites familiales privées" sont réservées pour les rapports intimes. Un certain nombre de mariages y sont même célébrés par l'aumônier en place pour faciliter l'accès à la "roulotte de l'amour".
Lors de ces visites, les détenus ont accès à une petite unité située dans l’enceinte de l’établissement correctionnel, qu’ils peuvent habiter pendant une ou deux journées avec leur conjointe.
«Ça arrive assez souvent qu’un détenu se marie juste pour avoir accès à la roulotte, afin d’avoir des relations sexuelles. Ce n’est pas un mariage d’amour, mais un mariage utilitaire», rapporte l’aumônier communautaire Laurent Champagne.
Plusieurs sources ont également confié qu’il s’agit d’une pratique assez répandue.
Si les militaires et le équipes sportives disposaient d'un accès facile et direct à de tels services, les cas d'agression disparaîtraient dans le temps de le dire et tout le monde serait satisfait.
Référence: L'amour en prison
Réjean Labrie Répondre
11 octobre 2022Dans mon article, je suggérais que le principe de la roulotte de l'amour puisse s'appliquer au monde du sport en général.
L'actualité en confirme la pertinence avec le scandale de Hockey Canada.
Toutes ces agressions regrettables auraient pu être évitées si les joueurs avaient eu à leur disponibilité des travailleuses du sexe qualifiées dont c'est le métier pour soulager ce qui du reste demeure des besoins physiques naturels.
Dépassons la fausse morale, et prévenons les complications. Voilà le choix: sauver les apparences de la vertu ou sauver les jeunes filles?
Hockey Canada