En réponse à [Jean-Pierre Dubé->12580], un certain Xénophile : voir COMMENTAIRES (cela me fait penser à
tous ces partis de droite qui usurpent l'appellation «démocratique») dit
des deux derniers vers de SPEAK WHAT, « Nous sommes cent peuples venus de
loin, pour vous dire que vous n'êtes pas seuls », qu'ils sont les plus
ambigus. Or, c'est justement pour éviter toute ambiguïté, quant à
l'interprétation de ce texte poélitique, que j'ai tenu à exprimer ma
solidarité avec le peuple québécois en des termes on ne peut plus clairs et
non équivoques. Jamais, en vingt ans, on n'y a vu la moindre ambiguïté.
Xénophile croit à tort que j'ai voulu dresser une hiérarchie des malheurs
afin de délégitimer les revendications des Québécois francophones. Si cela
avait été mon intention, j'aurais écrit: «... vous n'êtes pas LES seuls ».
Dans un poème tous les mots sont importants, surtout ceux qui n'y figurent
pas!
Un poème est une oeuvre d'art au même titre qu'une peinture ou une pièce
musicale. Il a une vie propre. Chacun y puise ce qu'il peut selon sa
sensibilité et sa culture. Plus le temps passe, plus l'auteur devient un
lecteur comme les autres.
Marco Micone (francophone ayant l'italien comme langue maternelle)
***
Réponse à Xénophile
Cette tempête, comme vous dites, a été soulevée par l'accusation de
plagiat de cet hurluberlu que vous semblez défendre. L'hurluberlu en
question s'est rétracté dernièrement suite à ma menace de poursuite en
diffamation.
SPEAK WHAT est là pour rester, car il est une métaphore du Québec moderne,
francophone et cosmopolite, quoi qu'en pensent les anachroniques comme
Dostie.
Arrivederci au TNM, dans deux semaines, pour célébrer le cosmopolitisme
avec Goldoni.
Marco Micone.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
Épilogue de Marco Micone
Jamais, en vingt ans, on n'y a vu la moindre ambiguïté
Réponse à Xénophile
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
31 mars 2008À Xénophile !
Vous avez un pseudonyme alors que M. Micone parle de son nom non-anonyme. Il a la liberté de répliquer comme vous. La liberté de répliquer à ce qu'il juge bon de répliquer comme vous.
De mon humble avis, M. Micone fut victime d'une insulte gratuite de la part de M. Dostie. Il s'est défendu honorablement. Vous lui en faites le reproche ?
Ce n'est pas M. MIcone la cible. Ce n'est pas un Poète la cible. Surtout quand celui-ci se dit Québécois et Indépendantiste.
Redirigeons notre cible s'il vous plaît. La Cible, c'est le Non-Poète identifié par Gaston Miron.
Archives de Vigile Répondre
28 mars 2008L'accusation de plagiat de M. Dostie était une erreur.
M. Dostie doit bien le savoir.
Le Speak What ne peut être du plagiat.
Sinon, l'Occident en entier fait du plagiat sur la Rome et la Grèce.
L'accusation de M. Dostie était franchement déplacée ... ou bien pensée pour mousser le beau poème de M. Micone.
Qu'il en vienne d'autres Speak What !
Archives de Vigile Répondre
27 mars 2008M. Micone, vous êtes trop bon d'avoir pris la peine de répondre à Xénophile et ses commentaires d'une impertinence inégalée.
Je n'aurais jamais eu la patience de répliquer à l'absolue déraison qui s'autoridiculise en public d'une façon aussi peu élégante.
« parl[ons] d'autres choses » maintenant.
Il me semble que les petites vendettas personnelles de certaines divas littéraires nous ont fait perdre assez de temps.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
27 mars 2008M. Micone sort aujourd’hui pour commenter les propos de Xénophile, en mettant en doute dès le départ la sincérité de ce pseudonyme : ami de l’étranger(le nouvel arrivant).
Cet état d’esprit corrobore celui qu’il montrait le 22 février dernier lorsqu’il qualifia d’hurluberlu et de crétin le poète Dostie qui manifestait des doutes sur WHAT. Et le 29 fév., M. Barberi-Gervais venait un peu à la défense de son ami en posant un œil vierge sur le texte litigieux et en demandant poliment des explications détaillées.
De nouveau vexé, l’auteur, qui avait peut-être paru sur d’autre tribunes, loin de rassurer les lecteurs de Vigile, nous parle « d’intégrisme littéraire, de nationalisme ethnique » (notre projet ne touche-t-il pas l’unique nation française d’Amérique?) et par-dessus tout, il utilise l’arme préférée des amis racistes de Galganov : « personnages anachroniques ».
Tant de mauvaise foi m’a jeté dans la mêlée. Surtout à cause de ses émissaires zélés. Que la poésie ne requière pas d’explications, j’en ai convenu. Mais qu’on entretienne l’animosité sous prétexte que les doutes n’ont pas été exprimés en 20 ans, c’est désolant. Enfin, qu’il daigne une explication aujourd’hui « …vous n’êtes pas LES seuls. », c’est bien gentil, mais c’est bien peu (en proportion de la tempête) et bien tard. Qu’il soit néanmoins félicité si toutes ces indélicatesses langagières sont le corrolaire de son talent de dramaturge.