Dans son manifeste, François Legault estime que les Québécois ont perdu leur repère à propos de leur identité. J’estime que les Québécois se connaissent très bien et que c’est à cause d’une élite politique déconnectée que les Québécois en arrachent aujourd’hui au plan économique, social et politique. Il n’est pas différent de ceux qui nous gouvernent actuellement.
La question nationale
S’il y a un objectif de taille, c’est bien la question nationale. Pourtant, François Legault rejette la question nationale. Mettre la question nationale sur la glace, c’est rejeter les nationalistes qui depuis des années se donnent pour la cause.
Transiger avec des fédéralistes
En ayant des fédéralistes au sein de son parti, François Legault ne pourra jamais parler haut et fort de la question nationale dans un congrès sans faire sourciller les fédéralistes. Quelle sera donc la foutue différence entre l’ADQ actuel et le PLQ? Faire de l’argent, je suppose.
Érik Poulin
Je retire mon appui à François Legault
La question nationale
Tribune libre
Érik Poulin23 articles
Président du Comité des jeunes du Parti indépendantiste - - Directeur national des régions - Il est membre fondateur du Parti indépendantiste et du Comité des jeunes du Parti indépendantiste. Il est membre du Comité exécutif du P.I. depuis février 2008.
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Président du Comité des jeunes du Parti indépendantiste - - Directeur national des régions - Il est membre fondateur du Parti indépendantiste et du Comité des jeunes du Parti indépendantiste. Il est membre du Comité exécutif du P.I. depuis février 2008.
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7 commentaires
Jacques Bergeron Répondre
23 février 2011Que peut faire d'autre que fait ce disciple de Lucien Bouchard, sinon nous interdire d'arriver à notre but,comme le fit en 1996 un certain premier ministre nous avisant que le gouvernement qu'il dirigeait devait atteindre le déficit Zéro avant d'aller vers son idéal? Bien sûr, qu'il a fait reculer notre idéal de plus de «30 années», sinon indéfiniment ou pour toujours, pour nous revenir tenter de culpabiliser les Québécois et les Québécoises avec ses lucides complices (prendre ce mot dans son vrai sens, soit celui de commettre un crime avec ses complices). Si ce qu'il a fait n'est pas un crime, alors je rends les armes et je fais comme Legault. Soyez sans crainte je ne rends pas les armes et n'accepterai jamais comme premier ministre un individu de cette triste qualité, s'associant à un fédéraliste comme son comparse Sirois,voleur de pays, (individu qui participe de plein gré à un mauvais coup)afin de nous faire avaler sa capsule avilissante et assujettissante!Non merci MM. Legault, François et Sirois, Charles deux noms à consonance française que les Anglos prononcent déjà à l'anglaise
François A. Lachapelle Répondre
23 février 2011Ce matin dans Le Devoir, le témoignage du politologue Christian DUFOUR révèle que la question nationale a été évacuée in extremis du manifeste de François Legault et Charles Sirois, porte-paroles de la Coalition pour l'avenir du Québec (CAQ).
Pourtant, la possibilité de sécession du Québec a toujours représenté un pouvoir de négociation face au Canada-anglais. Daniel Johnson père avait clairement utilisé ce pouvoir de négociation dans l'expression "égalité ou indépendance". Et d'autres PM du Québec l'ont utilisé par la suite.
Autre faiblesse contenue dans la concession de François Legault face au fédéraliste Charles Sirois: comment la CAQ peut prétendre à une force quelconque de rassembleur lorsqu'elle évacue le dossier constitutionnel, alors que ce même dossier constitutionnel existe et qu'il est une force dans les mains du Canada-anglais? Avec la CAQ, les québécois sont comme un troupeau retenu dans un enclos, propriété d'un agriculteur anglais.
Lorsque j'ai lu André Pratte taper des mains, ce fut pour moins la lumière orange qui s'allumait avant même de lire les premières lignes du manifeste. Depuis, je lis ce qui s'écrit et ça ressemble à une soumission obligée des québécois pour connaître une économie matérialisante et globalisante conduisant au reniement total de l'idéal de fonder un État du Québec. Assoyez-vous dans ma cadillac, mais sans moteur, on ira pas loin! Monsieur Legault, vous manquez d'arguments pour convaincre que vous voulez vraiment améliorer le Québec.
Archives de Vigile Répondre
21 février 2011Approche étapiste !!!
Il est hors de tout doute que Monsieur Legault préfère solidifier les points d'appuis du Québec avant de parler souverainneté, tout comme Madame Marois d'ailleurs.
Le mouvement de Monsieur Legault est tout autant souvrainniste que celui du PQ, sinon plus car il affirme haut et fort l'importance du français comme l'un de ces points d'appuis ce que le PQ refuse toujours de faire en fermant les yeux devant le massacre de la loi 101.
L'idéal serait la séparation pour tout bon péquiste, mais d'ici là Monsieur Legault est le seul politicien à oser se commettre, le courage est omni présent dans son cheminement.
Juste pour ça il mérite notre appuie.
Bien à vous,
Stéphane Bélanger
Lévis
Archives de Vigile Répondre
21 février 2011Vous avez raison M.Poulin,
Ce parti est clairement affairiste, le destin de la nation québécoise est le dernier de ses soucis.
Archives de Vigile Répondre
20 février 2011Amusons-nous, à remplir les …
Ce qu’il y a d’intéressant avec cet ancien ministre péquiste, François Legault,
c’est qu’il …. tout haut,
( notre survie nationale avec l’indépendance, BOF )
Ce que les z’élites péquistes ……. tout bas.
Archives de Vigile Répondre
20 février 2011Vous avez raison, M. Poulin. De plus, mettre de côté la question nationale, c'est approuver le statu quo, donc c'est d'être fédéraliste.
Jean-François-le-Québécois Répondre
20 février 2011@ Érik Poulin:
«En ayant des fédéralistes au sein de son parti, François Legault ne pourra jamais parler haut et fort de la question nationale dans un congrès sans faire sourciller les fédéralistes.»
Surtout avec quelqu'un comme Charles Sirois, haut placé dans son organisation.
Encore une fois, on nous dit qu'on ne veut plus parler de souveraineté, car on veut parler «des vraies affaires» (sic).
Or, quiconque comprend le moindrement bien l'économie, comprendra que ce n'est surtout pas une chose qui évolue en vase clos, mais bien une chose qui est fortement influencée par l'actualité politique mondiale, les nouvelles technologies et nouvelles découvertes, les lois, et bien sûr, notre très particulier statut, où nous nous faisons appliquer une constitution qu'aucun premier ministre québécois (même Charest!) n'a encore voulu signer!
Québécois, c'est parce que la plupart d'entre vous ne comprenez point l'économie, et ne vous intéressez point à la politique, que des créatures comme l'ADQ et cette nouvelle bébelle de françois Legault, peuvent exister, et mêler les cartes!