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"Je veux créer un pays, le Québec" - Pauline Marois

Pacte électoral - gauche et souverainiste

"Je veux créer un pays, le Québec" - Pauline Marois

Comment, dites-vous?

On devrait retrouver 2 grands volets dans l’action indépendantiste.
- démontrer les avantages pour le Québec de devenir indépendant
- démontrer les désavantages pour le Québec de demeurer dans la fédération canadienne.
_ Le PQ ne fait ni l’un ni l’autre. Tout ce que l’on entend, ce sont des propos vagues et timides sur... "le pays"... puis, le vide. - Source

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Pour tenter d’appuyer une autre excellente analyse de L’engagé, je me risque à donner mes impressions sur la fameuse déclaration dont les supporteurs de Marois font ici grand cas.
Loin d’être une déclaration fracassante et porteuse de réels changements, la déclaration de Marois à L’Assomption : « Abolir le gouvernement fédéral », devrait être considérée comme une véritable insulte à l’endroit des indépendantistes car contrairement à ce que les péquistes tentent de croire et de nous faire croire, nous sommes loin de la formule révolutionnaire. Par sa déclaration, Madame Marois nous met devant un détournement sémantique retord à souhait. Au Québec, dans une logique indépendantiste, le verbe "abolir" concerne immédiatement non pas un gouvernement ( ce qui est insensé ) mais uniquement la monarchie, au poste de représentant de la couronne britannique, celui du Lt. Gouverneur.
« Abolir le gouvernent fédéral » renvoie à ces figures de style qui font sourire lorsque employées par les enfants mais qui donne envie de pleurer venant de la bouche d’une femme politique qui prétend à rien de moins que de mener un peuple à son indépendance. Encore une fois, Pauline Marois passe à côté de tout mais, comble de bêtise, elle amalgame des expressions fortes pour mieux mystifier les crédules. Il n’y a pas à dire, la rhétorique de Marois devrait faire l’objet d’une étude par les spécialistes d’analyses du discours. - Danièle Fortin, commentaire sur "Je veux créer un pays, le Québec" - Pauline Marois 11 octobre 2011

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"Le problème, M. Robert BARBERIS-GERVAIS, c’est que les VRAIS indépendantistes n’accordent plus aucune crédibilité à ce genre de phrases creuses prononcées par Mme Marois. C’est un discours parfait pour maintenir, autant que faire se peut, une clientèle nationaliste frileuse qui trouve un certain confort à se bercer d’illusions plutôt que de faire preuve de COURAGE pour traduire en actes et en paroles leurs convictions. Les VRAIS, ne cacheront pas la raison d’être de leur formation politique. Ils diront la vérité sur leurs intentions et ne tenteront pas de cacher tant qu’ils le peuvent et de toutes les manières possibles leur Option Nationale. Pour être bien clair, les VRAIS ne feront plus jamais confiance au PQ et à leurs dirigeants. Un point de non-retour qui a été atteint et il commence à être temps que les péquistes en prennent acte."
Source
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"(...) Voilà l’euphémisme, c’est moins pire pour Marois d’utiliser cette formule que de convenir carrément qu’elle n’a rien pour l’indépendance. Son vide est maquillé en un projet à long terme et pendant ce temps on végète et on ne réplique pas. Cet immobilisme est très mauvais pour la cause. Ce n’est pas seulement à l’Assomption qu’il faut attaquer, mais dans toutes les autres circonstances.
Dans un autre contexte, s’il y avait une cohérence entre les actions du PQ et de Madame Marois, on pourrait déduire une autre interprétation, mais l’immobilisme indépendantiste du PQ nous indique que les propos suivant : « créer le pays du Québec », c’est du « novlangue ». Source


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