L'escalade de la violence

Jean Cournoyer se radicalise

Cournoyer fait la louange de la matraque

Crise sociale - printemps 2012 - comprendre la crise


Jean Cournoyer, ancien ministre libéral, a été appelé, il y a quelques semaines, à venir nous livrer sa sagesse et son expérience de grand négociateur.
Il y a quelques semaines, ses propos étaient posés, ses analyses plutôt impartiales. Il savait mettre en lumière les attitudes des uns et des autres. Il respectait les demandes des étudiants, sans pour autant les appuyer, et il savait attribuer des torts au gouvernement Charest. Il mettait l'accent sur le respect mutuel.
Ses remarques pouvaient favoriser une certaine analyse froide, sans toutefois aiguiller vers des voies de solution.
Bref, il tentait de refléter avec ses expériences passées, et ce, bien humblement la réalité de la crise qui sévit et qui s'accentue.
Mais hier soir (mardi le 15 mai) sur RDI, Jean Cournoyer s'est soudainement métamorphosé. Fini la sagesse, fini le respect mutuel, fini le discours posé, Cournoyer tient maintenant un discours catégorique et prend radicalement position pour son parti libéral et son chef d'aujourd'hui, JJ Charest.
De voir ainsi ce vieux sage se radicaliser si soudainement et de la sorte, il y a de quoi se demander qui donc a dit à Ti-Jean de rentrer dans le rang ?
Parce que Ti-Jean, par ses propos parfois accusateurs envers le bon et "courageux" (sic) gouvernement Charest, devait commencer à faire chier le bon Premier Ministre et ses patrons (Desmarais et Cie, les représentants québécois de l'aristocratie économique mondiale).
Qui donc a dit: «Ti-Jean, tu commences à nous faire chier !»
«Change de discours, Ti-Jean, sinon… »
Sinon quoi ?
Qu'est-ce qui a fait en sorte de convaincre ainsi Ti-Jean Cournoyer de prendre position pour le bon gouvernement Charest?
Quel a été l'argument pour l'inciter à cracher un peu sur les étudiants et surtout sur celui que l'on veut éliminer, j'ai nommé Gabriel Nadeau-Dubois ?
A-t-on soumis, Ti-Jean à un Mesmer pouvant lui réaligner le discours ?
A-t-on dit à Ti-Jean: «Tu sais, Ti-Jean, on connaît des choses… des choses qui si elles sortaient… humm !»
Toujours est-il qu'hier, Ti-Jean louangeait la matraque et fustigeait (c'est le moins que l'on puisse dire) les étudiants, ces jeunes morveux et spécialement ce Gabriel Nadeau-Dubois qui n'a pas de mandat pour négocier !
Par les propos de Jean Cournoyer et ceux de Raymond Bachand, on constate qu'il y a une escalade de la violence verbale en plus de l'escalade de violence policière. On constate que le gouvernement autoritaire de Jean Charest ne fait rien pour éviter cette escalade, bien au contraire, il fait tout pour l'accentuer.
Cournoyer disait, on ne touche pas à une police.
Il faudrait peut-être dire: on ne matraque pas des étudiants.
On ne touche pas à des jeunes qui manifestent pacifiquement.
Le gouvernement néolibéral nous entraîne vers la violence.
Raymond Bachand tient maintenant des discours s'apparentant à l'époque du maccarthysme. Pour Bachand, il semble qu'un complot anticapitaliste se dessine.
Le mouvement étudiant aurait été instrumentalisé par des agents marxistes !
On pourrait aussi dire que le conflit étudiant sert à faire oublier la corruption et les collusions de nos élus libéraux.
On constate que le gouvernement est en pleine dérive.
La crise dépasse de beaucoup le financement des universités.
Le gouvernement «par principe» tient à faire payer les étudiants qui sont la catégorie de gens la moins fortunée de notre société.
Pour le gouvernement néolibéral de Jean Charest, il est totalement hors de question de financer les universités autrement qu'en endettant les étudiants.
Cette position totalement intransigeante est difficilement explicable.
La hausse des frais de scolarité est, en théorie, pour permettre un meilleur financement des universités !
Les étudiants proposent de multiples façons pour parvenir à un meilleur financement des universités sans avoir recours à une hausse des frais étudiants.
Le gouvernement est totalement fermé à tout autre moyen que la hausse des frais aux étudiants.
Veut-on vraiment financer les universités ou veut-on limiter l'accessibilité à l'éducation ?
Quel est le but du gouvernement ?
Les étudiants doivent mettre clairement l'accent sur les méthodes de financements des universités.
Les étudiants doivent faire clairement comprendre qu'ils ont des offres de financements clairs qui pourraient éviter des hausses de frais de scolarité.
Le conflit étudiant va bien au-delà du financement des universités.
Bachand parle des gens contre le capitalisme ! Il a raison.
La crise actuelle est une crise de choix de société.
C'est la lutte de ceux qui veulent concentrer la richesse et conserver leurs précieux privilèges (Charest, Desmarais et Cie) contre ceux qui prônent le partage de la richesse et veulent donner à tous la chance d'accéder à l'éducation.
La radicalisation des Cournoyer, Bachand et Cie est-elle le prélude à une loi "spéciale" ?
Est-ce la préparation de l'opinion publique ?
Les étudiants auraient tort et la loi de ceux qui décident aurait toujours raison ?
Avec une loi qui a toujours raison, la police pourra maintenant varger de plus belle dans le tas. On va emplir les prisons et on va distribuer des casiers judiciaires de "terroristes".
Notre société "démocratique" est à la dérive.
Nous basculons peu à peu dans un monde totalitaire où le citoyen doit prendre son trou et fermer sa gueule ou alors prendre les armes et devenir "terroriste" comme dans tous ces Pays où la "démocratie" le bâillonne et le réprime sévèrement.
Serge Charbonneau
Québec


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14 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    19 mai 2012

    Ivan, soyez sans crainte, Mme Courchesne affirme que les policiers ont le jugement nécessaire pour corriger les rugosités de la loi inique... Suffit d'entendre les représentants de la matraque qu'on a plantés dans toutes les émissions d'opinion à la télé: on vous fabrique la "bonne opinion" avec la bénédiction des animateurs-trices...

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mai 2012

    Admirez le courage de ce valeureux policier s’en prenant à un enfant (cela prend un grand courage pour faire ça. À voir dans la photo un peu plus haut). Cela vous donne une idée des vues et des politiques de Charest-la-matraque. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère de pays totalitaire, dans le charestisme. À moins de sortir en masse, on n’est pas sorti de l’auberge avec ces sales libéraux.
    Ivan Parent

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    17 mai 2012

    "mais j’avoue que nos opinions peuvent de plus en plus nous identifier comme étant des "éléments subversifs" à prendre en compte et à surveiller. La police prend beaucoup de photos des manifestants et ciblent certains (comme la fille d’Amir Kadhir) qu’ils jugent à éliminer ou du moins à attaquer avec plus de vigueur. )" (S.C.)
    Heureux de vous voir réaliser que notre "démocratie" n'a rien à envier à celles d'Amérique latine... ce n'est pas le "moindre des courages" que de présenter sa face à la matraque. Les journalistes décapités au Mexique, pas un idéal pour des activistes de carrière.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    17 mai 2012

    "Pourquoi les étudiants anglophones ne sont-ils pas plus impliqués dans la crise actuelle du Québec ? Qu’ont-ils compris d’autre que nous ?" (M.M.)
    Là, réside justement la raison pourquoi l'éducation doit être gratuite au Québec, de la maternelle au doctorat! C'était le plan du rapport Parent, à la création du ministère de l'éducation. Du côté français: UN RETARD JAMAIS RATTRAPÉ!
    McGill existait depuis 1821 quand les Patriotes tentaient de se faire entendre par l'Empire...et tout s'en est suivi: siècle sans éducation publique, jobs de bras pour les anglais en forêt comme en usine, pas de tradition d'études supérieures, la révolution tranquille avortée par "la mondialisation du pouvoir"... décrochage et chômage...
    Ceci n'est pas le lot de la culture anglaise à Montréal... ces jeunes se tiennnent cois (pantois??) pour qu'on ne pointe pas leur pertinence... mais ils tireront les marrons du feu, le cas échéant.

  • Serge Charbonneau Répondre

    16 mai 2012

    Pseudonyme SuperMaxP
    (Le moindre des courages c'est de signer ses opinions. On peut encore se le permettre dans notre restant de démocratie, mais j'avoue que nos opinions peuvent de plus en plus nous identifier comme étant des "éléments subversifs" à prendre en compte et à surveiller. La police prend beaucoup de photos des manifestants et ciblent certains (comme la fille d'Amir Kadhir) qu'ils jugent à éliminer ou du moins à attaquer avec plus de vigueur. )
    Fermeture de cette longue parenthèse (l'anonymat m'irrite toujours, que voulez-vous !).
    Concernant Jean Cournoyer, c'est bien vrai qu'il a probablement "tripé" à faire mettre en cage ces «séparatisssss» de 70.
    Il est assez pertinent de souligner que ce personnage a sûrement un penchant pour la matraque afin de faire passer sa vision politique. Lorsque les lois sont là pour favoriser son approche politique et sa vision idéologique, il n'est pas du genre à se priver de la loi.
    Force est de constater qu'il préfère nettement la matraque à la démocratie.
    On peut aussi dire que Jean Cournoyer est resté "traumatisé" par la violente crise d'Octobre qui lui a enlevé son ami, Pierre Laporte.
    Traumatisme ou penchant autoritaire ?
    Qu'est-ce qui a motivé son changement d'attitude ?
    Nous ne le saurons jamais.
    Mais il est clair que Ti-Jean nous lançait mardi soir, l'annonce claire et nette de ce qui se tramait dans les coulisses du pouvoir dictatorial de nos libéraux.
    Ti-Jean en avait presque la bave à la gueule !
    La loi de la matraque arrivait, Ti-Jean salivait.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2012

    Cournoyer était aux premières loges de la Crise d'octobre 1970.. son ami Pierre Laporte y a laissé sa vie.. il a vu l'armée débarquer à Montréal sous la Loi des mesures de guerre, bafouant tous le droits fondamentaux. Peut-être les événements des dernières semaines lui rappellent-ils ces tristes périodes de la société québécoise. Ou peut-être a-t-il été influencé ou acculé au pied du mur comme vous le prétendez....

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2012

    Deux situations abjectes à dénoncer :
    Premièrement, que le gouvernement néolibéral de Jean Charest ne trouve qu’une seule solution pour financer les universités, en haussant les frais de scolarité, est quelque chose de scandaleux, alors que les banques et les grandes entreprises ne paient pas leur juste part en impôts.
    Deuxièmement, que les deux tiers des garçons francophones ne finissent pas leur Secondaire en cinq ans. Pourquoi le Québec a-t-il le record canadien de décrochage, alors que nous avons la gratuité scolaire au Secondaire et au Cégep? Il faut repenser de fond en comble l’incitation (pour ne pas dire l’obligation) de terminer son Secondaire. Comme on aime à le répéter, l’éducation est un investissement pour l’avenir du Québec ou toute société qui se respecte. Pourquoi les étudiants anglophones ne sont-ils pas plus impliqués dans la crise actuelle du Québec? Qu’ont-ils compris d’autre que nous?

  • Stéphane Sauvé Répondre

    16 mai 2012

    En effet, il se radicalise comme en témoigne ses propos à Maisonneuve en Direct le 16 mai: http://www.radio-canada.ca/emissions/maisonneuve_en_direct/2011-2012/
    Cournoyer suit la meute...et la loi spéciale sera la facon la plus économique pour Charest de se créer des ennemis. Ce qui lui sert de tremplin pour remonter dans les sondages. Cette loi spéciale permettra la polarisation et la consolidation de Bloc monolitique de vote. Divide imperat...et pour diviser, Charest est un Champion.
    Tout à fait d'accord avec Didier...cette crise a le mérite de révéler les vautours...
    Il y a possiblement espoir si les étudiants se mobilisent pour les prochaines élections alors que ceux-ci n'y étaient pas lors des derniers scrutins.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    16 mai 2012

    M. Charbonneau,
    Le noeud de votre démonstration:
    "La radicalisation des Cournoyer, Bachand et Cie est-elle le prélude à une loi "spéciale" ? Est-ce la préparation de l’opinion publique ? Les étudiants auraient tort et la loi de ceux qui décident aurait toujours raison ?"...
    Le tyran sans autre culture que le machiavélisme ne parle que par sifflements entre ses dents. Pas même assez rusé pour dissimuler sa hargne en s'adressant aux votants! Et la tactique de l'écoeurantite agit sur le peuple de peu de mots.
    Pourtant, ce peuple laissé pour mort sur les berges du Saint-Laurent au XVIIIième siècle, qui se relève périodiquement par hoquets de fierté, avant un autre coup de matraque, ne manque pas de coeur!...
    Qui saura atteindre le coeur de notre peuple aveuglé par la propagande du "winner"?
    Le Devoir sait encore publier de temps en temps des textes non "orientés". M. Charbonneau, vous avez une oreille de ce bord, pour faire connaître au peuple la supercherie de la vérité dans son contraire? (violence des étudiants, non respect de l'autorité, de la démocratie dans leurs assos, etc...)

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2012

    Il s'en est dit et écrit des suggestions depuis le début de ce conflit. Le gouvernement n'a pas réagit. Même si les gens ont sûrement eu raison de vouloir pacifiquement régler le conflit....bien JJ Charest qui pue le pouvoir a envenimé le conflit.
    Jean Cournoyer est d'une autre époque. À son honneur, il a au lieu de faire des mots croisés écrit un dictionnaire. Toutefois manifestement, il veut la loi et l'ordre pour que sa personne ne soit pas trop perturbé....quand on vieillit c'est souvent ce qui se produit. Il faut dire que ceux qui invitent des commentateurs pour l'actualité n'ont pas vraiment de créativité. Il faudra dans son dictionnaire rajouté à son nom le mot "insignifiant" dans ses commentaires.

  • Serge Charbonneau Répondre

    16 mai 2012

    Monsieur Meloche, je partage totalement votre opinion concernant Jean Cournoyer, cependant, cet individu en plus d'avoir été ministre fut aussi un charmeur de ces radios qui font passer le bon message de la sagesse (sic) démagogique.
    Bien que plusieurs d'entre nous, et la grande majorité sur Vigile, écoutent ce grand "sage" (sic) avec un sourire en coin, il faut être conscient que plusieurs autres, encore plus nombreux, boivent ces propos avec l'inconscience du grand juste.
    Des gens comme Jean Cournoyer n'influencent pas des gens comme nous, mais il faut être conscient qu'il en influence beaucoup d'autres moins politisés et plus sujet à suivre le discours démagogique sous les habits de la grande sagesse et de la longue expérience.
    Nous avons beau ne pas écouter Jean Cournoyer, plusieurs autres l'écoutent.
    Mon texte n'a pas pour but de donner de la crédibilité aux propos de Cournoyer, mais plutôt de "décoder" son discours.
    Le ton de son discours a soudainement changé et je crois qu'il est opportun de le faire noter. Les politiciens manipulent les mots et bien des choses. Il est toujours assez ardu de décoder leurs mots et leurs gestes. Les politiciens sont de grands calculateurs et savent composer avec les situations et les émotions.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2012

    Il fallait le dire... MERCI...
    J'avais eu j'usqu'à présent une certaine sympathie pour cet homme qui semblait mesuré. Un Libéral mesuré?? Hum, douteux!
    Hier, il m'a fait VOMIR !!!!! Mais qui lui a téléphoné??
    Une vrai salopperie. Un chancre!
    Un être argneux, PRO-VIOLENCE et PRO-RÉPRESSION, le vrai visage des chiens lâchés par les maîtres. Des salopperies!
    Le visage des traîtres de Vichy qui ventaient les louanges de la main de fer des nazis était eux aussi à faire l'apologie de la violence contre leur propres enfants.
    Mais qui sont donc ces sous-hommes??
    Cournoyer, tu dois apprendre, même si il est un peu tard, qu'on ne peu pas être un peu pour la violence et se dire en même temps pour la paix sociale. Tu as choisi ton camp!
    On ne peut pas aimer voir ses enfants se faire battre et jouer les babas-cool devant tout le monde.
    Et quand on chante les charmes de la violence contre le peuple, contre les citoyens, et contre leurs enfants, alors que nous ne sommes que dans un conflit étudiant, il faut vite réaliser ce que sera son chant si jamais il est question de sujets beaucoup plus graves. OUTCH !
    Un traitre sera toujours un traitre! Même si il fait le doucereux pendant les périodes qui font son bonheur.
    Il faut être prudent quand on fait l'apologie de la violence! Car «Celui qui vit par l'épée périra par l'épée» ça vient de la bible, c'est pas moi qui le dit.
    Et c'est pas le genre de civilisation que NOUS souhaitons au Québec. Toi peut-être Cournoyer, mais pas nous!!!
    Il faut que les baveux arrêtent ça tout de suite, alors qu'il y a des enfants entre la vie et la mort à l'hôpital.
    C'est quoi encore ta JOKE Cournoyer sur la grosse police qui bûche les enfants, enfants qui n'auront qu'à se plaindre à leurs père après coup...raconte la encore, en face des parents dont les petits sont aux soins intensifs! Aller raconte là...Une autre bonne joke Libéral!
    Vas-y salop!
    Nous diras tu comme ton ami Charest que tu as été mal cité.
    Qui sont ses sous hommes?? Que peut-on attendre de ces STRAIGHT, FUCKÉ, NÉVROSÉ par le cash et qui du haut de leur expérience EXTRAORDINNAIRE, parce qu'ils ont cassé des syndicats, nous racontent le charme de la violence de la loi et de l'ordre?
    Je comprend les jeunes qui souhaitent passer le balais!
    C'est plein d'ordures d'une autre époque que nous et ma génération n'avons pas réussi à mettre au vidange!
    Ce gars là vient de nous dire que la force valait mieux que la démocratie et le dialogue.
    Il vient de nous dire QUE LE PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC EST UNE SECTE ET QUE JAMAIS PAUL DESMARAIS ET SES AMIS NE LAISSERAIENT UN LIBÉRAL TENIR DES PROPOS QUI NE SERAIT PAS DE LA LIGNE DUR! JAMAIS!!!
    Hier Paul nous a même dit à la télé que TOUT LE MONDE DOIT FAIRE SA JUSTE PART...en annonçant ses 236 millions de plus de profit pour 3 mois...
    Devinez d'où venait cette même ligne de la JUSTE PART quand John James Charest nous l'a sortie il y a quelques semaines.
    Devinez ou est le pouvoir au Québec.
    Nous sommes devant un groupe de trous du cul qui disent au peuple Québécois que c'est COOL de tirer sur les enfants avec des balles de plastiques et que si on les frappent avec des matraques, et qu'ils rentrent à l'hôpital, c'est pour le bien de la société de droit!
    MAIS ON LE VOIT BIEN, C'EST VOUS QUI MENACEZ LA PAIX SOCIALE !!!!
    FUCK YOU !!!!!! Allez en enfer!
    Clode Hamelin

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2012

    Monsieur Charbonneau,
    À quelque part, cette crise provoquée par la grève étudiante a eu du bon.
    On sait davantage quelles sont les valeurs qui animent nos concitoyens, qui d'entre eux désirent le bien de leurs concitoyens et qui, aussi, défend son statut social et le refuse aux autres.
    Finalement, on sait encore plus à qui on a affaire que par la simple division "fédéraliste-souverainiste" car ce sont les valeurs profondes qui animent les individus qui se dévoilent ainsi.
    Ainsi, les mêmes qui veulent à tout prix que les étudiants paient davantage pour leurs études seraient certainement aussi ceux qui seraient contre l'instauration d'un revenu universel afin que tous puissent vivre décemment et heureux au Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2012

    Jean Cournoyer, un vieux sage? Totalement surréaliste! Pourquoi écouter la voix de la répression? Jean Cournoyer fait partie - même s'il est d'une autre époque - d'une classe d'individus ayant peu évolué au point de vue politique. Fait-il preuve d'érudition? Est-il de ces intellectuels qui s'ancrent dans une critique vigoureuse des glissements de sens - que l'on nomme pour faire simple « langue de bois » - pour chercher la vérité? Non. Jean Cournoyer est un produit de l'idéologie du vingtième siècle, trop conditionné pour changer ou pour s'élever dans les sphères de la conscience. Pourquoi perdre son temps à écouter un petit politicien oublié par l'Histoire de la Vérité? On se souviendra de Nietzsche, assurément. Mais qui entendra les échos si peu intelligents d'un ancien ministre libéral?
    Ne pas l'écouter, c'est déjà faire preuve de sagesee. La réalité est ailleurs...