L’Autriche et la Pologne ont accepté d’envoyer des policiers pour aider leurs collègues du nord de la Grèce à tenir la frontière gréco-turque contre l’afflux de dizaines de milliers de migrants incités par Ankara à franchir la frontière pour entrer dans l’Union européenne.
Des sources ont déclaré lundi que la Pologne a déjà accepté d’envoyer 100 policiers dans la région frontalière d’Evros, au nord-est de la Grèce, et qu’elle est prête à en envoyer d’autres si Athènes le demande. Un accord similaire a également été conclu avec le gouvernement autrichien, avec 13 officiers des forces spéciales de police qui devraient arriver à Evros dans les prochains jours.
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, quant à lui, doit s’entretenir mardi à Vienne avec le chancelier autrichien Sebastian Kurz, qui cherche à obtenir le soutien des dirigeants de l’Union européenne. Il était à Berlin lundi, où il s’est entretenu avec la chancelière allemande Angela Merkel.
Chypre a également envoyé une assistance sous la forme de 22 officiers de police, tandis que l’agence européenne pour la gestion des frontières, Frontex, supervisera une force de 100 gardes-frontières provenant de différents États membres.
« Le service des migrations autrichien est arrivé en Grèce. À partir d’aujourd’hui, le drapeau grec flottera à Evros, ainsi que les drapeaux autrichien, chypriote et de nombreux autres États membres de l’UE. Evros et la mer Égée sont le « bouclier » de l’Europe. »