L’échec annoncé de M. Couillard

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Il les accumule !





Le premier ministre Couillard souhaite que le Québec compte 100 000 propriétaires de voitures électriques d’ici 2020. Une immense utopie.


À ce jour, à peine plus de 8000 voitures vertes sillonnent nos routes caho­teuses. Cela représente un maigre 1 % du parc actuel. C’est donc dire qu’il faudrait ajouter 92 000 propriétaires de ce type de véhicules au cours des quatre prochaines années.


Irréaliste


Les chroniqueurs automobiles interrogés par Le Journal au Salon de l’auto de Montréal sont pourtant catégoriques: cet objectif n’est pas réaliste. Même si nous payons 43 % de taxe pour chaque litre d’essence acheté, le prix de l’or noir n’est pas suffisamment élevé pour nous persuader de nous procurer massivement des véhicules hybrides ou entièrement électriques.


Qu’à cela ne tienne, le gouvernement va tout faire pour nous enfoncer son intention dans la gorge. Les chanceux qui sont à même de se payer une bonne conscience bénéficieront d’une tonne d’avantages. Péage gratuit, stationnement sans frais, permission de rouler sur les voies réservées, etc.


Le gouvernement acquitte même une partie de la note lors de l’achat. Entre 4000 $ et 8000 $ selon le modèle. On parle d’une facture potentielle de 500 M$ pour encourager ceux qui ont les reins assez solides pour rouler vert.


Coup d’épée dans l’eau


Ce n’est pas tout. Même si le gouvernement parvenait par miracle à atteindre son objectif d’ici 2020, le nombre de voitures à essence qui seront ajoutées sur nos routes pendant cette période sera largement supérieur. En termes de réduction des GES, on parle donc d’un immense coup d’épée dans l’eau.


Soyons clairs. Nous allons devoir nous affranchir du pétrole. La technologie fait son petit bonhomme de chemin et les voitures à essence seront un jour de l’histoire ancienne. Mais le fruit n’est pas mûr, monsieur Couillard, loin de là.




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