Que voulons-nous ?

L’essentiel VS l’accessoire

Aller à l'essentiel ou nous divertir dans l'accessoire

Tribune libre

Quand l’accessoire mobilise l’essentiel de nos énergies, de notre temps, de nos ressources, de notre passion, de nos forces politiques et citoyennes, pas étonnant que l’essentiel devienne accessoire.
Qu’est-ce qui est essentiel dans la lutte de libération d’un peuple aux prises avec l’occupation militaire, politique, économique, sociétale, culturelle, identitaire et artistique de ses territoires nationaux naturels et culturels ?
Par soustraction, finissons-en avec l’accessoire de l’interdiction de publication qui nous a été imposée par l’éditeur de VIGILE.net quant à nos contributions citoyennes contredisant la position éditoriale de son fondateur et animateur.
En publiant ce texte et ces liens, l’éditeur se trouve, dans l’UNION de nos forces, à réparer les dommages causés par ce tir ami, et nous pouvons ensemble, dans l'union de nos forces complémentaires, passer aux choses sérieuses : aller à l’essentiel.
Ces deux titres ont été interdits de publication :
- L'État vainqueur, la faute et le châtiment | Punir ou UNIR ?
Résister ou collaborer ? 2011 07 19
- STOP à l'impasse canadianisatrice | APPEL CITOYEN zmX nos élites politiques | 2011 02 01 |
D’autres titres peuvent aussi intéresser les participant,es aux travaux de VIGILE.net on en trouve quelques-uns au lien suivant.
Opération VIGILE du samedi | ANNEXE V | TEXTES - REPÈRES & RÉFÉRENCES
En cessant de passer chaque semaine sous silence l’Opération VIGILE du samedi | qui tous les samedis depuis le 19 février 2011 réunit à d’abord à Québec, un temps à Cowansville, maintenant à Montréal, Mont St-Hilaire et Gatineau, de 50 à 100 vigiles chaque semaine, la goutte d’eau qui fera à terme déborder le vase de la détresse démocratique de ce peuple et des États qui l’occupent à tout sauf à sa libération ; la goutte d’eau qui peut aussi percer les plus imperméables murs d’une occupation qui n’en finit plus de nous divertir de l’essentiel avec n’importe quel accessoire ; celle là comme les autres mérite que VIGILE.net s’en empare, avec constance et détermination.
Deux questions accessoires en moins... On peut passer aux choses sérieuses.
Faire l’UNION de nos forces
Me Pierre Cloutier en est une, assurément. Il pourfend bien ou mal, mais il pourfend la politique de l’évitement endossée par le Bloc/PQ qui a pensé pourvoir AGIR en toute liberté, mais seul à la barre. Cette politique a fait long feu le 2 mai.
Le Bloc/PQ, n’en a pas tenu compte. Pierre Cloutier persiste et signe la même politique de l’évitement qui a fait démissionner 5 député,es. D’aucun,es parce qu’elle évitait trop, l’autre pas assez. Le Bloc/PQ en a profité pour serrer les rangs de la crispation dogmatique. Pierre Cloutier persiste et signe, bien ou mal.
Dans cet état d’apesanteur vacancière, la stagnation n’est plus que plus apparente. Pierre Cloutier persiste et signe, bien ou mal.
L’essentiel
L’essentiel n’est pas qu’il s’attaque à la personne de madame Marois, ne serait-ce qu’en dénonçant le PQ-Marois ; n’est pas que sa vindicte putschiste provoque ce qu’a provoqué dans VIGILE.net le PQ-Bloc rentre-dedans ayant justifié tout un chacun de ne pas voter pour le Bloc puisque les « radicaux » s’en donnaient à cœur joie, ce qui a justifié l’équipe de TLMEP de faire la fête au bon jack avec un Mike Ward donnant son appui à sa moustache et son sourire, ce qui a justifié Amir Khadir d’appuyer le NPIDI dans certains comtés… ; l’essentiel n’est pas de savoir s’il est machiste ou pas ; l’essentiel c’est qu’il veut renverser le paradigme qui nous a fait depuis 60 ans prétendre au gouvernement et exercer le pouvoir quand nous l’avions, en tolérant ce qui NIAIT la primauté effective de la souveraineté du peuple ; l’essentiel, selon moi, selon nous, c’est qu’il veut mettre fin à la gouvernance collabo qui tolère sans recours qu’on gouverne sans se prévaloir des pleins pouvoirs démocratiques de ce peuple souverain.
Tout le reste n’est qu’accessoire. Selon moi bien sûr, puisque c’est moi qui parle. On pourra être en désaccord et faire valoir en quoi et pourquoi. Ce qui nous permettra d’aller à l’essentiel.
L’essentiel c’est qu’enfin nous discutions de l’essentiel.
Si le PQ, sa députation, sa direction, ses membres refusent de participer à l’UNION de nos forces politiques et citoyennes comme il a jusqu’à maintenant refusé de le faire en prétendant pouvoir agir seul, comme il l’a fait si longtemps, comme si depuis, l’ADQ n’avait pas été fondé, comme si QS n’existait pas, comme si la fausse coalition Sirois/Legault ne faisait pas un tabac et ne pouvait pas se muer rapidement en parti pour s’imposer, comme si 5 député,es n’avaient pas fait défection, comme si le monde ne changeait pas, il y aura des conséquences. Pierre Cloutier ne cesse de le répéter. Il va voter contre le PQ.
L’essentiel c’est de bien comprendre qu’il n’est pas un accessoire. Si lui le dit, dans VIGILE.net, si l’éditeur le dit, si bien d’autres le pensent, cela ne pourra que produire un effet inversement proportionnel au fait contraire, l’UNION de nos forces.
On aura beau l’ignorer, ou au contraire contrer ses arguments, un fait demeurera : l’effective division de nos forces. Les stratèges auront beau nous dire que l’on n’y peut rien, car rien n’a pu, ne peut et ne pourra faire l’UNION de nos forces, mais cela ne pourra pas changer le fait que dans de telles conditions de leur division, en admettant qu’on n’y puisse rien, forcément, l’élection du PQ est à tout le moins précaire. Au mieux, si jamais cet aveuglement perdure dans le déni de l’évidence au sein de la députation en exercice au PQ, elle sera élue par la peau des dents et ne disposera d’aucun mandat clair. Pas étonnant qu’on compte sur une obscure gouvernance qui n’a de souverainiste que le nom puisqu’elle prévoit tolérer sans recours, a NÉGATION de la souveraineté du peuple dans un État du Québec/Canada qui n’a jamais obtenu le OUI de la démocratie québécoise. Au pire, le PQ subira le même sort que le Bloc, puisque les mêmes causes produiront les mêmes effets. La même cause, c’est la division de nos forces. Nous nous sommes lancé dans la bataille, sans avoir avec QS, fait l’UNION de nos forces. Et on pense que cette négligeable donne, est négligeable contre toute évidence. Elle ne l’a pas été, pas plus que ne l’a été le PQ-Bloc rentre-dedans qui a cours dans VIGILE.net.
Pourquoi ? Parce que, comme l’a bien démontré Noam Chomsky dans La fabrication du consentement, suffit de s’assurer de celui de la minorité qui lit les médias spécialisés utiles, les fabricant,es d’opinion, pour emporter le consentement de la masse.
Ainsi, va le monde. Et, tant et aussi longtemps que des médias spécialisés comme VIGILE.net accréditeront l’idée vraie ou fausse que nous sommes divisés comme c’est pas permis, même sur l’essentiel, ce peuple ne pourra pas croire que ces forces dispersées, pourront produire ce qu’il faut pour mettre ce peuple au pouvoir, au sommet d’un État légitime qui émane de lui.
Et, les appels à une UNION factice, fondée sur ce qui n’est pas en mesure de la faire vraie, solide, irréductible cette UNION, ne feront que jeter de l’huile sur le feu. Ainsi, les mots d’ordre de nos chef,fes se seront juste pas suivi. Comme on l’a vu le 2 mai dernier. Les souverainistes n’ont pas suivi les mots d’ordre de leurs chef,fes pourtant supposément unis derrière le Bloc de Gilles Duceppe, Jacques Parizeau compris. Les souverainistes se sont crus autorisés à voter pour le NPIDI.
Pourquoi ? Parce que la stratégie de l’évitement du Bloc/PQ n’a pas donné aux Québécois,es la chance d’avoir un choix entre une gouvernance vraiment souverainiste qui cesse de nier la primauté effective de la souveraineté du peuple ; la chance de faire la différence entre des néo-DÉMOCRATES qui n’ont pas été sommés de se commettre quant au principe premier de la démocratie, à savoir l’effectivité de la souveraineté du peuple. Pourquoi ? Parce que le Bloc/PQ, n’avait pas prévu se commettre à cet égard.
Le PQ prévoit encore prendre le pouvoir sans se commettre. On nous dit qu’il le fera une fois au pouvoir ? En vertu de quel mandat électoral ? Aucun, puisqu’il est prévu ne pas se commettre avant l’élection. Que peut faire au pouvoir un gouvernement qui n’a pas de mandat de contrer l’État illégitime du Canada ? Aucun.
Pour contrer l’illégitimité de la légalité de cet État d’occupation, il faut mettre fin aux gouvernements collabos, et pour cela, la députation doit obtenir un mandat électoral qui légitime son action. À défaut, ne pourra être légitimée que son inaction. Retour à la case départ de l’essentiel.
Que doit-il être ?
Inspiré par M. JRM Sauvé nous disons, au moins comme base de discussion sur l’essentiel, voilà ce que doivent endosser nos forces citoyennes et politiques démocratiques, donc, souverainistes, partisanes de la primauté effective de la souveraineté du peuple.
Ce qui est exposé au titre suivant.
- Le sens d'un vote pour la COALITION NATIONALE | Démocratie et Souveraineté
CN-DS | COALITION NATIONALE | Démocratie et Souveraineté
Pour une COALITION trans-partisane, trans-idéologique, trans-générationnelle et trans-culturelle québécoise
• Pour contrer la fausse coaltion Sirois/Legault ;

• Pour faire l'UNION des forces démocratiques du peuple Souverain du Québec ;

• Pour faire des prochaines élections à venir à Québec et à Ottawa des élections décisives.

Le sens d'un vote décisif
Un vote pour les partis de la CN-DS | COALITION NATIONALE | Démocratie et Souveraineté incluant le PQ, QS, le Bloc québécois, etc... proclame à la face du monde libre et démocratique ce qui suit :

• NOUS sommes le peuple souverain du Québec et notre territoire national est le Québec ;

• NOUS, disposons de nos pleins pouvoirs démocratiques pour commander à la députation que nous élisons aujourd'hui :

de réunir toute notre députation du Québec sous CONSTITUANTE BICAMÉRALE afin qu'elle se prononce pour :

1. INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu le OUI de la démocratie québécoise ;
2. Rédiger et adopter la Constitution primordiale de la République démocratique du peuple souverain du Québec ;
3. Appeler l'ANQ-Assemblée nationale du Québec à voter ces deux Actes constituants ;
4. Appeler l'ANQ à les rendre effectifs dès après que Nous, le peuple, ayons dit OUI à chacun de ces deux Actes constituants.

Ce qui à la face du monde libre fait en sorte que le peuple souverain du Québec reconnait comme seule valide et légitime Autorité sur notre sol national du Québec :
1. La République démocratique du peuple souverain du Québec ;

2. Une République disposant de tous les pouvoirs d’État, reconnus aux États membres des Nations-Unies ;


Quels sont les arguments militant en cette faveur, quels sont les arguments contre ?
Qu’est-ce qui s’oppose à l’UNION de nos forces citoyennes et politiques ?
Comment un peuple peut-il vaincre désuni ?
Sur quoi faire l’UNION de nos forces démocratiques, sinon sur le principe premier de la démocratie : la primauté effective de la souveraineté du peuple ?
Quel est le statut de l’État du peuple souverain du Québec, dictatorial ou démocratique ? S’il est dictatorial, la démocratie doit l’INVALIDER ? S’il est démocratique, il doit obtenir le OUI de la démocratie québécoise. L’État actuel du Québec/Canada n’a pas le OUI de la démocratie québécoise. Il est forcément dictatorial. Le statut d’un État est soit démocratique, soit dictatorial, ce ne peut être les deux. C’est soit l’un, soit l’autre.
Le peuple souverain du Québec dispose des pleins pouvoirs démocratiques sur SON sol national du Québec. Suffit qu’une députation majoritaire s’engage à appeler ce peuple à en user. Pour l’heure, jamais une députation en exercice ou candidate ne s’est engagée à ce faire.
Il est grand temps qu’on prévoie le faire. Car, est révolu le temps où les souverainistes acceptaient d’appuyer des gouvernements collabos. Nous sommes maintenant arrivé,es à ce qui commence, le temps de la Résistance démocratique. Nous le disons d’une même voix depuis le 20 mai 2010, Me Cloutier le dit, et d’autres le pensent.
La députation indépendante ayant fait défection, celle de QS, celle du PQ doivent se gouverner en conséquence dans l’UNION de nos forces citoyennes et politiques.
Plus vite les forces pro gouvernance souverainistes verront à s'assurer qu'il soit bien question de ne plus contredire la primauté effective de la souveraineté du peuple, plus nous pourrons aller vite à l'essentiel.
Le peuple Souverain n'a pas à négocier avec la dictature qui s'impose sans obtenir le OUI de la démocratie québécoise. La dictature doit être INVALIDÉ par le peuple Souverain qui a pleins pouvoirs démocratiques de le faire, pour peu qu'on s'engage à lui permettre d'user de ses pleins pouvoirs, quel que soit l'État qui gouverne son gouvernement.
Luc A.


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7 commentaires

  • Luc Archambault Répondre

    1 août 2011

    @ Madame Hébert,
    J'ai respecté les règlements de l'hôte. Et j'ai autant comme autant, malgré tout, malgré la censure, appuyé VIGILE.net. J'ai participé de ma poche en offrant en tirage l'une de mes oeuvres, j'y ai mis du temps, pour inviter les vigiles à se commettre pour qu'enfin l'apport des éditeurs et artisans de VIGILE.net soient rétribués à leur juste valeur et plus qu'un si maigre ± 20 000$ par an. Or, cette année-là, comme par hasard, l'objectif a été dépassé pour la première fois, l'éditeur m'a-t-il remercié ? Non pas, nous étions fâchés...
    VIGILE.net OUI, est redevable à cette titanesque et continue commission citoyenne de M. Bernard Frappier son fondateur animateur, mais il n'est pas VIGILE.net à lui seul. VIGILE.net, c'est NOUS. C'est ce que nous en avons fait. Et cette rencontre entre un animateur et ce que nous sommes, est VIGILE.net. C'est une rencontre formidable. Voilà ce qu'il faut saluer. Ce que j'ai fait et continuerai à faire. Si tant est que la censure, l'arbitraire, cesse d'être de la partie. Et j'ai salué autant comme autant, de manière tangible, l'apport de ses pionniers fondateurs et artisans.
    J'ai déploré aussi, en vertu de l'estime que je porte à cette superbe réalisation collective, la censure inacceptable de l'éditeur à l'égard de nos contributions citoyennes. Qu'il publie à nouveau mes textes, n'a pas à être salué, cette publication va de soi. C'est ça... une Tribune LIBRE. Nous n'avons pas à remercier l'éditeur d'être publié dans une Tribune LIBRE. Comme s'il fallait s'excuser d'exister...
    Quant au respect des règles... l'éditeur ne les a pas respectées en interdisant de publication nos contributions qui les respectaient ces règles, et en admettant partout maintenant le commentaire sur le commentaire. Heureusement du reste, sinon, le débat ne peut avoir lieu, à tout le moins, il s'agit d'une contrainte indue. Lui reste à l'admettre. Lui reste aussi à publiciser l'l’Opération VIGILE du samedi. Passons...
    Pour ce qui est de l'essentiel de votre réaction.
    Nous pourrons en discuter de vive voix ce prochain samedi ensemble et avec M. JRM Sauvé qui sera à nouveau des nôtres vient-il de m'écrire...
    Soit dit en passant... dans cette attente, on ne peut prétendre valablement que ce peuple Souverain, ne veut pas de sa souveraineté démocratique de peuple Souverain. Pourquoi ? Parce que personne ne lui a jamais posé la question. La seule question qui lui a été posée concerne non pas Sa Souveraineté de peuple démocratique, mais concerne plutôt la souveraineté de l'État du peuple. Ce qui est autre chose.
    Ce peuple est Souverain, se sait Souverain, puisqu'il est démocratique. Puisqu'il veut vivre en démocratie. Il dispose des pleins pouvoirs démocratiques pour autant VALIDER qu'INVALIDER les États qu'il veut valider et les États dont il ne veut pas.
    Mais on ne l'a jamais invité à dire s'il voulait ou pas de l'État du Québec/Canada, ce qui fait de lui, selon les propres règles de cet État concernant la clarté référendaire devant valider l'État souverain à venir, un État ILLÉGITIME, à sa face même.
    Quand on lui aura posé la question, et si jamais, contre toute attente, ce peuple VALIDE l'État illégitime du Canada actuel, on pourra de manière valide affirmer sans l'ombre de doute que ce peuple refuse la démocratie, refuse son principe premier, refuse sa souveraineté démocratique, accepte un État qui s'impose d'autorité à sa convenance, par dessus la tête du peuple. À défaut d'un tel résultat, tout n'est que prétention accessoire.
    D'aucuns disent que ce peuple refuse jusqu'à la primauté de sa souveraineté démocratique de peuple, d'autres disent le contraire. Cela n'est que prétention stériles, infertiles, accessoires, on discute en vain, en pure perte.
    L'essentiel, c'est d'appeler ce peuple à trancher, une fois pour toutes. Ou bien il INVALIDE tout État qui n'a pas le OUI de la démocratie québécoise, ou bien il accepte qu'un État s'impose unilatéralement. En somme, il accepte de vivre ou pas en démocratie. En démocratie, le peuple est le patron. Dans la dictature autocrate, le peuple n'a pas voix au chapitre de ce qui fonde, constitue, gouverne l'État qui gouverne le gouvernement qui gouverne le peuple.
    En somme, après avoir obtenu le gouvernement responsable grâce à l'action des Patriotes, nous reste à obtenir l'État responsable puisque le gouvernement irresponsable a été incapable de donner au peuple un État responsable devant le peuple.
    L'État est responsable devant le peuple quand ce qui le Constitue est nommément approuvé par le peuple, ce qui lui donne prise sur l'État lui-même, non pas seulement sur le gouvernement de l'État qui lui n'a pas de prise sur l'État du Québec/Canada, puisque cet État est contrôlé par le Parlement d'Ottawa sur lequel ni ce peuple, ni sa députation, ni son gouvernement n'ont de prise, autre, que de quémander, négocier, proposer, alors que le Parlement d'Ottawa dispose. Ce qui est imposer au peuple un d'État d'occupation unilatéral autocrate anti-démocratique.
    OUI, il est bien question de quémander avec ce que prévoit le Programme AGIR en toute liberté. Puisqu'il n'est pas question d'AGIR pour que ce peuple puisse cesser de quémander sa reconnaissance, plus de pouvoirs, plus de ceci, moins de cela, alors qu'il subordonne l'obtention de sa satisfaction à OUI des autres. Puisqu'il est question de ne pas s'engager à appeler ce peuple à user des pleins pouvoirs démocratiques qui sont les siens pour renverser la donne. C'est l'État qui doit obtenir l'aval du peuple, pas le contraire.
    Amitiés et nous en discuterons de vive voix ce samedi 6 août sur la Place du peuple souverain du Québec.
    Cela pour nous entendre et pour faire l'UNION de nos forces démocratiques.

  • Nicole Hébert Répondre

    1 août 2011

    Monsieur Archambault,
    Je me réjouis de votre retour ici, vous le savez. Par ailleurs, j’aurais aimé vous voir reconnaître les efforts de M. Frappier, plutôt que souligner ceux qu’il n’a pas encore faits, de votre point de vue. À mon avis, ce site étant sa création, il est normal qu’il y établisse ses règles et qu’il entende qu’elles soient respectées. Je crois que tous (tes), nous sommes plus redevables envers Bernard Frappier qu’il ne l’est envers nous. Vous comme moi, lorsque nous recevons des gens chez-nous pour partager, même s’ils apportent le vin ou le fromage ou les fleurs, nous nous attendons à ce qu’ils respectent le fonctionnement de notre chez-nous et les valeurs que nous y privilégions. Et cela est juste.
    Pour le reste, l’essentiel, comme vous dites, vous savez que je partage les fondements de votre raisonnement et, m’avez-vous affirmé vous-même, la cheffe actuelle du PQ comprend ce que vous défendez. Elle a cependant des contraintes que vous n’avez pas pour passer à la stratégie qui rendrait effective ce souhait de coalition en respectant les partis, les structures en place et les militants. En ce qui me concerne, ce que je questionne de votre approche, c’est l’aspect précisément du respect de la souveraineté du peuple. Pour l’instant, il semble bien que, consciemment tout au moins, notre peuple n’en veuille pas de sa souveraineté. En tout cas, pas dans les domaines où vous aimeriez lui voir faire des pas de géants et prendre les bouchées doubles. On dirait même qu’elle le rebute, comme peut rebuter à l’adolescent - qui peut par ailleurs faire soudainement le contraire de ce qui est souhaité par d'autres juste par réaction et sans véritable liberté (le vote NPD)- comme peut le rebuter donc, le fait de ramasser ses affaires, de faire ses boîtes et de partir en appartement, à sa seule charge. On peut mener un cheval à l'abreuvoir mais on ne peut le forcer à boire, dit la sagesse populaire. C’est là où pour ma part j'endosse, dans un premier temps, l’idée de la gouvernance souverainiste. Que les électeurs - le peuple – prenne peu à peu goût à sa souveraineté, à sa liberté, à sa suffisance. Qu'il reconnaisse sa soif d'abord et apprenne à l'assouvir. Il y a des prisonniers (ères) qui ne souhaitent pas quitter la prison le jour de la libération venu. Mais, les québécois, mis en situation, apprendront vite à apprécier cette souveraineté et cette belle marge de manœuvre et de fierté qu’elle octroie, malgré les efforts que cela suppose. Je viens de terminer le montage d’une table de jardin, moi pour qui les outils manuels sont de purs étrangers; ma table est là et je suis bien fière de moi; mes efforts ne m’ont pas coûté sur l'essentiel finalement mais je ne serais pas encore prête à construire ma maison. Mon regret, actuellement, c’est de voir que Jean Charest, lui, grâce sans doute à ses stratèges, a bien compris l’intelligence de cette gouvernance souverainiste, et c’est de celle-là - si vous avez bien observé - qu’il va s’inspirer pour la politique québécoise du Registre des armes. Le Canada n’est pas intéressé? Le Québec l’est? « just too bad, sir », le Québec va faire la sienne, sa politique! Voilà. Il n'est pas question de quémander mais d’agir, en toute souveraineté! Et de faire constater au peuple que cela se peut. OUI! et tout est possible. Ou NON et tout est possible. Dépendamment. Tout est relatif, Monsieur Archambault !
    Voilà. Je vais m'arrêter pour ne pas que vous me disiez que je suis trop longue, si je veux continuer de vous le reprocher en toute impunité!...
    Bon retour.
    Amicalement,

  • Luc Archambault Répondre

    1 août 2011

    @ M. JRM Sauvé
    Nous sommes d'accord, L'essentiel réside dans le statut que le peuple s'accorde à lui-même ; dans le statut que le peuple Souverain Québec accorde à l'État du Québec/Canada. Pour l'heure, le statut de l'État du Québec/Canada est incertain et extrêmement précaire parce qu'il n'est pas reconnu par le peuple souverain du Québec même s'il s'impose sur SON sol national.
    Ce statut de l'État du Québec/Canada est ou n'est pas démocratique. Le statut de l'État du Canada n'est pas démocratique et ne le sera que le jour où cet État sollicitera et obtiendra le OUI de la démocratie québécoise. Le statut de l'État du Québec/Canada est précaire, incertain. Normal, ses partisans ne parviennent pas à obtenir le OUI de la démocratie québécoise. Son statut d'État démocratique légitime et valide est contesté.
    Il faut maintenant passer de la contestation du statut de l'État du Québec/Canada à la résolution du conflit. Ce n'est pas au peuple à requérir et obtenir le OUI de l'État, mais l'exact contraire de ce que nous avons pensé utile de requérir depuis 252 ans, c'est à l'État et à ses partisans d'obtenir le OUI du peuple. TOUS les États, quels qu'ils soient doivent obtenir auprès du peuple, le statut d'État démocratique.
    Les élections ne règlent pas la question du statut de l'État puisque la députation et le gouvernement issue de ces élections n'ont pas de prise sur ce qui gouverne le gouvernement et la députation dans cet État actuel bien concret. Il faut donc que les élections servent à élire une députation qui cesse de vouloir former des gouvernements collabos. Cela nous l'avons fait depuis que la Couronne britannique a permis que le gouvernement soit élu par le peuple, et permis ensuite qu'il soit responsable devant le peuple. Et cela n'a jamais permis de faire de l'État qui gouverne le gouvernement du peuple, un État responsable devant le peuple.
    Il faut élire donc un gouvernement de Résistance démocratique qui met fin à la politique de gouvernance collabo habituelle.
    Ce renversement paradigmatique s'opère dès lors qu'une députation majoritaire prend le pouvoir après avoir obtenu le mandat électoral utile ; après donc s'être engagée à appeler ce peuple à INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu le OUI de la démocratie québécoise.
    Ce qui règle la question du statut incertain de l'actuel et illégitime État du Canada. Dès lors que le peuple Souverain du Québec l'INVALIDE nommément à la face du monde libre, il s'effondre sur NOTRE sol national, puisque que son statut autocrate est reconnu par le peuple Souverain du Québec quand il s'applique contre son libre gré sur SON sol national.
    L'État du Québec/Canada actuel ne peut plus valablement prétendre être démocratique. Il est déclaré INVALIDE, illégitime, arbitraire. Un État arbitraire qui s'impose sans l'aval du peuple c'est un État qui se donne lui-même le statut d'État autocrate arbitraire. Le peuple l'invalidant lui reconnait ce statut d'État autocrate qui n'est pas démocratique. Le contraire de la démocratie, c'est la dictature. Le statut d'un État est soit démocratique, soit dictatorial, c'est l'un ou l'autre, ce ne peut être les deux à la fois.
    Il faut appeler ce peuple à reconnaître le statut arbitraire et dictatorial de l'État actuel du Québec/Canada qui n'a pas obtenu le OUI de la démocratie québécoise. Ce qui règle la question du statut du peuple démocratique et souverain du Québec sur SON sol national du Québec, après qu'il eut INVALIDÉ tout État dont le statut n'est pas démocratique. Ce qui met fin au statu quo de blocage actuel. Ce qui permet à ce peuple de fonder sur une place nette, la République démocratique du peuple souverain du Québec, libre de s'associer au monde entier, y compris au Canada libéré de sa propre dictature arbitraire, capable de fonder une République du Canada vraiment affranchie de la tutelle de la Couronne britannique.
    Cela commence par l'UNION des forces démocratiques citoyennes et politiques du peuple Souverain du Québec sous COALITION NATIONALE | Démocratie et Souveraineté
    @ Daniel Roy
    La COALITION NATIONALE | Démocratie et Souveraineté initialement fondée par la réunion trans-partisane du Bloc, du PQ, de QS voire des VERTS et du PI, mettant de l'avant un Programme COMMUN d'État qui s'ajoute à leurs concurrents Programme de gouvernance respectif de gauche à la droite, permet de donner le choix aux démocrates et aux souverainistes. Ils peuvent choisir entre des partis qui NIENT la primauté effective de la souveraineté démocratique du peuple et des partis qui s'ENGAGENT sous vraie Coalition à appeler le peuple Souverain du Québec à INVALIDER ce qui NIE cette primauté.
    Les Québécois,es démocrates et souverainistes auront le choix cette fois, entre une vraie Coalition multipartite et une fausse Coalition Sirois/Legault. Le choix entre mettre sans délais et sans condition le peuple au pouvoir, au sommet de l'État, et l'élection d'un gouvernement sans pouvoir réel, puisqu'au sommet de l'État illégitime actuel trônera non pas le peuple Souverain mais une Couronne qui n'est pas la nôtre, contrôlée par un Parlement où ce peuple n'a pas de prise.
    En ce cas, aucun démocrate souverainiste ne se croira justifié de voter pour des partis qui auront refusé d'user des pleins pouvoirs démocratiques de ce peuple. Comme ils l'ont fait pour le NPIDI, puisque le Bloc/PQ ne s'était pas encore commis contre la gouvernance collabo. Ce qui mènera la fausse Coalition Sirois/Legault à la défaite. Et si la députation du NPIDI du Québec, refuse de cesser de tolérer sans recours la négation du principe premier de la démocratie, elle sera répudiée par ce peuple, si tant est qu'ils y aient après prochaines élections à Québec tenues dans de telles conditions, d'autres élections fédérales au Québec après que ce peuple eut INVALIDÉ tout État qui n'a pas obtenu le clair OUI de la démocratie québécoise. Et si ce tiennent de telle élections il faudra élire en Bloc une députation de la Résistance démocratique.
    @ Stéphane Sauvé
    OUI, à la commission citoyenne dans toutes les villes et villages du Québec. À commencer par tenir VIGILE du samedi sur la Place du peuple souverain du Québec de chaque ville du Québec, tous les samedis à 14h comme cela est déjà le cas ma Québec | Montréal | Mont St-Hilaire et Gatineau.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    1 août 2011

    Merci Monsieur Frappier pour cette ouverture d'esprit et votre écoute.
    Vous avez ouvert cette tribune à Monsieur Archambault qui a beaucoup à nous apporter. Ce geste vous (nous) honore et m'inspire à m'impliquer encore davantage.
    _________
    Monsieur Archambault,
    ces vigiles de Québec, Montréal, St-Hilaire, Gatineau sont une occasion exceptionnelle pour donner voix au peuple. Un peuple qui ne sait plus quoi penser, quoi dire et quoi faire pour trouver son espace citoyen pour dire et faire haut et fort, ce qu'il croit juste pour ses enfants. Ces vigiles le permettront.
    Quant à la souveraineté du peuple, elle ne s'exprimera envers et contre-tous, que lorsque nous parviendrons à unir nos forces via des initiatives promues et défendues à travers des organisations comme Cap sur l'indépendance, Vigile.net et toutes les organisations qui oeuvrent à faire du Québec une terre libre de ses entraves à la corruption, à la médiocrité, à la pollution de notre environnement.
    Votre texte est relativement assez conci. Bravo pour cet effort. Vous aussi vous témoignez d'ouverture d'esprit, et je ne peux que vous en féliciter.
    ____________
    Et pour tous ceux qui lisent ces lignes, je vous invite de tout coeur à lancer d'autres Vigiles dans votre municipalité. Ce mouvement citoyen dont parles souvent Monsieur Cloutier, pourra prendre forme à travers ces Vigiles.
    Un petit peuple libre est plus grand qu'un grand peuple esclave.
    [Victor Hugo]

  • Archives de Vigile Répondre

    1 août 2011

    Je suis content de votre retour sur Vigile, Monsieur Archambault. Je suis d'accord avec votre texte, et en voici un de mon cru qui va un peu dans le même sens:
    UNE SOLUTION À L'IMPASSE SOUVERAINISTE
    Le Parti Québécois, Québec Solidaire et le Parti indépendantiste, trois partis voulant que le Québec soit reconnu comme un « État-nation apte et capable de se gouverner lui-même » (1), ne réussissent pas à s’imposer dans les intentions de vote. Les trois partis fédéralistes présents et à venir : le Parti libéral, l’Action démocratique du Québec et la Coalition Legault/Sirois, réussissent eux à le faire. Je vois trois raisons pour expliquer ce phénomène : la concentration du vote des Anglais et des immigrants pour le Parti libéral, la division du vote francophone et l’ignorance des Francophones quant à l’urgence et à la nécessité que le Québec devienne un pays.

    Une solution à l’impasse souverainiste serait la suivante :
    Qu’une campagne de promotion de l’indépendance du Québec et de dénonciation du fédéralisme canadien soit entreprise dès la semaine prochaine. Idéalement cette campagne serait effectuée conjointement par le Parti Québécois, Québec solidaire, le Parti indépendantiste, la Fédération des travailleurs du Québec, la Fédération des associations étudiantes du Québec, l’Union des artistes du Québec, le réseau du Cap sur l’indépendance, etc. Cette campagne démontrerait que les familles, les étudiants, les travailleurs, les entreprises, les personnes âgées, les immigrants, et les minorités y trouveraient tous leur compte dans un pays du Québec.
    Et qu’ensuite, où bien le Parti Québécois s’impose comme étant le seul parti pouvant faire du Québec un pays, comme il a presque réussi en 1995, où bien que les partis voulant faire du Québec un pays se regroupent sous une forme d’une coalition, ou même d’une fusion.
    D’une manière ou d’une autre, aucun des programmes électoraux du Parti québécois, de Québec solidaire et du Parti indépendantiste n’est preneur au Québec. Le Parti québécois nous ment en prétendant que le Québec puisse obtenir plus de pouvoirs ou renforcer la Loi 101 par exemple, sans d’abord nier la légitimité d’Ottawa sur le territoire du Québec. Québec solidaire oubli qu’on ne peut pas façonner un Québec juste pour les travailleurs et les plus démunis sans les rênes du pouvoir d’un pays. Le Parti indépendantiste oublie qu’après deux référendums, un troisième référendum apparaît comme la voie démocratique. Et le Parti vert du Québec oublie qu’une province n’a pas les pouvoirs de rendre un Québec aussi vert qu’un pays.
    Alors, ou bien le Parti québécois se démarque en raffermissant sont discours et son programme, ou bien il forme une coalition avec Québec solidaire, le Parti indépendantiste et même le Parti vert du Québec. Une coalition forcerait un compromis qui pourrait ressembler à ceci : un vote pour la coalition voudra dire que la nation québécoise et son Assemblée nationale du Québec ne reconnaissent plus l’autorité d’Ottawa sur le territoire du Québec, qu’une constituante soit formée dès l’élection avec le mandat d’écrire une constitution d’un pays du Québec en six mois, au terme duquel un référendum se tiendra pour approuver cette constitution d’un pays du Québec. Une déclaration d’indépendance du Québec sera proclamée suite à un résultat favorable à ce référendum.
    Je crois qu’il est du devoir des chefs des partis politiques, ainsi que des élites en général et nous tous, de faire en sorte que l’impasse souverainiste cesse. À défaut de cela, nous serons tous responsables et ce selon l’influence que tout un chacun a dans la société.
    Daniel Roy, C.A.
    (1) JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    1 août 2011

    Merci M. Archambault pour vos propos pertinents. Enfin «Tribune libre » porte bien son nom ! Permettez moi d’ajouter mes réflexions sur le sujet en cause.
    Est-ce que le Canada ose nous demander ce que l’on veut? Est-ce que la Constitution rapatriée par Pierre E. Trudeau en 1982 est valide? Si le Québec n’a jamais signé cette Constitution c’est parce que ça ne faisait pas notre affaire en 82 et que ça ne fait pas plus notre affaire en 2011! La traditionnelle gouvernance collabo fédérale/provinciale que ce soit le PLQ, le PQ ou un autre futur parti, inventé de toute pièce, tel que celui d’un François Legault , refusent tous de demander, à nous le peuple, ce que l’on veut vraiment.
    Nous sommes donc prisonniers de cette union forcée, Québec dans un Canada qui refuse catégoriquement de parler «Constitution» avec nous, car ils ont peur de connaître la VRAI réponse qu’on pourrait leur donner! Le Canada de Stephen Harper ne passe, tout simplement pas, au Québec!
    Ce ne sont certainement pas les politiciens,iennes de carrière, qui tiennent à leur «job», qui vont oser nous poser la question! Donc, c’est à nous, citoyens,iennes du Québec, qui avons le plein pouvoir démocratique de mettre le Canada à la porte; de mettre fin à cette occupation illégale du Canada en sol québécois!
    En vous répétant toujours « attendons à demain notre gouvernement « provinciale » va tout arranger ça pour nous! On c’est, par expérience, ce que cela donne! On alterne entre un gouvernement PLQ, PQ, PLQ et ainsi de suite pendant des années sans rien qui change. C’est du pareil au même au point où 45% d’entre nous ne votons plus aux élections provinciales et fédérales parce que nous sommes dégoûtés par la politique corrompue et collabo qu’on nous sert année après année!
    Québécois et Québécoises, osons faire autrement ! Mettons dehors le gouvernement de John, James Charest qui collabore avec le gouvernement fédérale pour nous garder prisonniers de ce système corrompu!
    L’union fait la force! Sans action déterminée et unifiée, nous deviendrons la prochaine Louisiane assimilée de l’Amérique du nord. C’est ça que nous voulons pour nos enfants et petits-enfants ? Nous croyons que non!
    Guy Racicot
    Gatineau, Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    31 juillet 2011


    L'essentiel monsieur Archambault, c'est ce qui est
    statutaire.
    Est statutaire:

    1. Le Québec est le foyer national d'un peuple et
    une Nation.
    2. Le Québec est l'assise de la Nation du Québec.
    3. Ottawa est arbitraire, pas dictatorial mais
    arbitraire ce qui est suffisant pour le
    discréditer.
    Voir Géopolitique et avenir du Québec.
    Le reste est accessoire et ne vaut que dans la mesure
    ou il fait place à l'essentiel.
    JRMS