Charest à Moscou

L'État Nation du Québec est un fait accompli

Tribune libre 2009

Suite à l'exploit de Guy Laliberté en Russie, Charest se rend à son tour à Moscou où il sera reçu comme un chef d'État. C'est ce qu'annonce La Presse Canadienne, aussi incroyable que cela paraisse.

C'est déjà en tant qu'État que le Québec fait affaire avec le Nouveau Brunswick, le Maine et la Nouvelle Angleterre. Le truc est simple, pas magique, mais pratico pratique comme tout ce qui relève d'un État. Rome ne s'est pas fait en un jour. Tout commence avec des choses faites, des précédents, sans trucs ni magie et d'un précédent à l'autre, un nouveau statut finit par se faire reconnaître et être reconnu. Il faut bien gagner ses épaulettes n'est-ce pas ? Sauf qu'une foule de gens, surtout les demi instruits, veulent que la politique soit comme de la magie, alors que tout sort d'un coup comme par enchantement.

Inutile, futile et improductif de regarder le passé et ressasser ce que les historiens européens appellent l'histoire contre factuelle, émotionnelle et stérile. Ce qui compte est ce qui est fait et qui se fait, peu importe ce qui aurait pu ou aurait dû se faire.

L'État Nation du Québec est un fait accompli. Il est reconnu comme tel peu à peu. Son existence dans les temps actuels est indéniable. Les grands États qui se sont construits pendant l'époque coloniale, à partir de la machine à vapeur, du gros navire à hélices et du chemin de fer, s'effritent peu à peu. Inutile de chercher vengeance, les criminels sont morts.

Et lorsque j'explique depuis des décennies que l'État du Québec est un fait accompli, personne ou presque ne veut me croire. Je sais ce que je fais pourtant, mais trop d'indépendantistes veulent l'indépendance sur un plateau d'argent comme par magie.

Et maintenant laissez-moi aller plus loin: si je vous disais que les libéraux de Jean Charest se préparent au statut officiel d'État pour le Québec, les indépendantistes vont se faire couper l'herbe sous les pieds. C'est un libéral, Jean Lesage, qui le premier à officiellement parlé de l'État du Québec en 1960. J'étais là à Québec, lorsque Ames et Compagnie l'ont fait taire.

Ottawa a au moins cinq provinces sur le dos. La GRC ne pourra rien faire ni la fonction publique fédérale non plus.

Attendons voir ce qui va arriver avec le prince Charles.

J'aimerais aller aux jeux d'hiver à Sotchi sur la mer Noire en 2014. J'ai déjà passé une semaine de vacances à Sotchi en avril 1983, alors que la Russie était encore sous régime communiste. C'était sous Andropov, qui expirait.

JRMS

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René Marcel Sauvé217 articles

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J. René Marcel Sauvé, géographe spécialisé en géopolitique et en polémologie, a fait ses études de base à l’institut de géographie de l’Université de Montréal. En même temps, il entreprit dans l’armée canadienne une carrière de 28 ans qui le conduisit en Europe, en Afrique occidentale et au Moyen-Orient. Poursuivant études et carrière, il s’inscrivit au département d’histoire de l’Université de Londres et fit des études au Collège Métropolitain de Saint-Albans. Il fréquenta aussi l’Université de Vienne et le Geschwitzer Scholl Institut Für Politische Wissenschaft à Munich. Il est l'auteur de [{Géopolitique et avenir du Québec et Québec, carrefour des empires}->http://www.quebeclibre.net/spip.php?article248].





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10 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    3 novembre 2009

    Monsieur Sauvé,
    Je rapporte ici votre mantra : « CONSENSUS VEUT DIRE D’ACCORD POUR SE RECONNAÎTRE NOUS-MÊMES NATION ET ÉTAT ET EXIGER D’OTTAWA ET DE Bay Street qu’ils sortent du Québec. En position de force, ce qui s’en vient rapidement, »
    Il y a un an et demi, au Canada Day, sur les plaines d’Abraham, je vous ai vu grimper sur une table à pique-nique, au risque de votre vie, pour nous annoncer que « ça s’en vient rapidement ».
    L’hiver dernier, dans une salle surchauffée par une réunion du RRQ, je vous ai vu grimper sur une chaise bringuebalante pour haranguer la foule : « ça s’en vient rapidement »… et maintenant vous nous refaites le coup !
    Sans doute essayez-vous de vous rassurer pour de courageuses prises de position de toute une vie mais pour ceux qui vont continuer, ne craignez-vous pas de créer des illusions ? Quand vous dites : « EUX, comme vous les appelez ne sont pas en face de nous, mais géographiquement très éloignés par rapport à notre territoire »… oubliez-vous leur mercenaire en plein cœur de notre Assemblée nationale ? Il a détruit Québec inc., il dilapide les ressources naturelles, il détruit la langue française et nous inonde de nouveaux venus non intégrés…
    Surtout, où voyez-vous le moindre CONSENSUS ? Quelle UNION voyez-vous entre les indépendantistes ? Voyez-vous la nation québécoise d’expression française accourir quand des groupes de militants les invitent à protester contre l’arrivée d’un Ontarien à la tête de la Caisse de Dépôt ? Protester contre l’avocat raciste qui voue sa vie à démolir la Charte de la langue ? Combien serons-nous à réclamer la libération du Québec du joug monarchique quand le Prince se cachera au Biodôme la semaine prochaine ? Car vous êtes bien placé, comme militaire canadien, pour savoir que la Couronne n’est pas que décorative dans la Constitution du Canada et de ses provinces : le serment d’allégeance que prêtent nos députés PQ et BQ c’est aussi indispensable que du temps de la déportation des Acadiens. Rien n’a changé dans cette colonie anglaise ! Et les référendums, vous le savez mieux que quiconque qu’ils n’ont d’autre valeur que consultative. C’est toujours la Couronne qui décide : La Cour suprême ! Des juges nommés par le PM en Conseil avec les représentants de la Reine ! Canadian nation building ! Faites-vous semblant d’ignorer tout ça ?
    Pour renverser les décisions de la Couronne, il faudrait un soulèvement massif du peuple ! Voyez-vous cette énergie dans notre bon peuple satisfait par ce qu’il lit dans les journaux de Desmarais ?
    Un modèle de peuple qui réagit ? Le peuple des États-Unis d’Amérique, ces jours-ci, est dans les rues, avec force pancartes et journalistes dynamiques. American Dream, c’est la course individuelle à la richesse. La seule morale : l’argent. Le nouveau Président se bat pour une couverture universelle d’assurance santé : c’est du Socialisme et ce n’est pas bienvenu chez les obèses porteurs d’armes. J’en ai entendu dire : Il y en a des pays socialistes où vous pouvez aller vivre, la Russie, la Suisse… mais si c’est ça que vous cherchez, ne restez pas ici. Un autre : Ce Président, c’est le premier qui me fait peur : une peur NOIRE ! Ils sont majoritairement d’extrême droite et ils le crient haut et fort, en famille, en villes, en counties et en États !
    Pas de cette solidarité nationale au Québec ! Nos enfants envient plutôt ces fanatiques !
    La France aussi s'est trompée de chef, mais les Français sont accueillants...je commencerai par des séjours prolongés.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 novembre 2009


    Très difficle de nous soustraire de cette impression que nous
    sommes des perdants et de cesser d'employer le langage de l'inféodation et de la soumission servile.
    Il ne s'agit ni de "séparatisme" ni de "sortir ou rester dans le sein du Canada" ni autres kétaneries du genre qui évitent l'essentiel mais de NOUS RECONNAÎTRE D'ABORD POUR CE QUE NOUS SOMMES. C'est à cette condition seule que nous serons reconnus.
    EUX, comme vous les appelez ne sont pas en face de nous mais géographiquement très éloignés par rapport à notre territoire, ce domaine que nous avons conquis et acquis par osmose et symbiose territoriale et par achats consécutifs de propriétés, de sites et de domaines appartenanta aux Loyalistes et aux Orangistes qui ont quitté pour l'Ontario méridional, avec en poche une somme substantielle payée par nous afin qu'ils partent.
    De plus, nous avons construit les assises de notre propre État, un État naturel et optimal qui n'attend que NOUS POUR ENTRER EN FONCTION.
    Nous persistons à user du langage de la soumission servile alors que nous sommes les maîtres.
    Notre territoire est périphérique et presqu'isolé par rapport aux régions occupées par l'adversaire perdu dans les basses terres des grands Lacs, où il doit maintenant apprendre le mandarin.
    Nous sommes assommés par les mots et les phrases et nous nous comportons comme ce prisonnier dont la porte est grand ouverte et qui n'a qu'à sortir pour être libre.
    CONSENSUS VEUT DIRE D'ACCORD POUR SE RECONNAÎTRE NOUS-MÊMES NATION ET ÉTAT ET EXIGER D'OTTAWA ET DE Bay Street qu'ils sortent du Québec. En position de force, ce qui s'en vient rapidement, compte tenu des conditions nouvelles qui s'annoncent en Amérique du Nord, Ottawa et bay Street vont partir.
    Mais nous n'avons ni culture ni doctrine d'État. Nous persistons dans cette mentalité de peuple inféodé sans savoir que nous avons les moyens d'y mettre fin. Ne cherchez pas de machins trucs. C'est le CONSENSUS qui va faire la différence.
    Conclusion de Géopolitique et avenir du Québec, publié il y a douze ans: Si le peuple Québécois ne se reconnaît pas lui-même, personne ne le fera à sa place.
    Ce n'est pas une question d'émotions ni d'opinions ni de "on" de "si" et de "mais" mais d'action.
    JRMS

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    3 novembre 2009

    @ R.-M. Sauvé:
    «Lorsqu’il y aura consensus, je me demande quand, Ottawa partira et la Monarchie britannique avec...»
    Oui, nous sommes une nation, dotée d'un état. Et nous avons de magnifiques réalisations à notre actif, comme vous le dites. Mais Eux, en face, ils ne veulent pas partir, parce que si nous devions suivre notre propre voie, sans plus faire partie de leur ensemble canadien, les conséquences serait sans doute de taille, pour eux. Ils protègent ce qu'ils perçoivent comme étant leurs intérêts.
    Nous n'avons peut-être pas été vaincus, écrasés, mis à leur merci, comme on nous l'a mis dans la tête, non; mais avec le temps, ils sont devenus plus nombreux que nous. Et ils se sont arrangés, aussi, pour que la loi (qu'ils fabriquent à mesure, comme ils veulent) soit de leur côté, pas du nôtre.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 novembre 2009

    Erratum: Alors pourquoi le gouvernement péquiste a-t-il tenu 2 référendums pour
    pouvoir sortir de ce pays.... Aurait dû lire comme ceci: Alors pourquoi le gouvernement
    péquiste a-t-il tenu 1 référendum en 1995 pour pouvoir sortir de ce pays...
    NB: le 1er référendum a eu lieu en 1980 soit 2 ans avant le rapatriement unilatéral de
    la constitution canadienne. Merci
    André Gignac le 3-11-09

  • Archives de Vigile Répondre

    3 novembre 2009

    Monsieur Sauvé,
    Très intéressant votre dernier texte mais je me pose des questions à
    savoir ceci: si l'état nation du Québec, selon vous, est maintenant reconnu, comment
    se fait-il que la la loi 104 du Québec était anticonstitutionnelle? C'est de l'ingérence
    politique du Canada dans les affaires de notre nation, n'est-ce-pas? Pourquoi la langue
    française n'est-elle pas reconnue comme étant la seule langue officielle de notre pays
    le Québec? Pourquoi le Québec ne siège-t-il pas encore aux Nations Unies? Je
    comprends très bien que tout ça doit être officialisé mais pourquoi le peuple
    québécois a-t-il été tenu à l'écart de ce fait accompli par nos instances politiques?
    En 1982, lorsque le Québec a refusé de signer le rapatriement de la constitution
    canadienne, LE QUÉBEC, SELON MOI, ÉTAIT EN DROIT DE STATUER SUR SON NOUVEL ÉTAT JURIDIQUE ET CONSTITUTIONNEL EN SE DÉCLARANT UN PAYS
    INDÉPENDANT ET EN SE DONNANT UNE CONSTITUTION QUI LUI ÉTAIT PROPRE.
    Pourquoi ne l'a-t-il pas fait? Pourquoi le gouvernement qui était en place à Québec,
    à cette époque, n'a-t-il pas demandé un avis juridique à la Cour Internationale sur
    ce sujet? En 1867, lorsque nous avons adhéré à la Confédération, aucun référendum n'a été tenu pour notre adhésion à ce pacte, n'est-ce-pas? Alors pourquoi le
    gouvernement péquiste a-t-il tenu 2 référendums pour nous faire sortir du Canada
    si nous y étions déjà sortis depuis 1982 après le rapatriement unilatéral de la constitution
    canadienne par le gouvernement fédéral?
    Je ne suis pas un juriste en droit constitutionnel mais en prenant du recul, j'ai la nette impression que nous avons été floués par notre classe politique, à cette
    époque, qui a sûrement préféré rester dans la dépendance du Canada parce que
    c'était beaucoup moins exigeant, moins responsabilisant que de se prendre en main
    pour pouvoir s'affirmer. Votre texte va soulever un bon débat Monsieur Sauvé. Merci
    André Gignac le 3-11-09

  • Archives de Vigile Répondre

    3 novembre 2009

        Décidément, nous ne parlons  pas la même langue. Le syndrome de la défaite et d'une invasion colle toujours  dans l'esprit des Québécois, y compris les "zélites" intellectuelles et sociales économiques.
    J'ai été formé ailleurs, dans une autre perspective. Il n'y a jamais eu de défaite, seulement une cession avec occupation minimale parce que le Saint  Laurent ne représentait pas et ne représente toujours pas ce que représentent les voies de communications européennes, dont la Manche, les détroits scandinaves et la Baltique, pour le bois, les fourrures et le riche marché agricole des régions riveraines du côté sud de ces mers.
    Le pouvoir est complètement dans ses communications. Toutes les guerres sans exception ont les communications pour enjeux. Le Saint Laurent représente très peu d'intérêts pour les grands capitaux internationaux. Donc, nous avons pu en prendre possession et en faire l'axe majeur de notre État Nation.
    Par exemple, comparez seulement le canal de Kiel avec le Saint Laurent comme voie maritime intérieure.
    Le Québec EST UN ÉTAT NATION mais les Québécois ne veulent pas le croire.  C'est aux Québécois et non aux autres qu'il revient de se reconnaître comme tel. Lorsqu'il y aura consensus, je me demande quand, Ottawa partira et la Monarchie britannique avec. Les principes de la géopolitique et de la stratégie d'État nous montrent comment gagner une guerre sans fusils. Tous  les élémets favorables sont en place. Pas besoin d'attendre les "conditions gagnantes": elles sont déjà là.
    Vous préférez les chicanes stériles aux représentations statutaires. Il ne vous vient pas à l'idée que le syndrome de la défaite nous a été planté dans la tête précisément parce que nous n'avons jamais été défaits. Notre histoire est celle d'un progrès continu qui se poursuit envers et contre la volonté de nos ennemis. Vous préférez retourner en arrière pour vous attarder sur les pots casssés, plutôt que sur nos réussites uniques au monde.
    Voyez comment la visite du prince Charles a pour objet de signaler au monde que, "oh yes" nous avons  fait quelque chose,dont le Cirque du soleil, mais c'est tout.  De Gaulle nous a dit et à dit au monde entier ce que nous avons construit et ce qui nous donne du statut. Mais nous persistons à faire le jeu de nos ennemis. JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2009

    Bonjour
    Cette annonce d'une rencontre Charest/Poutine m'a vraiment surpris. Je suis convaincu que c'est un pas significatif vers une reconnaissance encore plus grande de notre nation.
    Nous avons l'énergie propre et les compétences qu'il faut.
    Lorsqu'il n'y aura vraiment plus assez de pétrole - et ça va arriver -, que se passera-t-il ?
    ;-)

  • Gilles Bousquet Répondre

    2 novembre 2009

    M. Sauvé écrit : «Et lorsque j’explique depuis des décennies que l’État du Québec est un fait accompli, personne ou presque ne veut me croire.»
    Je vous crois partiellement et je crois aussi que l’État du Québec est encore soumis au pouvoir central d’Ottawa qui a le pouvoir de collecter taxes et impôts sur son territoire en plus de pouvoir désavouer les lois du Québec, l’occuper et l’asservir si SA province devient une menace pour l’unité canadienne, SON unité.
    Le Québec me semble capable d’agir comme un État souverain tant que le Canada ne s’y objecte pas par ses lois, sa péréquation qu’il peut retenir, sa Cour suprême et son armée.
    Un État semi-souverain oui mais si nous l’étions totalement, pas besoin d’un référendum pour négocier notre séparation pour conserver toutes nos taxes et impôts, nos lois et siéger comme pays dans les organismes internationaux.
    Je me trompe ?

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    2 novembre 2009

    Merci pour cette explication intéressante de la situation. Mais je ne suis pas sûr de bien comprendre, cher monsieur Sauvé...
    Au fond, la reconnaissance des Québécois, collectivement, en tant que nation, et le fait que le Québec soit bien un état (une province, mais un état, tout de même), si nous continuons à vivre sous une constitution, une loi fondamentale, qu'aucun de nos premiers ministres n'a voulu signer (pas même Charest!), cela nous vaut quoi, en vérité?
    Nous avons un état; mais sommes-nous souverains? Et jusqu'à quel point devrait réellemnt nous lier la consittution canadienne, en tant que nation vivant dans l'une des pronvinces de l,ensmeble canadien, dans le contexte actuel?
    Vous voyez, ne connaissant pas grand chose au droit constitutionnel, je l'avoue, j'aimerais comprendre une chose: on nous a rentré dans la gorge, lors de la Nuit des longs couteaux, un texte de droit qui doit être normalement, la loi la plus fondamentale de tout pays: une constitution!
    Mais aucun représentant de l'état québécois ne l'a signée, cette constitution-là. N'est-ce pas comme si l'on nous forçait à respecter les clauses d'un contrat que nous n'avions pas signé, en tant que partie, dans une question civile (à une autre échelle, mais je crois que l'analogie est intéressante)...?
    Est-ce que, par exemple, notre État, pourrait prendre un recours, quand Ottawa essaie de démolir la loi 101, devant une cour internationale?

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2009

    Eh...'scusez, Monsieur Sauvé, sauriez-vous me dire, cette rencontre entre Poutine et Charest, en quelle langue se déroulera-t-elle? Comme La Presse s'écroule, comme vous l'avez dit, l'information nous viendra-t-elle par le journal Le Québécois? À moins que l'équipe ne soit occupée à interviewer le bon Prince écologiste venu raisonner Harper?