L'achat local a la cote

L'indépendance, levier par excellence pour décupler l'économie locale

C'est toujours mieux lorsque c'est québécois

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Tribune libre

L'indépendance du Québec pourrait s'avérer être le levier idéal pour favoriser l'économie locale à la grandeur du territoire québécois.


Les partis indépendantistes et nationalistes auraient tout à gagner à mettre de l'avant cette idée mobilisatrice dans leur programme électoral et d'en faire la promotion sur toutes les tribunes.



C'est un argument supplémentaire et non négligeable démontrant la nécessité d'un Québec fort et souverain, maître de sa destinée, et enfin en mesure de prendre toutes les décisions requises pour développer son économie comme il l'entend, sans dépendre de l'aval de qui que ce soit d'autre.



De plus en plus de gens de tous les milieux valorisent l'idée d'acheter local, d'encourager les produits du secteur manufacturier, commerces de détail, restaurants, services et industries d'ici. On ne veut plus dépendre des autres, considérant toutes les contraintes environnementales encourues.



L'idée de l'achat local est dans l'air du temps et obtient l'assentiment général. L'offre du Panier bleu en est un exemple récent.



Ici, on entend parler d'autosuffisance agro-alimentaire (une émission récente de La semaine verte abordait le sujet).



Là, on privilégie désormais le tourisme provincial et la découverte des régions comme destination vacances.



Des tas de pubs télé récentes de restaurants ou magasins divers vantent les mérites de la chose pour inciter les consommateurs à les encourager. C'est devenu un argument vendeur et gagnant.



La jeune génération est particulièrement sensible à cette idée stimulante qu'est l'achat local, car elle rejoint leurs préoccupations, au même titre que celle de l'écologie en général. C'est un argument des plus convaincant pour les rallier à la noble et grande cause de l'indépendance du pays de leurs ancêtres.



J'ai déjà proposé la création d'une certification du genre "Entreprise d'ici", "Entreprise de chez nous", "Produit du Québec", "C'est québécois", "Fait par des artisans d'ici", "100% québécois" "Achat local" dans la lignée du fameux "Aliment Québec" bien connu de tous, avec un logo représentatif pour en identifier autant les détenteurs que leurs produits. Cette certification reconnaissable permettrait alors au consommateur de faire des choix avisés, ceux qui sont à notre avantage collectif.



Et c'est sans parler que chaque achat effectué dans une telle optique, chaque dépense bien ciblée est un réinvestissement dans la communauté qui aidera d'autres Québécois comme nous à prendre de l'expansion et à prospérer, permettant de stimuler l'entrepreneuriat et de développer notre savoir-faire. Les retombées positives sont illimitées.



Cette idée bien d'actualité de viser l'autonomie alimentaire amènera les gens à penser également en termes d'autonomie politique en réalisant à quel point il sera avantageux d'aller dans ce sens.


L'autonomie est le signe de tout adulte capable de prendre ses propres décisions de façon responsable et éclairée, et c'est ce qu'une nation arrivée à un stade de maturité suffisante peut accomplir en faisant le choix de l'indépendance. Ne plus dépendre de qui que ce soit d'autre doit devenir un souci constant, de même qu'une source de fierté nationale.



La pub télé actuelle des marchés Métro dit tout: "Ensemble pour le Québec".


Radio-Canada fait une promotion "Vitrine locale" de produits locaux.


Soyons fiers de tout ce qui vient de chez nous, de tout ce que nous créons, manufacturons, produisons, d'abord pour le plus grand bien de nous tous localement, et pour nos exportations dans le monde entier ensuite.



L'économie locale privilégiée dans un Québec hissé au rang d'un pays florissant et dynamique, voilà la solution d'avenir gagnante.


Pour montrer à tous de quoi nous sommes capables, pour faire briller toutes les facettes de notre potentiel élevé, nous avons besoin d'un pays fort,


libre et indépendant, assujetti à personne d'autre, et ce pays tant attendu est le Québec qui s'en vient inévitablement.



C'est toujours mieux lorsque c'est québécois.



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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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2 commentaires

  • Marc Huber Répondre

    16 juin 2020

    Avant la plandémie non seulement je me faisais un devoir d'acheter local, mais j'étais en plus une fervent promoteur. Avec la plandémie, j'ai quitté de nombreuses fois des commerces car je payais en liquide: fromager, boulanger, vendeur de bière de microbrasserie, etc. J'ai même monté le ton en attrendant à la SAQ, dimanche dernier, lorqu'on m'a dit qu'en payant en argent on devait tout désinfecter. Bref, je suis la peste depuis trois mois. Serait-ce autrement dans un Québec souverain ou aurais-je eu droit à un psycholgue «gratis» qui me dirait que les dauphins qui traversse l'arc-en ciel magique le font pour me dire de payer avec du plastic afin de sauver la planète? Vous savez, j'ai l'impession que le PQ et QS s'en foutent comme le reste. Et plus cela dure plus j'en arrive à constater que les comercants qui interdisent mon argent sont exclusivement des Québécois.  Ces gens que je dois combattre au nom de ma liberté et de mes droits sont MOI. Ces personnes qui m'on amené à  magasiner à un endroit charmant qui accepte l'argent liquide, vent un peu de local et niche dans un quartier anglophone et dont les proprios sont du Moyen orient. À cette endroit, pas d'angoisse et de stress. Je ne suis plus la peste. Pour la souveraineté,  ce n'est pas un référendum que ça prend ni même une élection, mais un peuple qui a des convictions, du courrage et des passions à défendre. Si c'est pour vivre dans un société sans argent qui te donne le droit d'avoir une antenne 5G sans le cul, on a cela dans notre beau et grand Canada.


  • Marc Huber Répondre

    16 juin 2020

    Achat local! Avant la plandémie, je consommais local depuis de nombreuses années. Pendant, je  veux biens continuer, mais les commercants me refusent ce choix. Je pourrais vous tracer la liste de nombreux commercants, d'un fromager à un boulanger et passant par un vendeur de birère de microbrasseurs, que j'ai simplement laissé ma commande, car on interdisait mon argent liquide. Bye bye le Bleu Elisabeth, le Louis d'O, etc. Et vous dsavez ce q