Alliance nationale

L'indépendance n'est pas loin

PQ, QS et ON doivent élaborer une stratégie claire d'Alliance nationale en conservant l'identité des partis

Tribune libre

Devant les résultats de l'élection 2012, je vois malheureusement trop de souverainistes s'entredéchirer sur la culpabilité du qui doit endosser la responsabilité du gouvernement minoritaire souverainiste. On fait fausse route en s'orientant sur cette avenue. Premièrement, je trouve les résultats du 4 septembre très encourageants. Il faut bâtir là-dessus.
Personne n'est sans savoir que 80 sièges sont à la portée des souverainistes. Mais pour ça, il faut que les souverainistes cessent d'être réactionnaires face aux résultats. La démocratie a parlé. Il faut la respecter. Maintenant on sait quoi faire: se parler et s'entendre sur la nouvelle stratégie à adopter.
PQ, QS et ON doivent élaborer une stratégie claire d'Alliance nationale en conservant l'identité des partis. Par exemple, on pourrait prendre le meilleur de chacun des partis en ce qui concerne les candidats et les présenter sous la bannière Alliance Nationale en tentant de respecter la représentativité de chacun des partis dans l'octroie des candidatures.
Avec 40% (2% ON, 6% QS, 32% PQ) de votes souverainistes et sachant qu'environ 80 sièges (tiens donc, c'est 2 X 40 ça...) sont à notre portée, pourquoi ne pas prendre 4 candidats ON, 12 QS et 64 PQ sous la bannière Alliance Nationale en conservant les allégeances partisanes, et ce, pour les comtés jugés prennables par l'Alliance. Cela traduirait une certaine représentativité dans le système uninominal à un tour. Tous y gagneraient. ON +4, QS +10, PQ +10 en plus d'une majorité écrasante souverainiste et d'un engouement certain qui émanerait de la nouveauté et de la coopération et collaboration souverainiste. Il faut vraiment y penser je crois...
La réalisation de notre pays est palpable. Faisons preuve de maturité et allons-y tous ensemble.
Jonathan Godin,
Candidat Option nationale 2012,
Îles-de-la-Madeleine


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25 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 septembre 2012

    M. Vallée écrit : « C’est simple, c’est le parti qui à la prétention d’être le vaisseau amiral, alors il doit ce comporter comme tel. Et tout le monde va ce rallier.»
    Québec solidaire et l'On sont sortis du PQ. Ils ne reviendront pas. Ils voulaient se séparer de quelque chose. À la place de séparer le Québec du Canada qui tardait trop, ils se sont séparés du PQ. Des impatients séparatistes séparés. Des caribous de gauche dirigés par M. Parizeau.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 septembre 2012

    Moi j'ai pas de problème avec ça...... C'est juste qu'une tel proposition doit venir du PQ. Est-ce que eux veulent faire une tel alliance ou bien est-ce qu'il veulent avoir le monopole?
    Pourquoi de PQ doit faire les premiers pas??
    C'est simple, c'est le parti qui à la prétention d'être le vaisseau amiral, alors il doit ce comporter comme tel. Et tout le monde va ce rallier.

  • Luc Archambault Répondre

    10 septembre 2012

    @ Daniel Raunet
    Nul besoin de s'entendre sur un même programme de gouvernance. On n'a besoin que de s'entendre sur un même Programme COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE. Ce qui supprime nombre d'irritant et de complications.
    Chaque parti défend son programme de gouvernance de l'État, mais tous les partis endossent UN même PROGRAMME COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE.
    Nul besoin n'ont plus de figer le monde à ce qu'il était le 4 septembre 2012. La démocratie est mouvante, elle doit parler, sans être pétrifié dans une parole qui pourrait ne plus être la même.
    Le Programme COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE : simple
    Respecter le principe premier de la démocratie, à savoir, la primauté de la souveraineté démocratique du peuple et la suprématie de son Autorité démocratique suprême.
    Elles sont NIÉES par l'État illégitime actuel du Québec/Canada. Plus question de gouverner le peuple en tolérant sans recours que s'impose cet État NÉGATIONNISTE.
    On respecte la souveraineté du peuple. On l'appelle sans condition ni délais, dès après les élections portant au pouvoir la COALITION NATIONALE - DÉMOCRATIE et SOUVERAINETÉ du Québec à INVALIDER sur son sol et sous-sol national du Québec TOUT État qui, tel l'État du Québec/Canada en vigueur légale illégitime, n'a pas obtenu le clair OUI référendaire des Québécois,es.
    Ce qui fait s'effondrer l'État ILLÉGITIME du Québec/Canada à la face du monde libre. Le vide d'État démocratique qui a cours ici depuis 404 ans est comblé derechef par un plein démocratique. Ce, après avoir obtenu un OUI référendaire à la Constitution primordiale de la République démocratique du peuple souverain du Québec.
    On règle le problème de déficit démocratique d'abord, on fonde un État sans déficit démocratique et le gouvernement gouverne le peuple SANS contredire, NIER, fouler aux pieds, le principe premier de la DÉMOCRATIE.
    Un dispositif de PROPORTIONNELLE PRAGMATIQUE permet à la démocratie de s'exprimer, en quelque sorte dans un premier tours, sur la base de sondages, on peut savoir à 4 jours du vote quel parti de la coalition est en avance sur les autres, alors qu'il est menacé d'être battu par un tiers parti autocrate qui a refusé d'endosser le programme COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE.
    Nous aurions pu le faire le 1 septembre, Pauline Marois aurait appelé les péquistes à voter pour Jean-Martin Aussant et Françoise David, et QS et l'ON, auraient dans près d'une vingtaine de comtés perdus le 4 sept. à voter pour le PQ. David, Khadir et Aussant seraient bientôt ministre dans un gouvernement majoritaire de vraie COALITION NATIONALE, dans un gouvernement de LIBÉRATION NATIONALE...
    À la prochaines fois... si tant est que nous fassions l'UNION de nos forces citoyennes et politiques pour faire celle du peuple souverain du Québec, d'ici-là...
    La roue tourne. Toute procrastination comptera en temps double à l'heure des échéances... voilà 3 ans que nous le disons...

  • Luc Archambault Répondre

    10 septembre 2012

    @ Fredinant Ricochet - Vous ne dites pas de conneries... Au contraire, même si vous étiez fatigué ce soir-là...
    OUI, du temps que le seul PQ mettait de l'avant la fondation de l'État souverain du Québec, on pouvait croire à tort ou à raison, que nous serions livrés à un État de parti unique si le PQ parvenait à fonder l'État souverain du Québec, perspective peu réjouissante que n'ont pas manqué de mettre en évidence les propagandistes canadianisateurs.
    Ce qui ne peut plus être le cas actuellement.
    Sauf que... si la pluralité est de mise, c'est la perspective de voir se fonder l'État en question qui s'est évanouie justement parce que la pluralité est maintenant de mise sans qu'on se soit assuré de contrer la division électorale que cette pluralité engage. On n'est pas plus avancé si rien n'est fait pour la contrer cette division sur la gouvernance de l'État.
    Un seul moyen nous permettrait d'y parvenir dans la pluralité démocratique. C'est de former une COALITION NATIONALE - DÉMOCRATIE et SOUVERAINETÉ dotée d'un même Programme COMMUN d'État DÉMOCRATIQUE qui transcende la division sur les concurrents Programmes de gouvernance, plus à gauche ou à droite.
    Ce qui permet à la fois de former un FRONT COMMUN sur la Raison d'État, sans pour autant se priver de la pluralité qui garantit le caractère démocratique de cet État à venir.
    Autrement dit, ce qui semble être un empêchement est plutôt un atout, pour peu qu'on mette sur pieds MAINTENANT, ce qui peut contrer la division du vote électoral et référendaire démocratique, donc, souverainiste, des Québécois,es.
    Nous pouvons le faire grâce à un dispositif de proportionnelle légal ou pragmatique.
    - LÉGAL si nous parvenons à l'obtenir de l'actuelle députation en exercice siégeant à l'ANQ avant les prochaines élections à tenir à Québec ;
    - PRAGMATIQUE si ce n'est pas le cas ; et quoi qu'il en soit... pour les fédérales à venir le 21 octobre 2015 ( c'est sûr qu'il n'y aura pas de proportionnelle fédérale ).
    Dans tous les cas, nous devons faire d'intenses et constantes pressions citoyennes ( vous, moi, les organisations de la société civile, etc. ) sur les élites politiques ( députation, partis, analystes ) qui ont frappé le mur du son électoral le 4 septembre dernier et qui ont été forcées de comprendre que le bipartisme avait vécu et fait long feu. ( De préférence dans l'UNION de nos forces citoyennes, de manière organisée et coordonnée ).
    N'eut été de cet aveuglement électoraliste partisan débilitant, nous disposerions d'un gouvernement majoritaire de libération, non pas d'un gouvernement collabo minoritaire de plus, parce que la COALITION NATIONALE se serait ENGAGÉE à mettre Le PEUPLE au pouvoir, quel que soit l'État qui s'impose ou se propose...
    Le PEUPLE au pouvoir, c'est celui qui INVALIDE par référendum TOUT État qui s'impose sur NOTRE sol et sous-sol national SANS avoir obtenu le clair OUI référendaire du PEUPLE.
    On a cru ou fait mine de croire que ce qui s'était passé le 2 mai 2011 au fédéral ne pouvait pas se reproduire au provincial... Maintenant qu'on a la preuve par deux de la faillite de cet aveuglement, je me demande bien ce que l'on pourra invoquer pour justifier le refus de sortir de l'impasse de l'aveuglement partisan ?

  • Archives de Vigile Répondre

    10 septembre 2012

    Une faute de frappe dans un dossier excel (j'ai attribué 37,9% des suffrages au PQ au lieu de 31,9%) a entraîné une série d'erreurs de calculs dans mon précédent envoi, voici mon texte amendé :
    Depuis les élections du 4 septembre, on parle beaucoup d’une alliance électorale entre partis souverainistes. Jouons, ne serait-ce que pour le plaisir, à ce jeu de politique-fiction.
    D’abord, il faudrait une plateforme commune. Sur quoi ? La souveraineté, d’accord, mais aussi des solutions de gauche. C’est là la seule façon d’assimiler les leçons de la vague orange des élections fédérales du printemps 2011 et de convaincre Québec solidaire de l’utilité de la chose. Dans le détail voici ce à quoi la plateforme commune pourrait ressembler :
    Sur la réforme de la loi 101, francisation des PME, écoles-passerelles et le reste, la convergence serait relativement facile, mais QS devrait revisiter sa position sur les cégeps. Sur la réforme électorale, le PQ devrait revenir à ses racines et prôner un système à composante proportionnelle comme QS et ON (c’était un des trois piliers de René-Lévesque à la fondation du PQ, mais rayé du programme au dernier congrès de ce parti). Sur la marche à la souveraineté, le PQ devrait lâcher l’os du parti unique et admettre, comme ON, QS et Drainville, que la voie de l’avenir réside dans un processus citoyen (assemblée constituante, référendums d’initiative populaire sans veto maroisien). Sur le virage vert, tout le monde en parle, mais Mme Marois devrait mettre de l’argent, absent de son programme, dans l’électrification des transports collectifs et accepter de revoir sa fascination pour le pétrole. Sur la santé, il y a des convergences, les trois partis remettent en question le glissement vers la privatisation et les méfaits de la rémunération à l’acte. Sur le volet social, le gouffre à combler est immense. Une discussion devrait s’entamer sur la lutte à la pauvreté (QS est le seul à en parler en profondeur) et le PQ devrait ressusciter ses propositions de loi antiscabs et adopter un projet de réforme du Code du travail qui rende effectif le droit à la syndicalisation. Sur le logement social, les principes sont là, mais l’argent (plateforme du PQ) n’y est pas. Sur l’éducation, le PQ devrait faire un bout de chemin en direction des deux autres partis pour défendre le principe d’un réseau d’enseignement universel, public et laïc, y compris au niveau universitaire et ne pas simplement s’en remettre à des commissions d’étude. Tout ceci n’est pas simple, mais supposons que quelque chose de présentable émerge…
    Deuxième problème, le comment de cette alliance. Sur quelle base désigner le candidat unitaire dans chaque circonscription sans se livrer à un maquignonnage honteux entre états-majors qui serait, immanquablement, dénoncé par l’opinion publique ? La solution me semble simple : il suffit de se plier au verdict des urnes du 4 septembre. Au total, les 3 partis souverainistes ont obtenu 45,9 % des suffrages exprimés (31,94 % pour le PQ, 6,03 % pour QS et 1,89 % pour ON). Le poids électoral de chacun de ces partis dans le bloc des électeurs souverainistes est donc de 80,13 % pour le PQ, 15,13 % pour QS et 4,74 % pour ON. Si le Parti vert acceptait de faire le saut, de se brancher clairement sur la souveraineté et d’adopter la plate-forme commune, il pourrait ajouter ses 1 % à l’ensemble. En son absence, cela voudrait dire que l’alliance électorale souverainiste présenterait 100 péquistes, 19 solidaires et 6 onistes pour un total de 125 circonscriptions.
    À supposer que tout le monde accepte d’être guidé par les principes…

  • Archives de Vigile Répondre

    10 septembre 2012

    Depuis les élections du 4 septembre, on parle beaucoup d’une alliance électorale entre partis souverainistes. Jouons, ne serait-ce que pour le plaisir, à ce jeu de politique-fiction.
    D’abord, il faudrait une plateforme commune. Sur quoi ? La souveraineté, d’accord, mais aussi des solutions de gauche. C’est là la seule façon d’assimiler les leçons de la vague orange des élections fédérales du printemps 2011 et de convaincre Québec solidaire de l’utilité de la chose. Dans le détail voici ce à quoi la plateforme commune pourrait ressembler :
    Sur la réforme de la loi 101, francisation des PME, écoles-passerelles et le reste, la convergence serait relativement facile, mais QS devrait revisiter sa position sur les cégeps. Sur la réforme électorale, le PQ devrait revenir à ses racines et prôner un système à composante proportionnelle comme QS et ON (c’était un des trois piliers de René-Lévesque à la fondation du PQ, mais rayé du programme au dernier congrès de ce parti). Sur la marche à la souveraineté, le PQ devrait lâcher l’os du parti unique et admettre, comme ON, QS et Drainville, que la voie de l’avenir réside dans un processus citoyen (assemblée constituante, référendums d’initiative populaire sans veto maroisien). Sur le virage vert, tout le monde en parle, mais Mme Marois devrait mettre de l’argent, absent de son programme, dans l’électrification des transports collectifs et accepter de revoir sa fascination pour le pétrole. Sur la santé, il y a des convergences, les trois partis remettent en question le glissement vers la privatisation et les méfaits de la rémunération à l’acte. Sur le volet social, le gouffre à combler est immense. Une discussion devrait s’entamer sur la lutte à la pauvreté (QS est le seul à en parler en profondeur) et le PQ devrait ressusciter ses propositions de loi antiscabs et adopter un projet de réforme du Code du travail qui rende effectif le droit à la syndicalisation. Sur le logement social, les principes sont là, mais l’argent (plateforme du PQ) n’y est pas. Sur l’éducation, le PQ devrait faire un bout de chemin en direction des deux autres partis pour défendre le principe d’un réseau d’enseignement universel, public et laïc, y compris au niveau universitaire et ne pas simplement s’en remettre à des commissions d’étude. Tout ceci n’est pas simple, mais supposons que quelque chose de présentable émerge…
    Deuxième problème, le comment de cette alliance. Sur quelle base désigner le candidat unitaire dans chaque circonscription sans se livrer à un maquignonnage honteux entre états-majors qui serait, immanquablement, dénoncé par l’opinion publique ? La solution me semble simple : il suffit de se plier au verdict des urnes du 4 septembre. Au total, les 3 partis souverainistes ont obtenu 45,9 % des suffrages exprimés (37,97 % pour le PQ, 6,03 % pour QS et 1,9 % pour ON). Le poids électoral de chacun de ces partis dans le bloc des électeurs souverainistes est donc de 82,72 % pour le PQ, 13,14 % pour QS et 4,14 % pour ON. Si le Parti vert acceptait de faire le saut, de se brancher clairement sur la souveraineté et d’adopter la plate-forme commune, il pourrait ajouter ses 1 % à l’ensemble. En son absence, cela voudrait dire que l’alliance électorale souverainiste présenterait 103 péquistes, 16 solidaires et 5 onistes pour un total de 125 circonscriptions.
    À supposer que tout le monde accepte d’être guidé par les principes…

  • Archives de Vigile Répondre

    9 septembre 2012

    Monsieur Godin
    Entièrement d'accord avec un A majuscule.
    Je vous appuie à 100%.
    Merci pour cette contribution, c'est comme ça que nous allons avancé.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 septembre 2012

    @ A Forgues
    Je suis parfaitement d'accord avec vous, mais et il y a toujours un "mais". Le problème c'est que si vous voulez tous nous regrouper autour d'un seul parti politique, il faudra en démolir plusieurs. Il faudra faire un choix.
    On ne peut pas s'en sortir, soit on garde le PQ, soit qu'on garde QS ou Option Nationale.
    Lequel suggérez-vous et pourquoi ?
    Et sachez que votre réponse fera toujours des mécontents.
    Alors, la véritable question qu'il faut se poser pour avoir un minimum de réponse est de savoir lequel de ses groupes est le plus prédisposé à renoncer à son propre parti politique ?
    Les péquistes, les solidariens ou les optionistes ?

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    9 septembre 2012

    "...rien de très positif, que le PQ a fait son plus faible score depuis 1976, et a eu moins de voix qu’en 2008..." (a.m.)
    Pourquoi la cause n'avance pas? Faute de pédagogie. Si JMA se fait le meilleur enseignant de la question, à l'intention des jeunes qui n'en ont rien su depuis 1995, sa voix est encore noyée sous le bruit libéralo-caquiste...
    Mais dès que le nouveau gouvernement entrera aux affaires, il devrait se donner les moyens de propager la connaissance non voilée du pourquoi et du comment de l'indépendance du Québec. Ceci pourrait même calmer les coups de gueules du ROC, souvent basés sur l'ignorance.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 septembre 2012

    Au risque de dire une connerie ( Je suis pas mal fatigué ce soir...) L'existence de 3 partis souverainistes qui se font la lutte a de nombreux points positifs. Elle sert de garantie démocratique pour l'avenir d'un Québec indépendant, en permettant à des gens de toutes les tendances de voter pour élire un gouvernement NATIONAL en suivant leurs convictions philosophiques et les doctrines économiques de leur choix.Le Québec indépendant, j'aimerais qu'il soit quand même régit par un système qui permette l'alternance des pouvoirs...Comme un pays normal, trimballé entre la gauche et la droite avec un beau mélange au centre.
    Celà me rassurerait de savoir que parmi ceux qui recherchent l'indépendance, il y a plusieurs équipes de gouvernement crédibles de toutes les tendances, prêtes à s'unir pour faire un pays et qui par la suite seraient élues à tour de rôle, suivant la volonté du peuple.Qu.ils se préparent!

  • Luc Archambault Répondre

    8 septembre 2012

    @ A Forgues -
    Si chacun désire vraiment le pays du Québec, il faut un nouveau gouvernement avec plus de 40 % du vote et se regrouper autour d’un seul parti pour orchestrer la suite.
    Votre attitude, « vous donne l’allure de p’tits kids dans une cour de récréation au primaire ».

    Admettons l'insulte d'infantilisation... ( ce qui est sophistique donc irrecevable ).
    Soyons sérieux... « autour d'un seul parti » !? Vraiment !?
    Ce serait revenir en arrière, ce serait refuser de tenir compte du présent réel-politique actuel.
    Il est pluriel et tant mieux. Un seul parti, ça, nous l'avons déjà tenté... ce qui a donné l'image d'un État à parti unique, ce qui en a rebuté plus d'un.
    Nous avons donc la chance de vivre dans la pluralité démocratique quant à la gouvernance de l'État. Il faut en tirer parti...
    La Coalition, le gouvernement de coalition, ce n'est pas pour les cochons.
    Ça existe ! Et ce n'est pas pour rien, c'est pour contrer la division sur ce qui divise, pour faire l'UNION sur ce qui peut UNIR.
    Ici, c'est la Raison d'État, de préférence démocratique...
    Tiens donc ! Démocratique... N'est-ce pas le fondement qui nous unit, qui manifestement PEUT nous unir ? Qu'on soit de gauche, de centre ou de droite quant à la gouvernance de l'État, nous sommes pour un État DÉMOCRATIQUE oui ou non ?
    Or, l'État ACTUEL ne l'est pas, démocratique. Il ne l'est pas parce que ses Actes constituants auto-proclamés par-dessus la tête du peuple, n'ont jamais été soumis à l'aval référendaire du peuple. L'État n'est donc pas DÉMOCRATIQUE.
    Il se trouve qu'en démocratie, par définition démocratique, Le PEUPLE est Souverain. L'État est démocratique quand Le PEUPLE Souverain trône au sommet de l'État du peuple. Le PEUPLE trône au sommet de l'État quand, et seulement quand il APPROUVE nommément les Actes constituants de l'État, et jamais aussi précisément, clairement, que par référendum.
    Pas étonnant que les canadianisateurs tentent de nous faire croire que les Québécois,es ne veulent pas USER de l'outil démocratique référendaire par excellence. Ils craignent comme la peste qu'on décide d'obliger la réciprocité référendaire : à savoir, obliger TOUS les États à obéir à la même règle référendaire... pas seulement les États à venir, mais d'abord, l'État présent qui s'applique.
    Comme si les Québécois,es n'étaient pas préoccupé,es, intéressé,es, concernée,s par la DÉMOCRATIE !? N'IMPORTE QUOI !
    Sauf que, il faut prévoir les APPELER d'abord non pas à créer l'État à venir, toujours et perpétuellement à venir, devant remplacer l'État ILLÉGITIME actuel, mais bien à statuer sur l'État PRÉSENT.
    Ce ne sont pas les canadianisateurs qui le feront, pour la bonne et simple raison qu'ils savent que ce serait NON !
    Si ce serait NON, c'est donc que se serait OUI pour INVALIDER un tel État de déni démocratique...
    Qui d'autres peut appeler ce peuple à USER de ses pleins droits et pouvoirs démocratiques de peuple souverain, sinon les souverainistes, s'ils le sont vraiment, s'ils cessent de prévoir fouler aux pieds la souveraineté démocratique du peuple... comme ils le font depuis 40 ans en formant et en prévoyant former des gouvernements collabos d'un État qui NIE la primauté de l'Autorité démocratique suprême du PEUPLE.
    Nous pouvons nous UNIR sur ce MÊME Programme COMMUN d'État démocratique : s'engager à APPELER ce peuple à INVALIDER sur son sol et sous-sol national du Québec TOUT État qui n'a pas obtenu le clair OUI référendaires des Québécois,es.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 septembre 2012

    Je suis de ceux qui depuis plus de 10 ans proposent une véritable coalition (PQ, QS, ON, PI) regroupant les différentes tendances, groupes et partis indépendantistes du Québec.
    Il est triste de constater que nous ayons mis fin aux nombreux comités du OUI du dernier référendum de 1995 et ne pas avoir relevé nos manches avec ce réseau pour poursuivre le combat comme disait si bien monsieur Jacques Parizeau.
    Il aurait été facile de profiter de l'organisation déjà existante des comités du OUI pour poursuivre notre travail d'éducation politique et de résistance stratégique pour l'indépendance.
    Nous avons le devoir patriotique de nous unir pour réaliser le pays du Québec.
    Que diriez-vous d'une coalition du OUI (organisations unis pour l'indépendance) !??......

  • Archives de Vigile Répondre

    8 septembre 2012

    Une alliance qui, une fois la majorité obtenue, proposerait autant de façons d'accéder à l'indépendance qu'il y aurait de partis la constituant. En effet,
    pas d'illusion: les divergences sont tenaces.
    Ma proposition: QS fait bande à part, en bon héritier du dogmatisme marxiste-léniniste des décennies passées. J-M Aussant revient au P.Q. où il trouvera les moyens de donner libre cours à ses immenses talent et conviction, en plus de nous assurer par son influence que le P.Q. demeure volontariste comme nous le souhaitons tous dans la marche vers la souveraineté.
    L'Assemblée constituante de Q.S. est un moyen divisif porté par un parti dont la priorité est à bâbord avant que d'être la liberté de la nation québécoise.
    M. Khadir s'est peinturé dans le coin isolationniste avec ses commentaires
    sur la prétendue intolérance du P.Q. Mme David est le visage suave de l'intransigeance immature.
    Si Q.S. a l'indépendance dans sa mire, il prendra le parti qu'il convient lorsqu'un autre référendum sera à notre portée. Sinon, il faudra faire sans. Et les priorités de chacun seront enfin étalées au grand jour.
    Car le petit jeu de Q.S. peut se jouer à 2 (au moins). En effet, ce jeu de la pureté doctrinale, bien marxiste-léniniste, peut aisément être retourné contre Q.S. qui, en effet, ne promeut pas tant l'indépendance, qu'une politique de gauche dogmatique.
    Relisez donc La maladie infantile du communisme!
    Falardeau avait bien raison de souligner qu'on ne pose pas de conditions préalables à la liberté, ni de gauche, ni de droite, car la lberté, comme l'égalité des femmes, comme la libération des Noirs, etc., est valable en soi.
    La coalition c'est le P.Q. Ceux qui l'ont fracturée doivent avoir le courage d'en répondre...devant l'Histoire!
    Comprenez-moi bien: je n'affirme nullement que le P.Q. est parfait.
    Je dis simplement que c'est une catastrophe de jeter par-dessus bord un instrument qui se construit patiemment depuis 40 ans. La mentalité des couches jetables s'est infiltrée jusque dans nos convictions politiques les plus fondamentales. Le parti-coalition vous a déplu: jetez-le et fondez-en un autre, et encore un autre, et puis un autre encore, pourquoi pas!
    DÉSOLANT...
    Pour neutraliser le mouvement indépendantiste, même la G.R.C. n'a pas déployé autant de talent.
    VIVE LE QUÉBEC LIBRE, malgré ses empêcheurs de tourner en rond, rond, rond!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 septembre 2012

    À lire les analyses des tribuns de ce site sur la p’tite victoire des Québécois le 4 septembre dernier, il ressort des divergences profondes chez nos indépendantistes.
    Les penseurs du site avec Pierre Cloutier en tête pointe vers QS tandis que d’autres tirent sur le PQ, dont les ténors d’ON.
    Vous me direz que chacun a droit à son opinion, je vous répondrez que déjà vous mettez la table pour une grosse bisbille que nos médias et adversaires sauront exploiter pour embrouiller encore une fois la route de la liberté qui s’ouvrira une fois de plus dans quelques mois.
    Si chacun désire vraiment le pays du Québec, il faut un nouveau gouvernement avec plus de 40 % du vote et se regrouper autour d’un seul parti pour orchestrer la suite.
    Votre attitude, » vous donne l’allure de p’tits kids dans une cour de récréation au primaire «.
    S’tu assez clair ? A Forgues, Lévis

  • Archives de Vigile Répondre

    8 septembre 2012

    À mon sens, il n‘y a plus rien à attendre du PQ d‘une éventuelle alliance et ils l‘ont amplement prouvé à cette dernière élection. Le PQ est mort et il est désormais futile de s‘acrocher à se cadavre tel que des vautours. Ce PQ n‘a même pas réussi à faire mieux en pourcentage de vote qu‘à la élection précédente. La seule alliance possible serait entre QS et ON, je crois que ON doit investir dès maintenant QS en tant que groupe membre de QS, il y a la possibilité que ON devienne membre de QS en tant que groupe membre autonome. Cela permettrait à QS d‘affermir sa position sur la question nationale. Il ne faut pas oublier que QS est déjà un collectif de groupe. Ensuite, il ne faut pas oublier que les forces vives entourant les carrés rouge est beacoup plus proche de QS et de ON que du PQ. Ensuite, tout porte à croire que le PQ est sur le point de se mettre à dos le mouvement étudiant par son positionnement idéologique contre la gratuité scolaire, une revendication que partage ON et QS.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 septembre 2012

    Deux petites choses Monsieur Godin.
    J'aime bien votre« PQ, QS et ON doivent élaborer une stratégie claire d’Alliance nationale en conservant l’identité des partis»...
    MAIS....
    Nous avons été des milliers à demander une union des partis, une concertation même simplifiée, sans trop de concession. Une façon de rendre simple le vote des citoyens au moins dans certains comtés. Ce fut NON !
    http://www.vigile.net/LETTRE-AU-PARTI-QUEBECOIS-A-QUEBEC
    http://www.vigile.net/LETTRE-AU-PQ-A-QS-ET-A-ON-PRISE
    Je vous dirais Trop, peu, trop tard. Les partis et les chefs n'ont pas répondu à l'appel de la population alors que c'était criant qu'il fallait le faire. NOUS SOMMES TOUS les grands perdants de cette situation. Alors que le moment était historique pour le faire ils ont décidés de jouer la carte de l'ÉGO plutôt que de s'élever au dessus de la partisanerie et de penser comme des patriotes.
    Et aussi concernant un autre passage ou vous dites...
    «La démocratie a parlé. Il faut la respecter...»
    je dois vous dire que malheureusement nous ne sommes pas dans un système démocratique. Le mot à été vidé de son sens et le système s'en est servi pour nous faire croire que nous sommes en démocratie alors que nous sommes clairement dans un système oligarchique, La démocratie implique que les citoyens votent leurs lois, et écrivent eux même leur constitution. Voter au 5 ans pour des candidats que nous n'avons pas choisis, ce n'est pas ça la démocratie. Les oligarques nous font voter pour des bleus ou des rouges mais restent au pouvoir en arrière de ce théatre faussement démocratique. Et le bon peuple s'imagine qu'il décide. Je vous propose cette vidéo très intéressante et je vous suggère de faire des recherches YOUTUBE et sur GOOGLE avec les noms de Bernard Friot et Étienne Chouard. il y a là des pistes de réflections ultra intéressantes sur un futur possible.
    http://www.youtube.com/watch?v=M2ADw7hZiT0
    Si il y a un sujet sur lequel il faut une forte union nationale en ce moment d'après élections, c'est sur la rénovation de notre système de votation et nos outils démocratiques. Il faut que le peuple, les citoyens aient un accès direct au pouvoir (plusieurs modèles possiles) et il faut déconnecter COMPLÈTEMENT le pouvoir et l'influence des oligarques et des partis politiques ! Après cela, vous pourrez me parler de démocratie.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 septembre 2012

    L'union des partis souverainistes donnerait bien un gouvernement majoritaire avec 40 % des votes, à cause de la présence de la CAQ qui divise le 60 % de votes fédéralistes mais, ça n'apporterait pas la séparation du Québec du Canada.
    Il y a seulement 12,5 % de séparatistes et 27,5 % de souverainistes "Pour un Québec souverain dans une union économique et, même, politique...canadienne" pour un total de 40 % contre 60 % de fédéralistes, plus ou moins durs dont une partie pourrait joindre les rangs des souverainistes, si une nouvelle solution constitutionnelle attirante était trouvée, entre la SÉPARATION et la FÉDÉRATION actuelle.
    Les séparatistes québécois (12,5 %) veulent sortir le Québec du Canada mais devraient, en désespoir de cause, se joindre éventuellement à une solution...canadienne, la seule à pouvoir aller chercher une solide majorité de OUI.
    M. Aussant, un chef de parti charismatique et convaincant, n'a même pas été capable de se faire élire dans son propre comté, en plaçant la simple souveraineté "la séparation" en tête de ses priorités. « sans jamais parler de séparation » afin de ne pas trop énerver ses électeurs, il va sans dire.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 septembre 2012

    Monsieur Savoie,
    Votre attitude sectaire est désolante. QS et ON sont les seuls à porter les aspirations du peuple? Que voilà une vieille formule de type marxiste-léniniste qui ne veux rien dire. 92% du "peuple" n'a pas voté QS ou ON, c'est ça la réalité.
    Cela dit, la proposition de Jonathan Godin a le mérite d'être discutée et démontre que celui-ci a plus à coeur les intérêts du Québec que ses intérêts personnels ou platement partisans.

  • Alain Maronani Répondre

    7 septembre 2012

    "Que les anglophones se l’enfoncent bien dans le cul !"...c'est charmant...
    Après ce genre de commentaires haineux on peut dire que les anglophones ne sont pas les seuls à devoir balayer devant leur porte....
    Quand l'invective, l'insulte ou des expressions scatologiques remplacent le débat démocratique ou chacun respecte la position de l'autre, ce qui ne veut pas dire, élimination des conflits, rien ne peut avancer.
    Nous serons tous perdants et d'abord nous perdrons collectivement la possibilité de vivre en harmonie, avec nos différences.
    Tant qu'à cet accord PQ, ON et QS je ne serais pas étonné si ce n'est pas plus compliqué que les négociations constitutionelles car comme le disait Winston Churchill
    "Un homme politique pense à la prochaine élection, un homme d'état à la prochaine génération"
    et de plus rien ne dit que nous ne trouverions, dans ce cas, en face d'une alliance PLQ-CAQ...et il ne faut pas oublier que le total de voix de ces 2 partis est de presque 60 %, , un score qui ressemble ce que les sondages actuels prédisent au non dans un hypothétique référendum, rien de très positif, que le PQ a fait son plus faible score depuis 1976, et a eu moins de voix qu'en 2008...
    Avant de penser à des alliances basées sur des pourcentages, fixés comment d'ailleurs, examinons un peu le programme, les engagements..demandons nous pourquoi cette idée de libération ne se vend plus en decà des convaincus ? c'est bien là le problème, tactique ou stratégie ? Contenu du programme ? Lassitude des électeurs ? Situation internationale, économie en panne, etc ?
    Il y a probablement d'autres raisons bien plus importantes que cette approche qui consiste à dire c'est la faute des anglos, de "La Gazette", des chinois ou des martiens...

  • Marcel Haché Répondre

    7 septembre 2012

    Vous avez raison, Jonathan Godin. Votre proposition est simple. Et l’indépendance, ce n’est pas une idée très compliquée. Mais hélas, votre proposition est sans doute très compliquée au jeu des partis. Alors qu’il faudrait beaucoup de souplesse, naturelle dans un parti aussi dédié qu’O.N. c’est la lourdeur bureaucratique des uns et l’inertie idéologique des autres qui risquent de prévaloir.
    Le P.Q. a gagné une élection qu’O.N. aurait bien aimé gagner. Mais une victoire d’O.N. oui, même une victoire d’O.N. cela aurait signifié seulement le droit et le pouvoir de mener bien d’autres combats avant d’en arriver à l’indépendance. Le P.Q. se retrouve aujourd’hui précisément dans cette situation : il a le droit et surtout le pouvoir de continuer le combat. Rien de plus, mais rien de moins. C’est son devoir maintenant de continuer autrement, autant que ce l’aurait été à O.N.
    Votre proposition toute simple et souple d’Alliance doit faire son chemin, car dorénavant, maintenant que le P.Q. a une main sur le volant, une seule, maintenant qu’il forme un gouvernement minoritaire, s’il accepte seulement les termes de ce type de combat—ce que jamais O.N. n’accepterait— c’est-à-dire s’il écoutait ses ennemis qui lui disent qu’il est sans mandat, s’il acceptait de se comporter en gouvernement frileux parce que minoritaire, il se comporterait comme une proie et serait traité en conséquence. Lui pourtant porteur de l’espérance, il s’en irait à l’abattoir.
    Situation paradoxale : c’est au parti le plus radicalement indépendantiste qu’il incombe de pousser le plus fort en direction d’une Alliance, non pas pour avancer son agenda dans la Marche, ni en tracer la direction, mais simplement, tout simplement, parce que l’indépendance est bien plus proche que ce qu’en disent tous les fatigués de tous les partis.






  • Jonathan Godin Répondre

    7 septembre 2012

    @Serge Savoie Je suis content de voir que mon commentaire a suscité votre réaction. Ceci dit, je ne pense pas que je m'illusionne. Il est important de trouver le moyen de travailler tous ensemble sans quoi plusieurs au PQ abandonneront le projet souverainiste si leur entité n'en fait pas partie du simple fait qu'ils risquent d'être contrariés et avec raison. Tous doivent faire partie de la solution. Devant leur impuissance actuelle, ils devront faire preuve de diligence et voir à la collaboration, c'est une nécessité pour eux et pour notre projet commun. Ensuite, effectivement, Option nationale a démontré toute son utilité, utilité qu'elle gardera au sein de ma proposition avec au moins 4 candidats ayant de très bonnes chances de l'emporter. De plus, ma proposition remplie aussi vos critères de simplicité et de court terme. Notre vulnérabilité favorise cette collaboration rapide, collaboration qui d'ailleurs, je vous le rappelle, fait partie des statuts d'Option nationale. Quant aux qualificatifs vindicatifs à l'égard des sympathisants péquistes dans votre réaction, je ne pense pas que ce soit constructif. Restons sur les idées. Il faut travailler ensemble. Au plaisir Serge :-)

  • Luc Archambault Répondre

    7 septembre 2012

    Une UNION trans-partisane et trans-idéologique qui permet à chaque entité, à chaque parti politique de défendre son programme de gouvernance, plus à gauche ou plus à droite. Une UNION qui s'entend pour défendre UN même Programme COMMUN d'État démocratique, radicalement démocratique, de manière à pouvoir confronter les soi-disant démocrates des autres partis.
    Soit ils endossent le respect de la primauté de la souveraineté démocratique du peuple, le respect de l'Autorité démocratique du peuple, soit ils refusent d'endosser. On sait à quoi s'en tenir.
    Et pour la respecter cette souveraineté, il faut cesser de tolérer que s'applique un État qui s'impose par-dessus la tête du peuple sans avoir fait approuver ses Actes constituants par Le PEUPLE. Le PEUPLE peut INVALIDER sur son sol et sous-sol national du Québec TOUT État qui n'a pas obtenu le clair OUI référendaire des Québécois,es, ce qui fait s'effondrer le Régime canadianisateur.
    Aucun,e souverainiste, aucun,e démocrate, ne se croira autorisé à voter pour les soi-disant démocrates néo-démocrates s'ils refusent de respecter la souveraineté du peuple du Québec.
    Pareil si QS refuse. Pareil si le PQ refuse...
    On est soit DÉMOCRATE, soit AUTOCRATE. On ne peut pas être les deux...
    Mais encore faut-il se commettre pour rompre avec la gouvernance collabo d'un État qui NIE la primauté de la souveraineté démocratique de ce peuple. Encore faut-il s'engager à USER des pleins pouvoirs et droits démocratiques du peuple souverain du Québec.
    Une fois qu'on dispose d'un Programme COMMUN d'État démocratique, un dispositif de proportionnelle pragmatique permet de lancer des mots d'ordre de report d'intention de vote à 3 jours du vote.
    Ainsi, si le 1er septembre le PQ avait appelé à voter pour Fançoise David, pour Amir Khadir, pour Jean-Martin Aussant qui devançaient les candidat,es du PQ dans les intentions de votes, QS et l'ON aurait pu appeler à voter pour le PQ dans les comtés où les candidat,es du PQ devançaient les autres partis de la COALITION NATIONALE DÉMOCRATIE et SOUVERAINETÉ.
    Aujourd'hui, nous disposerions d'un formidable gouvernement de VRAIE Coalition nationale, avec un Conseil des ministres incluant Amir, Françoise et Jean-Martin... Un gouvernement de libération largement majoritaire qui aurait le mandat électoral d'appeler les Québécois,es à INVALIDER l'État illégitime du Canada et VALIDER la Constitution primordiale de la République démocratique du peuple souverain du Québec.
    Nous avons aujourd'hui la démonstration de ce qu'il nous aurait fallu faire... Ne reste qu'à se préparer pour les prochaines élections à Québec et à Ottawa pour contrer ce qui se prépare à Ottawa pour assurer la suprématie d'un État ILLÉGITIME qui s'impose par défaut par-dessus la tête des Québécois,es.
    Préparer les fédérales du 21 octobre 2015-
    Faire l’UNION des forces démocratiques du peuple souverain du Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2012

    Je crois que vous vous illusionnez sur la capacité du PQ à faire des compromis et à revenir sur sa mission originale. Dans ce contexte, Option Nationale a démontrer son utilité. Il faut maintenant construire sur nos acquis et sur le travail acharné et courageux de Jean-Martin Aussant. Il était prévisible que les petits partis progressistes et indépendantistes deviennent les bouc-émissaires des péquistes frustrés de ne pas avoir la majorité. J'en ai informé l'entourage de JMA. Il est important, malgré tout, de rester mobilisé et centré sur des objectifs simples et atteignables à court terme.
    Le temps nous dira à quel point le PQ nous a engagés dans un cul-de-sac politique intolérable. Nous sommes devenus soudainement très vulnérables face aux forces fédéralistes conjuguées. Ce gouvernement minoritaire nous remet encore une fois dans une position d'impuissance où notre rapport de force est inexistant. Belle situation pour se faire encore entrer dedans gracieuseté d'un parti de pleutres, déconnecté et hypocrite (confus comme dirait JMA). Heureusement que la durée de vie de ce gouvernement risque d’être brève.
    Nous sommes dorénavant les seuls avec QS à porter les espoirs du peuple. Continuons notre lutte !

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2012

    Pauline Marois est responsable de ce résultat. Vous ne croyez tout de même pas qu'elle avait l'intention de faire un pays? La crédulité des gens n'a pas de limite! Le seul aspect positif est que les anglophones violents et démagogues se démasquent! On va rigoler maintenant! Je me ferai un immense plaisir (comme je le fais depuis vingt ans, même si je parle quatre langues! Que les anglophones se l'enfoncent bien dans le cul!) de parler encore plus le français et de mettre fin à l'hégémonie de la bêtise des innocents.
    Ah! Molière! Encule-les bien même s'ils ne sentent strictement rien!!!

  • Henri Marineau Répondre

    7 septembre 2012

    "PQ, QS et ON doivent élaborer une stratégie claire d’Alliance nationale en conservant l’identité des partis."
    Une Alliance nationale...une appellation qui rallie assez bien les caractéristiques que je qualifiais de "front uni des forces souverainistes par un pacte électoral" dans la conclusion de mon article d'aujoud'hui paru sur cette tribune sous le titre "Reflet d'une campagne axée sur le discours stratégique"...Vous êtes sur la bonne voie, M,Godin...ne lâchez pas le morceau!
    Henri Marineau,
    Membre d'option nationale