L’ONE veut sonder les Canadiens sur la sécurité des oléoducs

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Un peu tard pour y penser

L’Office national de l’énergie (ONE) lancera une tournée pancanadienne au début de l’année prochaine dans une volonté d’améliorer la sécurité des oléoducs, a annoncé mardi le président de cet organisme fédéral de réglementation du secteur énergétique.

Peter Watson a déclaré que des membres et des employés de l’ONE se rendraient dans chaque province et territoire du pays pour entendre ce que les Canadiens ont à dire sur la façon d’améliorer le programme de sécurité des oléoducs.

Devant des gens d’affaires de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, M. Watson a affirmé que l’ONE avait senti la nécessité de « sortir des salles d’audience » et d’avoir une discussion « plus fondamentale » sur la sécurité des oléoducs et la protection de l’environnement dans un contexte d’exploitation pétrolière.

L’ONE récoltera aussi les commentaires sur Internet et organisera une conférence technique avec les experts à la fin du printemps, avant de publier un rapport au début de 2016, a ajouté M. Watson.

73 000 km d’oléoducs

L’organisme réglemente quelque 73 000 kilomètres d’oléoducs à travers le Canada, qui transportent environ trois millions de barils de pétrole par jour.

L’ONE révise présentement une série de projets d’oléoducs qui suscitent la controverse, notamment le projet de prolongement de l’oléoduc Trans Mountain entre Edmonton et Burnaby, en Colombie-Britannique, qui a provoqué des manifestations de militants écologistes et la colère de certaines communautés autochtones.

L’organisme évalue aussi le projet Énergie Est de TransCanada, qui a pour objectif d’acheminer chaque jour plus d’un million de barils de pétrole brut de l’Alberta vers les terminaux de Cacouna, au Québec, et de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick.

Les premiers ministres du Québec et de l’Ontario, Philippe Couillard et Kathleen Wynne, ont affirmé récemment que les questions liées aux émissions de gaz à effet de serre devaient être prises en considération dans l’évaluation de ce projet.

Mais M. Watson a répété mardi que ces questions dépassaient la compétence de l’ONE. Il a affirmé que d’autres juridictions avaient la responsabilité d’évaluer la production ou la consommation des ressources énergétiques, et selon lui, elles font bien leur travail.


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