L'utilité du Bloc québécois

Coalition BQ-NPD-PLC



Jack Layton, Stéphane Dion et Gilles Duceppe.

À l'occasion de la dernière campagne électorale fédérale, comme à l'occasion des cinq campagnes précédentes, les fédéralistes ont ressorti leur cassette habituelle relativement à «l'inutilité» et à «l'impuissance» prétendue du Bloc québécois.
Encore une fois, cette prétention résiste assez mal à l'épreuve des faits. En effet, si ce n'avait été de la machine politique et de l'équipe des candidats du Bloc québécois, le gouvernement de Stephen Harper serait majoritaire aujourd'hui et son détestable énoncé économique, unanimement dénoncé au Québec, aurait été adopté.

N'eut été du Bloc québécois, le droit de grève aurait été suspendu, l'équité salariale était à la poubelle et le Parti libéral (et dans une moindre mesure le NPD) aurait été, pratiquement, acculé à la faillite, laissant le Parti conservateur régner seul, sans partage, sur la scène politique fédérale.
Si le Parti conservateur est en train de reculer sur ses orientations les plus rétrogrades aujourd'hui et qu'on évoque la mise sur pied d'une coalition des partis plus progressistes, c'est uniquement parce que le Bloc québécois a stoppé la vague conservatrice venue de l'Ouest.
Depuis la semaine dernière, mon bureau a reçu des appels, des courriels et des lettres nous demandant de soutenir une coalition des partis d'opposition pour chasser Stephen Harper du pouvoir.
Je voudrais simplement rappeler aujourd'hui que la seule raison pour laquelle une telle coalition est possible, c'est à cause de l'appui solide témoigné au Bloc québécois par les hommes et les femmes du Québec qui ont bien compris que le Bloc québécois est un outil non seulement utile, mais indispensable pour défendre les intérêts du Québec sur la scène politique fédérale.
France Bonsant
Députée du Bloc québécois
Compton-Stanstead


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé