Chine et OMS

La Chine et le coronavirus

Des "anges gardiens" dans l'ombre

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Tribune libre

 


 


De plus en plus de rumeurs circulent ces derniers temps sur la transparence de la Chine eu égard au nombre de décès confirmés « officiellement » dus à la COVID-19.

De plus, aux yeux de
François Audet, directeur de l'Institut d'études internationales de Montréal de l'UQAM, « l’OMS a été particulièrement conciliante pour avoir accès aux données sur le terrain, et a fait passer la Chine pour un bon joueur dans les premières semaines de la crise. Au contraire, elle aurait dû être beaucoup plus proactive et même coercitive en imposant à la Chine de partager l’information sur la situation ».


En réalité, de l’avis de François Audet, il ne fait aucun doute qu’une réaction plus rapide aurait pu limiter les effets de la COVID-19 partout dans le monde. Les différents gouvernements auraient ainsi pu adopter plus rapidement des mesures visant à éviter la propagation.

Or, selon la plupart des scientifiques, le nouveau coronavirus a probablement été transmis à l’homme depuis un animal. Un marché de la ville de Wuhan a été incriminé car il aurait vendu des animaux sauvages vivants.  Toutefois, l’existence à quelques kilomètres de là d’un Institut de virologie alimente depuis des mois les hypothèses d’une fuite du SARS-CoV-2 depuis ces installations.

Enfin, aux yeux de Filippa Lentzos, chercheuse en biosécurité au King’s College de Londres, « l’origine de l’épidémie est toujours une question en suspense… Rien ne vient accréditer l’hypothèse d’une fuite de virus depuis un laboratoire et il n’existe « aucune vraie preuve » que le nouveau coronavirus provienne bien du marché de Wuhan ».

À mon sens, tôt ou tard, le gouvernement chinois aura des comptes à rendre sur toute cette histoire pour le moins nébuleuse!

https://www.journaldequebec.com/2020/04/17/il-y-a-une-familiarite-entre-la-chine-et-loms

La menace de Trump

https://www.msn.com/fr-ca/actualites/monde/coronavirus-trump-met-en-garde-la-chine-sur-déventuelles-conséquences/ar-BB12StyP?ocid=spartandhp

Préposé aux soins, une profession non valorisée

S’il est une service « essentiel » sur le plan des soins de santé, c’est bien celui des préposés aux bénéficiaires dont le rôle est d’assurer le « care » auprès des patients, à savoir les petits gestes qui touchent le côté humain du patient et qui constituent, dans les faits, la plus grande partie du travail des professionnels de la santé. Le travail accompli par les préposés aux bénéficiaires au quotidien est primordial pour le bien-être des patients quoiqu’il demeure pourtant non valorisé.

Mais pourquoi alors en est-il ainsi? Pourque le préposé aux bénéficiaires est-il perçu comme l’homme à tout faire alors que l’infirmière répond aux besoins « importants » du patient, à savoir le « cure », les soins médicaux?

À mon avis, il y a là toute une question de culture hiérarchique qu’il faut s’atteler à déconstruire… et le plus tôt sera le mieux. En effet, qui d’entre nous, à titre de patient ou de visiteur, n’a pas été témoin de la chaleur humaine entretenue entre un préposé et son patient à chacune de ses visites à sa chambre?

Malheureusement, notre société a plutôt tendance à valoriser le statut des employés qui se situent en haut de la pyramide, tels les médecins et les infirmières, tout en oubliant que c’est la base qui la soutient et ce, au détriment de ceux qui incarnent la « substantifique moelle » de toute forme de thérapie, à savoir l’attention portée à la personne malade. Henri Marineau, Québec

Peut-être que cette période pandémique contribuera finalement à reconnaître l’importance des préposés aux soins dans le système de santé…C’est à espérer!


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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