La coalition des partis souverainistes : la quadrature du cercle

Tribune libre

Que voilà donc un projet impossible!
Le Parti québécois a toujours compté dans ses rangs des nationalistes peu convaincus de la nécessité de faire l’indépendance. Le PQ, en plus, n’a jamais vraiment tenté de mousser l’indépendance auprès de ces gens. Une portion de ces nationalistes mous a rejoint les rangs de la CAQ lors de la dernière élection. Si le PQ devient plus hardiment indépendant, il y a de fortes chances que d’autres le quittent pour la CAQ. Depuis des années, le PQ tente de sauver la chèvre et le chou. Il ne faut pas se leurrer : sans l’existence de la CAQ, le PQ aurait obtenu une forte majorité. C’est la CAQ qui a véritablement divisé le vote.
Québec solidaire regroupe des indépendantistes et des fédéralistes. Comme le PQ, QS doit naviguer entre deux eaux pour ne pas se mettre à dos une partie de ses membres.
Voilà la raison pour laquelle on a songé à former le NDP Québec : donner une voix à ces socialistes fédéralistes. Comme au PQ, on doit sauver la chèvre et le chou.
Seule l’ON est carrément axée sur l’indépendance. Seule l’ON offre une véritable occasion de ralliement des forces indépendantistes. Tous les vrais indépendantistes, de quelque parti qu’ils soient, doivent se rendre compte de cet état de choses et agir en conséquence : former un bloc uni dans un parti national homogène.
Si le MNQ, qui vient de recevoir une rebuffade importante de Mme Marois, acceptait la situation, possiblement pourrait-il être utile dans la formation de ce bloc indépendantiste.
Autrement, tout le monde se paie de beaux mots que le vent a tôt fait de charrier dans l’oubli.


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16 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    4 décembre 2012

    @François Ricard l’inconnu
    Être quoi ? À gauche ou à droite ou rien ?
    Si vous respecter les opinions de l'ensemble de la population, vous allez devenir fédéraliste.
    L'erreur cela ne se respecte pas, même si elle est partagé par plusieurs. À défaut de ne pas choisir la gauche, vous l'a rejeté, tout simplement et donc vous êtes à droite.
    Vous faites la même erreur que Aussant.

  • François Ricard Répondre

    4 décembre 2012

    @ Le chevalier du lys
    "L’indépendance sera à gauche ou elle n’aura pas lieu."
    L'ON dit: "Avant d'être de gauche ou d'être de droite, il faut d'abord être."
    Je crois que le deuxième énoncé est beaucoup plus cohérent que le vôtre. Et plus rassembleur. Et plus respectueux des opinions de la population.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 décembre 2012

    @Louis Champagne
    Vous savez très bien que le PQ avait toute la marge de manœuvre nécessaire pour faire adopter son programme sans être renverser. Ce prétexte du gouvernement minoritaire ne passe pas, surtout que le PLQ n'a même pas encore choisi de chef pour leur parti. C'est comme si vous disiez que Harper est plus doué de gouverner en situation minoritaire que le PQ. Ensuite, lorsqu'on regarde le passé du PQ, faire des promesses à gauche pour tourner à droite par la suite, on connait cela. Je crois plutôt que c'est les péquistes qui ne sont pas capable d'assumer que leur parti ne défend pas leurs intérêts. Ils sont toujours en train de l'excuser sous prétexte qu'il serait indépendantiste. Hitler serait souverainiste et vous le trouveriez attirant. Le PQ se sert de l'indépendance du Québec comme une carotte qu'on utilise pour faire avancer un âne n'importe où même dans le fossé.
    @François Ricard l’inconnu
    L'incohérence de ON c'est qu'il serait prêt à retourner vers un PQ plus souverainiste alors que celui-ci a un projet de société clairement à droite qui valorise l'injustice sociale par contre il se refuserait d'aller vers QS parce que son projet de société est à gauche. Pour ON que le PQ soit à droite cela ne le dérange pas, mais que QS soit à gauche cela les dérange. C'est comme si ON me disait: " Que les pauvres peuvent mourir, on s'en fout en autant qu'on a notre pays."

  • François Ricard Répondre

    3 décembre 2012

    Nous vivons dans un monde bipolaire. Il y a le pôle nord et le pôle sud.
    Il y a le yin et le yang..
    Il y a Adam Smith et Karl Marx.
    Il y a l'individuel et il y a le collectif.
    Il y a la droite et il y a la gauche.
    Chaque partie a ses particularités, ses aspects positifs et ses aspects négatifs.
    Le bonheur réside dans l'alliage équilibré des deux forces en présence. Malheureusement, les adeptes d'un côté, gauche ou droite, ne veulent rien savoir de l'autre côté, convaincus qu'ils sont de posséder l'entière vérité.De là ces débats à n'en plus finir entre la gauche et la droite.
    L'ON, dès sa fondation, n'a pas voulu tomber dans ce piège gauche-droite. L'ON reconnaît qu'avant d'être de gauche ou d'être de droite, il faut d'abord être, exister, avoir un pays à soi pour permettre à notre culture de survivre, de vivre, de s'épanouir.
    L'ON propose aussi certaines mesures qui peuvent s'apparenter soit à la gauche soit à la droite.
    Mesures que certains taxeront de gauche: Pharma-Québec, la nationalisation de nos richesses naturelles, la gratuité scolaire,la rémunération des médecins.
    Mesures possiblement associées à la droite: Banque Québec, Exploitation de certaines richesses naturelles en partenariat avec le privé.
    S'il n'y avait pas de droite, la gauche ne pourrait exister. Et vice-versa. Les deux sont essentielles.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2012

    Quand je vois certains se qualifier de "vrais indépendantistes", ça me fait sourire.
    Avec une union des votes indépendantistes, Legault se faisait battre dans L'Assomption, notamment.Pis Aussant passait dans Nicolet. Pas très fort: Aussant a contribué à se faire battre.
    Il est clair et évident que sans la CAQ, le PLQ aurait été élu majoritaire.

  • Louis Champagne Répondre

    3 décembre 2012

    En réponse au Chevalier du lys
    Je ferai sur votre texte deux remarques. En tout respect, je ne crois pas que les néolibéraux auraient approuvé comme vous le prétendez le budget Marceau. L’affirmer est une chose, le démontrer en est une autre, j’attends donc votre démonstration. Les Québécois n’ont pas donné au PQ une majorité pour faire adopter son programme. Il doit composer avec cette réalité. Vous semblez suggérer qu’il devrait faire comme si. Nous faisons ça à l’occasion. Nous faisons comme si nous avions une vraie Constitution que nous avons adoptée. Nous faisons comme si nous avions un vote proportionnel, et on hurle comme vous le faites quand le parti qui gouverne doit faire avec les résultats. Si vous pensez que le budget Marceau aurait dû suivre davantage le programme du Parti, vous n’aviez qu’à voter pour lui. Quand vous serez capable de vous assumer, nous pourrons discuter.
    La deuxième remarque concerne l’appui de QS au NDP. Vous prétendez que vous, les membres, n’avez pas suivi. Ça n’enlève rien au mal fait par cet appui. Au vu des résultats, vous comprendrez mon scepticisme. Vous confirmez par ailleurs mon argument puisque, si les membres n’ont pas suivi les consignes d’Amir, c’est qu’ils savaient que c’était une mauvaise idée. D’où sa mise en pénitence par la Mère supérieure.
    Louis Champagne

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2012

    @ François Ricard l’inconnu
    Tout d'abord, il est faux de croire que les membres de QS ont été voté pour le NPD et je vous dirais que la moitié d'entre eux, sinon plus, n'ont même pas été voté au fédéral et l'autre moitié ont voté pour le bloc en se bouchant le nez. La réalité , c'est qu'il n'y a qu'une très faible minorité qui on voté pour le NPD et bien souvent en se disant :
    "tant qu'à avoir un Bloc Québécois néo-conservateur à la remorque d'un PQ néo-libéral aussi bien voter pour le NPD."
    Cela me fait rigoler de voir des gens qui croient encore que le Bloc est plus souverainiste que le PQ ou encore plus à gauche que le PQ.
    Pour plusieurs au sein de QS, le Bloc et le PQ sont une même force au service du néo-libéralisme, ils ne vous le dirons pas publiquement pour être gentil, mais ils le pensent pour la plupart d'entre eux. Je vous dirais qu'il y a même plus de chance d'avoir une version fédéral de Québec Solidaire pour remplacer le Bloc qu'un retour du NPD au Québec. La stratégie d'accession à l'indépendance n'est tout simplement pas la même que celle du PQ-Bloc.
    L'indépendance sera à gauche ou elle n'aura pas lieu. Il faut être aveugle pour croire encore aujourd'hui que la droite va réussir à faire l'indépendance, alors qu'elle a échoué à la faire depuis plus de 30 ans.

  • François Ricard Répondre

    3 décembre 2012

    @ Louis Champagne
    Je me fie surtout à mon expérience personnelle.
    Durant la dernière campagne, j'étais le DOC de l'ON dans Johnson.
    Nous avons rencontré nombre de gens qui se disaient nationalistes et qui déclaraient leur intention de voter pour la CAQ. À leurs yeux, M. Legault demeure un souverainiste. Il veut tout d'abord rétablir les finances du Québec avant de songer à l'indépendance. Et d'aucuns croient qu'il est sage d'agir ainsi. Ils croient en cette propagande éhontée de la CAQ.
    Ils ont tort bien sûr. Legault et la CAQ sont une véritable fumisterie. Mais il faut reconnaître qu'ils ont su enfirouaper un grand nombre de gens. À tel point que Y-F Blanchet a eu énormément de peine à se faire élire dans un comté qui avait voté PQ à forte majorité lors de l'élection précédente.
    Dans le comté voisin,Drummond, la CAQ a remporté la palme devant le PQ. Pourtant une forte proportion de l'électorat, à l'élection précédente, avait voté PQ.

  • Louis Champagne Répondre

    3 décembre 2012

    Bonjour M. Ricard,
    Je ne suis pas d’accord avec une partie de votre raisonnement. Vous affirmez que sans la CAQ, le PQ formerait un gouvernement majoritaire. Vous avez en partie raison; sans la CAQ, nous aurions un gouvernement majoritaire, mais il serait libéral et dirigé par Jean Charest.
    La division du vote indépendantiste a des conséquences sur l’électorat. Il a perdu confiance aux indépendantistes pour diriger le Québec en général, vers l’indépendance en particulier. Tous les chefs du PQ précédant Mme Marois, sauf peut-être André Boisclair, sont intervenus au PQ pour tenter de le ramener sur la voie qu’il croyait la meilleure. Monsieur n’aimait pas la gouvernance souverainiste, à moins bien entendu qu’il n’en soit responsable, Bouchard nous dit n’être indépendantiste qu’à l’occasion et Landry vient à peine de comprendre qu’il ne dirigera plus le PQ.
    Les partis indépendantistes ne sont guère mieux. QS voudrait un PQ résolument à gauche, prônant un Québec socialiste et indépendant dans un Canada uni et fort, et ON a une démarche qui l’apparente bien plus à un mouvement qu’à un parti. Ces deux partis ont fait bien plus de torts que de bien à la cause, divisant un vote déjà fragilisé, et diminuant le poids des indépendantistes au sein du PQ. Et comme de raison, la faute en est au PQ et à Mme Marois.

    Les tenants de ces partis vont devoir s’assumer un jour ou l’autre. Voter contre le PQ, c’est voter avec et pour ses adversaires. Les libéraux et les Caquistes ne sont ni indépendantistes, et pas plus à gauche qu’il faut non plus, ce sont eux les adversaires du PQ, ce sont eux qu’il faut battre. Et je le répète, voter contre le PQ, c’est voter avec et pour eux, ne vous en déplaise.
    Louis Champagne

  • François Ricard Répondre

    3 décembre 2012

    @ Le Chevalier du Lys
    Alors il faudrait maintenant croire que la moitié ou presque des membres et sympathisants de QS qui a voté NPD l'an passé l'a fait à cause de leur grande ferveur indépendantiste ?
    Le NPD et Mulcair qui ne font absolument rien pour faire progresser l'indépendance du Québec. Tout au contraire: ils donnent constamment leur appui à Harper.

  • Marcel Haché Répondre

    3 décembre 2012

    @ Fleur de Lys
    "La gauche est inscrite dans l’ADN de l’indépendantisme".Wow ! Une variante nouvelle de l'indépendance à gauche ou elle ne sera pas S'il faut rigoler de quelque chose,c'est bien de cette formulation attardée au 19 iemme siècle.
    Faux donc,concernant l'A.D.N de l'indépendantisme! Si c'était vrai, par ailleurs,il n'y aurait pas eu besoin que le R.I.N. se saborde. Et s'il s'est sabordé,c'est qu'il s'en allait nullepart,cela ne m'a personnellement jamais empêché d'admirer Bourgault.Et soit dit en passant,s'il avait répondu au besoin, le R.I.N. depuis le temps,l'indépendance serait un fait accompli. En ce sens vous avez raison concernant Québec Solidaire,mais contrairement à ce qu'on laisse croire,il s'agit d'un très vieux parti.Et contrairement à ce que croient les solidaires eux-mêmes de ce parti,son passé est bien plus grand que son avenir !
    Marcel Haché

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    3 décembre 2012

    Le problème avec la coalition souverainiste dont vous parlez est que les dirigeants du PQ n'en veulent tout simplement pas. Voilà pourquoi ils ne font aucun effort pour la réaliser.
    Pour le groupe qui gravite autour de Marois, refaire la coalition souverainiste serait ramener dans le parti une masse de contestataires dont ils ont justement réussi à se débarrasser en abandonnant en douce le projet national. Comme les souverainistes les ont récompensés de cet abandon en les élisant comme gouvernement, ce n'est pas demain la veille qu'ils vont se mettre à parler d'unité.
    Ce n'est pas sorcier: ce qui unit les souverainistes, c'est la souveraineté. Or, pour réaliser cette souveraineté, il faut un échancier référendaire précis pour que tous les groupes de la société civile puissent concentrer leurs efforts en vue d'une date annoncée.
    Personnellement, je crois que la coalition souverainiste va se refaire sous l'aile du PQ uniquement quand notre peuple sera tellement affaibli par l'immigration que la seule façon pour ses dirigeants de se faire élire sera de regrouper ce qui restera de notre peuple autour du projet souverainiste.
    Il va sans dire cependant que, s'ils parviennent alors à se faire élire, les chefs du PQ nous reserviront l'excuse passe-partout qu¨on n'a pas le pourcentage pour faire un référendum¨.
    Nous sommes dirigés par des minables. L'histoire tranchera. Et ce ne sera pas difficile...
    Jean-Jacques Nantel, ing.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2012

    Lorsque j’entends parlé de fédéraliste de gauche, j'en rigole car j'ai vraiment de la difficulté à en trouver et même à QS.
    Saviez-vous que le NPD-Québec a déjà existé et que ce dernier c'est séparé du NPD-fédérale à cause de la question nationale ?
    Saviez-vous également que les fédéralistes du NPD-Québec ont presque tous fini au PLQ à l'époque de Claude Ryan ?
    Saviez-vous que le NPD-Québec est devenu par la suite le PDS, un parti indépendantiste dont leur dernier chef fut Paul Rose lui-même et cela juste avant sa fusion avec l'UFP pour devenir ensuite QS.
    Je suppose que vous allez dire que les felquistes étaient fédéralistes.
    QS est l'héritier direct des membres du RIN qui n'ont pas rejoint le PQ au moment de sa dissolution tel que Michel Chartrand ainsi que plusieurs membres du FLQ.
    Non, la réalité est tout autre, car les indépendantistes les plus radicaux ont toujours été à gauche de l'échiquier et lorsqu'un indépendantiste vire à droite, il devient comme François Legault, un fédéraliste.
    La gauche est inscrite dans l'ADN de l'indépendantisme et le nier est de faire preuve d'une très grande méconnaissance historique du mouvement indépendantiste et de la gauche en générale.

  • Marcel Haché Répondre

    3 décembre 2012

    Tant mieux si les indépendantistes peuvent s’unir. Cependant, contrairement de ce que vous affirmez, ce n’est pas la C.A.Q. qui a divisé le vote. Ce parti est devenu une aire de stationnement pour l’électorat nationaliste, mais fédéraliste. Le vote de la C.A.Q. n’est pas le vote d’une faction.
    Le P.Q. n’a jamais eu le monopole du nationalisme québécois, jamais-jamais comme Jamais, simplement parce qu’il y a très longtemps, il s’est coupé du nationalisme canadien-français, qui se réfugie maintenant autant à la C.A.Q. qu’au P.Q.
    Les deux minorités de blocage sont constituées présentement par le vote allo et anglo d’une part, et le vote caribou d’O.N. d’autre part. Le vote anglo ne rejoindra pas la C.A.Q. et restera chez les rouges malgré les révélations de la Commission…
    Mais si le minuscule vote d’O.N. faisait au P.Q. ce que les anglos font au P.L.Q., couplé à cette indéfectible détermination « oniste », si O.N. rejoignait le P.Q. ou, à défaut, prenait une pause électorale, une seule- ce ne serait pas la fin du monde, ce pourrait même être le début de Quelque Chose- une révolution pourrait être à nos portes pour la première c…de fois. Comme il arrive, c’est le ruisseau qui imprime son goût à la rivière, et non pas les gros égos qui s’y baignent…

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2012

    Le recul du PQ sur l'anglais en 6 e année m'a convaincu que ce n'est qu'un parti d'hypocrites qui ont utilisé mon vote indépendantiste pour gagner le pouvoir. Ils n'auront pas une 2e chance avec moi. C'est terminé. Je donne maintenant mon vote à Aussant. J'aurais dû me fier au vieux Parizeau. Lui il voit clair.
    On ne s'amuse pas avec notre avenir et notre langue. On sait bien qu'après la 6 e année , ce serai la 5e, le 4e, la 3e, la 2e et la première. On est pas dupe. On sait où veulent en venir les traîtres à la nation. Bilinguiser le Québec en entier et ensuite le français va s'éliminer tout seul comme un archaisme dans un monde de globalisation nord américain et planétaire. J'espère que les Chinois vont les mettre à terre ces anglo-saxons.

  • Michel J. Dion Répondre

    3 décembre 2012

    Bref, court et concis, mais tout est dit, bravo ! Mme Marois et son parti veulent continuer de naviguer en solitaire, se croyant toujours le vaisseau amiral d'autrefois... René Lévesque n'avait-il pas dit en des mots semblables: Après 25 ans d'existence, un parti politique devient un vieux parti, ouvrant la porte aux carriéristes, et ne devrait plus être..!