La dangereuse accalmie du PLQ

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Chez les Libéraux, après PKP, on efface tout et on recommence






La démission tout aussi spectaculaire qu’inattendue de Pierre Karl Péladeau la semaine dernière se traduira par une période d’accalmie pour Philippe Couillard. Mais est-ce vraiment une bonne nouvelle?




C’était un secret de polichinelle. Le gouvernement se délectait des malheurs de l’ancien chef péquiste. Multipliant les gaffes et les sorties intempestives, le manque d’instinct politique de PKP avait pour effet de mettre en évidence son incapacité à assumer les plus hautes fonctions de l’État québécois.




Du moins, c’est ce que les troupes libérales croyaient.




Au lendemain de la diffusion du pétard mouillé de l’émission Enquête cet hiver au sujet de la présumée utilisation de paradis fiscaux par Québecor, les libéraux avaient poussé un soupir de soulagement: PKP ne risquait pas d’être poussé vers la sortie.




Nous n’assisterons jamais à l’affrontement électoral entre messieurs Couillard et Péladeau.




Période de grâce




Le PLQ bénéficiera donc d’une période de grâce au cours des prochains mois. Le focus sera tourné vers la course à la chefferie du PQ et les déchirements prévisibles qui feront les choux gras des médias et des observateurs de la scène politique provinciale.




Mais le gouvernement ne devrait pas se réjouir trop vite. La perspective de voir tant Alexandre Cloutier que Véronique Hivon à la tête du PQ pourrait s’avérer désastreuse.




Il y a d’abord tout le travail de recherche, de compilation et de stratégie pour définir PKP qui doit être passé à la déchiqueteuse. On efface tout et on recommence.




Avec un nouvel adversaire qui, de toute vraisemblance, représentera un renouveau pour les troupes péquistes.




Vieux politiciens




Philippe Couillard et François Legault, tous deux identifiés comme de véritables politiciens traditionnels, pourraient souffrir de la comparaison avec l’un ou l’autre des prétendants au trône péquiste.




Le gouvernement libéral devra éviter de s’asseoir sur ses frêles lauriers. Toute forme de laxisme pourrait être fatale pour une éventuelle réélection.



 




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