La délirante question linguistique québecoise

Tribune libre 2009

Après avoir détruit notre majorité parlementaire francophone partout au
Canada et même au Québec en divisant le vote et en adoptant la loi anti
démocratique canadian C20 , les fédéralistes détruisent maintenant
systématiquement notre majorité linguistique au Québec .
Et ceci en anglicisant les médias disponibles au Québec déjà unilingue
anglais à plus de 60% avec l'approbation du CRTC, en anglicisant les
emplois, et en mentant sur la proportion d'anglophones dans le monde .
La délirante question linguistique Québecoise nous tueras en nous livrant
à l'assimilation -anglicisation à moins d'un éveil spontané et miraculeux,
donc à moins d'une prise de conscience de notre option suicidaire
d'anglicisation systématique de tous les Québecois comme prêchent certains
de nos personnages publics
Pour qu'un réveil ait lieu nous devons savoir , connaître et comprendre :
1) Que déjà plus de 40% des citoyens du Québec sont anglicisés au lieu du
10% qui serait normal et non menaçant et ceci s'appelle de l'assimilation
2) Que 90% des êtres humains ne parlent pas anglais et font commerces en
d'autres langues que l'anglais , et , que plus de 90% des pays du monde
n'ont pas l'anglais comme langue nationale
3) Que 20% des êtres humains parlent les langues chinoises , 20% les
langues hindouistes, 20% les langues arabes, 20% les langues latines ( dont
le français) et seulement 10% des êtres humains parlent les langues
saxonnes ( dont l'anglais) et un dernier 10% qui parlent les langues
régionales et tribales ( plus de 6000 langues marginales). On est donc loin
de la supématie de l'Anglais dans le monde dont se gavent les fédéralistes
ignorants ou menteurs pour angliciser donc détruire le Québec francophone
.
4) Apprendre à nos enfant que l'anglais comme deuxième langue pour usage
extérieur est une fermeture au monde à 90% non anglophone , un
appauvrissement pour notre économie qui exige le respect des langues
nationales
5) Que le bilingisme systématique est un appauvrissement mental faisant
des Québecois une nation de sans langue , de sans esprit de sans
envergure et d'une certaine façon de sans culture
6) Que le bilinguisme systématique nous prive d'une cohésion sociale ,
menace notre paix sociale et nous prive des richesse de l'immigration
7) Que même les indépendantistes n'ont pas conscience du tort qu'ils nous
font au Québec en prêchant pour l'anglicisation de tous nos enfants au
lieu de promouvoir l'apprentissage des langues du monde au choix et
seulement pour usage extérieur
8) Que les écoles de langues financés avec nos impôts fédéraux sont le
moteur de l'anglicisation
9) Que les lois fédéralistes empèchent la francisation du Québec
10) Que la loi 101 détruite dans ses aspects bénéfiques par les
fédéralistes est devenue un véritable piège vers l'anglicisation du
Québec
etc.... il est vraiment temps d'instituer l'unilinguisme français au
Québec et ceci ne peut se faire qu'en réalisant notre indépendance
politique .
MichelG
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


Laissez un commentaire



2 commentaires

  • Michel Guay Répondre

    10 janvier 2009

    Nous courons déjà à notre propre perte sans l'indépendance du Québec car notre majorité francophone recule sans cesse au Canada depuis 1763 ou nous étions 100% de francophones , et en 1863 moins de 50% en 1963 à peine 25% .
    En 2009 le Québec s'anglicise à un rythme mortel du seul fait que nos dirigeant ne comprennent pas que le bilingume pour tous est une utopie et nous méne dans l'assimilation -anglicisation en nous fermant le monde à 90% non anglophone
    Nous devons empècher l'exigence de l'anglais pour obtenir un travail en dénonçant les annonces classées en ce sens .

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    9 janvier 2009

    Vu que les fédéralistes et les partisans de l'anglais-à-tout-prix se permettent de volontairement faire beaucoup de brouillage d'idées, et de faits, pour nous vendre leurs salades, faisons rapidement, un petit travail de débrouillage...
    C'est-à-dire que l'anglais, en vérité, a d'emblée son utilité, car il est utilisable en tant que lingua franca. Ou une langue seconde (ou troisième), commune, en tant que telle, à des citoyens de différents pays dont la langue maternelle n'est pas l'anglais pour communiquer directement entre eux. Ça se fait beaucoup dans les domaines des affaires et des sciences, à l'échelle de la planète. Et depuis nombre d'années.
    C'est que la langue de Shakespeare, au fond, a le potentiel de devenir un peu comme le latin, non seulement sous l'Empire romain, mais même longtemps après. Par exemple, en France, tous les écrits concernant les affaires de l'état étaient rédigés en latin, avant le règne du roi François 1er (qui lui a décidé que ces documents seraient désormais rédigés en français, à la cour de sa Majesté).
    Par ailleurs, jusqu'au début du XXe siècle, les thèses de doctorat, dans les universités européennes, étaient écrites en latin!
    Aujourd'hui, à part au Vatican, on ne parle plus latin; c'est une langue morte...
    L'Empire britannique est tombé, et la situation de suprématie des Américains, tôt ou tard, sera remise en question. Rien n'est éternel. Notamment, économiquement, la Chine en est rendue au point où elle prête beaucoup d'argent, au pays de l'oncle Sam. On ne sait encore quand la Chine sera une aussi grande puissance militaire, ou un pareil phare dans le domaine scientifique, que les États-Unis, mais tout cela est dynamique, en mouvement...
    Alors, l'anglais est néanmoins très intéressant, en tant que langue de communication, à l'échelle internationale.
    Maintenant, RIEN, mais vraiment rien de tout cela, ne justifie qu'un peuple, que ce soit le nôtre, ou un peuple étranger vivant loin, ailleurs sur la planète, renonce entièrement à sa propre langue, son propre héritage culturel, pour vivre en anglais. Et s'il est compréhensible qu'un employeur voie comme un atout chez un candidat, qu'il aie une bonne maîtrise de l'anglais, rien de devrait justifier qu'un Québécois dont la langue maternelle est le français, voit sa candidature rejetée, pour occuper un poste ici, au Québec, s'il n'a point une excellente maîtrise de l'anglais! À moins (strictement) que le travail en question, implique justement de travailler avec des touristes, par exemple, ou de communiquer directement avec des personnes hors-Québec, utilisant l'anglais aux fins que j'ai décrites plus haut. Comme langue commune, le temps de certains échanges.
    Disons-le en toute simplicité: nous sommes chez nous, où nous sommes majoritaires, ici. L'anglais, c'est un plus, pour ainsi dire...
    Ça ne doit, d'aucune façon, ni sous aucun prétexte, devenir un cas de SINE QUA NON... (sans quoi rien)...
    Et je voudrais ajouter, que les citoyens Québécois francophones, qui sont des employeurs, présentement ou éventuellement, à la recherche de candidats à l'embauche, doivent être bien conscients, des responsabilités qui leur incombent, à ce chapitre! Je veux dire qu'il ne faut pas jouer le jeu de l'anglais-à-tout-prix de Charest et sa bande de fossoyeurs du fait français en Amérique, sinon là, ce sera vrai que nous courons à notre propre perte!