La laïcité, du voile au crucifix

Tribune libre

Lorsqu'on prend connaissance des nombreux commentaires qu'a suscités mon désaccord ferme avec Pauline Marois concernant la défense du crucifix du salon bleu, il semble que la laïcité est mal comprise. Ou alors que le Québec a conservé un attachement "farouche" au catholicisme.
Pour moi, ces réactions ne peuvent s'expliquer que par ces deux hypothèses.
L'argument de l'attachement au Patrimoine ou au respect de notre Histoire m'apparaît un fabuleux prétexte pour maintenir ce symbole religieux dans la salle où s'exerce notre démocratie.
De demander que l'on déplace ce crucifix qui trône au dessus de la tête du, de la, Président-e de l'Assemblée nationale, remue plus de passion que la destruction de la façade de l'église St-Vincent-de-Paul de Québec.
On dit être attaché à l'Histoire et au Patrimoine et on laisse notre Histoire subir le pic du démolisseur. Dans le cas de cette façade historique, il s'agit non seulement du Patrimoine religieux, mais aussi architectural et même urbain de la ville de Québec.
De plus, faire l'apologie de ce crucifix siégeant au salon bleu comme si ce symbole, à cet endroit, représentait toute notre Histoire me semble nettement exagéré.
Notre Histoire est faite de luttes et d'évolutions. On ne peut pas dire que c'est par le crucifix que les femmes ont obtenu le droit de décider d'enfanter. On ne peut pas dire que ce symbole a aidé les femmes à une époque où celle-ci devait mettre bas annuellement sous la menace d'aller brûler en enfer. Ce symbole qui protégeait du démon rouge, du communisme et qui bénissait le ciel bleu n'est pas le représentant unique et dominant de notre Histoire.
L'Histoire ne se résume pas à ce crucifix du salon bleu.
Notre Histoire est faite d'architecture, de chansons, de musiques, de folklore, de fleuve et de coureurs des bois. Notre Histoire est faite de luttes et d'amitiés avec ces peuples autochtones que les colonisateurs, nos ancêtres, ont envahis. Notre Histoire est aussi faite d'évolution, de référendums, de langue et de racine. Ce crucifix accroché par Maurice Duplessis à l'Assemblée nationale en 1936 est une page de notre Histoire. Je crois qu'il est temps de tourner une autre page de notre Histoire en déplaçant ce crucifix qui ne correspond plus à notre réalité du XXIe siècle.
On ne renie pas l'Histoire, on fait l'Histoire.
L'Histoire ne s'efface pas, l'Histoire se poursuit.
De s'acharner à conserver ce symbole d'une autre époque dans ce haut lieu de notre démocratie laïque, moderne, actuelle est un anachronisme qui, à mon avis, doit être corrigé.
De lutter pour le conserver en ce lieu, c'est comme demandé que par respect historique nous allions à la messe le dimanche matin. C'est comme demander que par respect pour notre Histoire nous gardions dans nos cuisines et dans nos chambres à coucher, ce crucifix qui nous a tant marqués. L'Histoire se garde au musée ou dans des lieux aménagés pour la faire connaître et pour bien la faire comprendre. L'Assemblée nationale n'est ni un musée, ni un endroit pour faire comprendre notre Histoire aux nouveaux arrivants. L'Assemblée nationale est le lieu où s'exerce notre démocratie au quotidien et où l'on débat de problème actuel, ce n'est pas un salon pour donner des cours d'Histoire.
Faut-il porter au quotidien la ceinture fléchée par respect pour notre Histoire, pour la sauvegarde de notre Patrimoine ?
Faut-il avoir une crèche sous son sapin pour respecter l'âme de notre Patrimoine ?
Je crois que notre relation avec la religion a évolué. Je crois que nous avons clairement décidé que la religion est une affaire de croyances personnelles et que la religion n'a pas à s'ingérer d'aucune façon dans les affaires de l'État au service de notre société pluraliste.
Les principes n'ont pas besoin d'être menacés pour être affirmés.
Les Québécois et Québécoises ont clairement opté pour la laïcité. Le retrait du crucifix du salon bleu n'a pas pour but de leur faire découvrir le choix qui a été fait depuis un bon moment. Il s'agit simplement d'être conséquent de ce choix.
Je ne comprends pas cet acharnement consistant à conserver le crucifix à l'Assemblée nationale.
Vise-t-on un retour du religieux au parlement ?
L'Histoire et notre attachement au patrimoine est une argumentation démagogique et sentimentale qui utilise un faux sentiment de respect pour maintenir la présence de la religion catholique dans notre société. Les États-Unis ont le "In god we trust" sur leur billet, nous avons le crucifix au Parlement. Le lobby de l'ingérence religieuse (toutes confessions confondues) n'est jamais très loin.
Déplacer un crucifix ce n'est pas renier l'Histoire. Le patrimoine peut être conservé dans un lieu plus adéquat.
L'Assemblée nationale n'est pas un musée. Le portrait des différents Premiers Ministres ayant marqué notre Histoire n'y sont pas. Il y a des lieux dans l'Hôtel du Parlement spécialement aménagé pour rendre hommage à l'Histoire.
Certains font des affirmations grossières et gratuites comme celle-ci (un commentaire «anonyme» sous mon texte précédent):
« En jetant "l’anathème" sur le crucifix de l’Assemblée nationale, vous vous trouvez à reconnaître implicitement que toute menace de retour en arrière n’est pas écartée. »
Ce genre d'affirmation ne repose sur rien et est complètement gratuite et ridicule.
C'est plutôt cette réticence intense à vouloir conserver ce symbole à un endroit qui ne correspond plus du tout à notre réalité qui soulève la question du retour en arrière.
Plusieurs semblent avoir une difficulté inexplicable à pouvoir faire un pas en avant. A-t-on si peur de perdre notre identité québécoise ? Notre identité tient-elle à ce crucifix ? (J'espère que non.)
Notre Histoire teint-elle à ce crucifix au salon des débats de notre Parlement ?
Voyons qu'elle est donc cet acharnement à vouloir défendre cet emplacement ?
Veut-on convertir les nouveaux immigrants à notre vieille religion plutôt que leur dire que nous avons un État ayant un fonctionnement résolument laïc ?
On me dit:
«vous vous acharnez sur la dépouille d’un adversaire vaincu. Ou encore, vous faites preuve de la même intolérance que celle que vous dénoncez. L’intégrisme laïc n’est guère plus respectable que l’intégrisme religieux. »
On m'accuse d'intolérance et «d'intégrisme laïc». Ceux qui défendent le voile m'accusent d'intolérance et «d'intégrisme laïc», tout comme ceux qui défendent le crucifix du salon bleu. Où donc se situe l'intégrisme lorsqu'on demande d'être conforme aux valeurs qui font consensus (séparation de l'église et de l'État, égalité Femme – Homme) ?
J'accepte difficilement ces accusations de derniers recours. Il faut vraiment savoir si nous voulons un État laïc ou si nous voulons un État accommodant au point de changer les lois pour "aider" les écoles religieuses, pour "aider" le sexisme, pour "aider" le retour des fidèles à l'église.
Voulons-nous un État qui accepte l'ingérence religieuse et qui aménage la société de façon à ce que la religion gère certaines facettes de nos vies? Par exemple: piscine pour femme musulmane de telle heure à telle heure. Parcs réservés le vendredi pour enfants juifs hassidiques. Interdiction de policières dans ce quartier. Fermeture des commerces le dimanche matin, heures réservées à la messe dominicale. Rue pour femmes voilées uniquement. Oui, j'exagère bien évidemment, nous avons des lois qui empêchent les hommes de promener leur femme en cage, ou encore de les battre "quand elle le mérite". Mais, bon, lorsqu'il s'agit de respecter la culture, ou encore la croyance religieuse personnelle de chacun… on devrait peut-être accommoder ces femmes à qui l'on interdit de serrer la main d'un homme, ou encore ces femmes à qui dieu interdit de se promener sans voile.
Et nous, «les souches», devons-nous conserver notre "dieu" bien en vue au Parlement pour signifier à toutes ces religions "ennemies" (sic) notre appartenance à la bonne religion ?
Voulons-nous une société qui cultive ses différences et qui finira par des guerres de clans ou une société qui trouve des dénominateurs communs et qui affirme avec fermeté ses valeurs fondamentales ?
Bien des questions auxquelles nous devons sérieusement réfléchir.
En terminant, pour réfléchir sur les enjeux de la laïcité, je vous suggère ce clip de 70 secondes.
La différence c'est beau, c'est enrichissant, mais sans valeurs communes, voyez où cela peut nous mener.
http://www.dailymotion.com/video/xthze_le-communautarisme-cest-quoiy_news
Serge Charbonneau
Québec


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12 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    28 février 2010

    @ Serge Charbonneau:
    « La plus grande difficulté n’est pas de persuader les gens d’accepter de nouvelles idées, mais de les persuader d’abandonner les anciennes. » John Maynard Keynes
    Ah? Parce que l'idée de faire disparaître certains symboles religieux ou historiques, c'est une idée nouvelle, peut-être? On pourrait parler de la Révolution culturelle de Chine, avec tous ses déragpages majeurs, comme exemple de cas où ce genre de pensée a fait de grands dérapages, notamment...
    Et je dois dire, que de nous voir placés ainsi du côté de ceux qui auraient besoin de se faire ouvrir à la modernité... Ou peut-être aux idées de quelqu'un de plus «éclairé», peut-être?
    Je sens un peu de condescendance.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 février 2010

    La pensée de Keynes me semble de même nature que le discours ambiant dit "progressiste" (moderniste) qui nous demande d'abandonner l'idée d'identité nationale simplement parce qu'elle est ancienne et d'adopter l'idée moderne du pluralisme et du multiculturalisme.
    Il me semble que lorsqu' on abandonne des idées c'est parce qu'on les découvre fausses et donc on en propose de nouvelles. Pas parce qu'elles sont anciennes !
    Quelle est la date de péremption de l'idée de Keynes ?

  • Archives de Vigile Répondre

    26 février 2010

    « La plus grande difficulté n’est pas de persuader les gens d’accepter de nouvelles idées, mais de les persuader d’abandonner les anciennes. » John Maynard Keynes
    Pourquoi donc vouloir persuader les gens d'abandonner des idées s'ils en acceptent facilement de nouvelles ?
    Les humains souffriraient-ils de problèmes de cappacité de rétention ?
    Une chance que Copernic ne pensait pas ainsi car la théorie héliocentriste était déjà populaire 400 ans avant Jésus.
    Pour ce qui est de l'existence historique bien réelle, en chair et en os, de Jésus, celà a bien peu d'importance, car ce sont les paroles qui lui sont attribuées qui sont l'inspiration. Quelqu'un les a pensées et écrites.
    Ce sont les mots qui comptent, pas les os.

  • Serge Charbonneau Répondre

    26 février 2010

    Permettez-moi cette parenthèse.
    La pensée du jour (toujours excellente) est bien intéressante pour le sujet qui nous intéresse.
    La voici:
    « La plus grande difficulté n’est pas de persuader les gens d’accepter de nouvelles idées, mais de les persuader d’abandonner les anciennes. » John Maynard Keynes

  • Archives de Vigile Répondre

    26 février 2010

    Réponse à M. Gébé Tremblay.
    «M. François Tremblay, j’espère que vous ne nous proposez pas de retirer Copernic des manuels du Ministère de l’Éducation»
    Des milliards de galaxies. Tiens, voilà une terre comparable à la nôtre. La vie se développe lentement. Des êtres intelligents évoluent dans l’espace et le temps. Ils se répartissent un peu partout sur leur petite boule flottant dans l’espace sidéral. Ils ont leurs sociétés, leurs lois. Étrangement ils n’ont pas de dieux. Pourtant, ils ont des valeurs morales, des lois justes quoique imparfaites.
    Le divin n’est la source de rien. Tout part de l’homme, le divin inclusivement. Bravo à Copernic, homme de science. Quant à Jésus, même son historicité est souvent mise en cause. Oui à la connaissance scientifique. Oui aux manuels scolaires favorisant la connaissance scientifique. Si Jésus était vivant aujourd’hui, il serait heureux de les lire et d’apprendre tant de chose sur l’univers. Il écouterait, religieusement sans doute, le Code Chastenay et il se questionnerait sans doute sur sa représentation à l’assemblée nationale du Québec.

  • Gilles Bousquet Répondre

    26 février 2010

    Ce n'est pas plus grave de laisser le crucifix à notre Assemblée nationale que d'y laisser certaines moulures ou peintures.
    D'une façon ou d'une autre, si on enlève ce crucifix, la couleur du bois devrait être changée à l'arrière, ce qui laisserait sa trace en croix pour montrer qu'il était bien là avant.
    Est-ce qu'il faudrait en effacer même la trace et le souvenir ? Est-ce que nous avons peur ou sommes gênés par cette représentation de la foi catholique de nos ancêtres, pour faire plaisir à nos immigrants portés sur les accommodements plus ou moins raisonnables ?

  • Archives de Vigile Répondre

    26 février 2010

    M. François Tremblay, j'espère que vous ne nous proposez pas de retirer Copernic des manuels du Ministère de l'Éducation pour ensuite faire croire que l'héliocentrisme est un principe québécois.
    Copernic était chanoine catholique et si ce n'était de l’évêque de Warmie qui remarqua ses dons en sciences on en aurait jamais entendu parler aujourd'hui. C'est grâce au support de l'église qu'il eut tout le loisir et les moyens de faire ses études et recherches.
    Gregor Johann Mendel aussi ?
    Qu'est-ce qu'il y a de si terrible à reconnaître qu'une bonne partie de notre jurisprudence est inspirée des enseignements de celui appellé Jésus, mort crucifié il y a 2,000 ans ?

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    26 février 2010

    @ Serge Charbonneau:
    «De demander que l’on déplace ce crucifix qui trône au dessus de la tête du, de la, Président-e de l’Assemblée nationale, remue plus de passion que la destruction de la façade de l’église St-Vincent-de-Paul de Québec.»
    Pourtant, beaucoup de passions ont été remuées, pour ainsi dire, quand la dite structure a été détruite, il y a de cela quelques jours...
    Il est vrai que cette façade, depuis bien des années, demeurait la seule partie survivante de cette église suite à un incendie, survenu il y a bien des années.
    Dans le cas d'une église en bon état, ou récupérable, simplement désertée par ses fidèles, il est relativement facile de trouver une nouvelle vocation. Par exemple, non loin de là, l'église Sacré-Coeur est devenue une grande galerie d'art... une église du quartier Limoilou, elle, a été convertie en condominium. D'autres exemples existent.
    Mais bien que quelque idées aient été suggérées, il demeurait difficile de faire quelque chose qui valût vraiment la peine, avec cette façade d'église.
    Par ailleurs, l'actuel maire de Québec, notre distingué Régis, s'intéresse assez peu au patrimoine, qu'il soit architectural, culturel, religieux... Il s'intéresse surtout à sa propre notoriété, ainsi qu'au domaine touristique et hôtellier, dans lesquels il conserve beaucoup d'amis.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 février 2010

    Si on veut parler de mémoire, autant choisir nos souvenirs. En remontant dans le temps, on voit une constante : les religions sont toutes sources de domination, de guerre, de violence de toutes sortes. Elles sont à l’opposer de l’esprit scientifique, de la liberté de penser, de la liberté d’expression, de la liberté de conscience. Pour progresser l’histoire nous démontre que les scientifiques ont du se battre constamment avec ces prétendus possesseurs de la vérité que sont ces représentants de dieux sur terre. Je suis toujours fasciner de voir que des êtres dont personnes ne peut prouver l’existence, nous expliquent comment en vérité nous devons nous comporter et agir. J’ai l’impression d’observer des planètes dont certaines sont primitives, d’autres en voie de se civiliser, d’autres avancées scientifiquement. Des univers qui en fait sont des régions de ma planète et qui se côtoient sans avoir pu évoluer ensemble, en même temps. En plus, on demande à une planète scientifiquement avancée d’être tolérante et d’accepter de modifier son mode de vie pour satisfaire les convictions des gens d’une planète primitive. Oui, pour me souvenir, oui pour progresser, mais non pour régresser. Oui à la science, non à la religion.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 février 2010

    M. Charbonneau, vous ne nous proposez pas de "faire l'histoire" mais que l'on s'approprie l'histoire pour s'en faire les seuls acteurs et auteurs. C'est innacceptable.
    Notre héritage historique et culturel ne se limite pas à 1608. Nous avions déjà un baggage bien rempli et qui a influencé notre chemin en tant que nation.
    Vous ne saisissez pas bien l'héritage de ce symbole qu'est le crucifix et sa place bien légitime à l'Assemblée Nationale, sans doute par ignorance, malheureusement comme bien d'autres Québécois, de notre histoire, de l'histoire de ce symbole et de son rôle fondamental dans le développement de la jurisprudence occidentale.
    La jurisprudence occidentale a comme base fondamentale 1- Le droit romain (qui juge strictement en fonction de l'acte commis, sans considération du lieu ou du statut de celui qui l'a commis) 2- Le droit chrétien (qui considère l'intention ou non intention de l'acte et juge la sévérité de la peine en fonction de c'elle-ci). La conscience.
    Le droit chrétien est fondamental dans notre culture.
    Retirer le crucifix ne serait pas un reniement de notre histoire, mais bien pire ce serait de la renier comme héritage pour s'en faire les pères d'origine !
    Rendons à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.
    Le crucifix est parfaitement à sa place à l'Assemblée Nationale.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 février 2010

    Il n’y a pas si longtemps, lors d’une rencontre de famille, j’ai posé la question au sujet du crucifix à l’Assemblée nationale. Une jeune fille a répondu spontanément… « Ça me laisse complètement indifférente. Si les députés ont un problème avec ça, qu’ils demandent un vote? Si la majorité désire qu’on le laisse là, on le laisse là un point c’est tout. Où est le problème?» Ce qu’elle ne savait pas, c’est que ce fut une décision de Jean Charest et de son gouvernement. Dans les discussions qui ont suivi, j’ai remarqué chez certains catholiques pratiquants une sensibilité et une frustration à la fois. Ils n’acceptent pas que l’on dise que la religion soit seulement une affaire de croyances personnelles, alors que pour eux elle est aussi communautaire, dans le sens d’une communauté d’Église. Loin d’eux l’idée que la religion doive s’ingérer dans les affaires de l’État. Je constate que le concept de laïcité n’est pas clair chez beaucoup de ces Québécois et est loin d’être un choix politique réfléchis et compris. Il y a tout un travail d’information à faire en ce sens là.

  • Christian Montmarquette Répondre

    26 février 2010

    Ne pas pouvoir ne serait-ce que «toucher» au crucifix de l'Assemblée nationale renforce son caractère «sacré» et conséquemment l'aspect «religieux» et non «historique» de sa présence. - CM