Avec la loi 21 portant sur la laïcité de l’État, la nouvelle mouture de la loi 101 sur la Charte de la langue française au Québec du gouvernement Legault devrait jeter les balises qui détermineront la marque identitaire du Québec en 2021.
Depuis le temps que le ministre responsable de la langue française, Simon Jolin-Barrette, nous promet une loi beaucoup plus musclée pour contrecarrer, notamment, l’anglicisation de la Métropole, l’heure est maintenant à l’action concrète.
Fini le temps où le Québec finance l’anglicisation à même les impôts des Québécois en investissant dans des projets d’institutions scolaires anglophones telles Dawson et McGill. Fini le temps où des immigrants peuvent travailler au Québec sans aucune connaissance de base de la langue française. Fini le temps où les entreprises à charte fédérale installées au Québec ne sont pas assujetties à la loi 101.
Il est temps pour François Legault de jeter sur la table ses cartes eu égard à la défense et à la promotion de la langue française dans l’esprit de nationalisme dont il se targue depuis son arrivée au pouvoir. La troisième année de son mandat doit être celle de la priorisation de langue française dans toutes les sphères de la société québécoise, de l’administration publique aux milieux de travail en passant par les commerces et le réseau de l‘éducation.
À vous de jouer, M. Legault, le Québec doit retrouver ses lettres de noblesse au chapitre de sa langue… C’est une question identitaire à laquelle vous devez répondre avec conviction et fermeté!
Qui sont les premiers irresponsables?
Oui, les Québécois qui ont pris la décision d’aller se la couler douce dans le Sud ont fait preuve d’irresponsabilité envers eux-mêmes d’abord, leurs proches en particulier, et la société en général.
Par ailleurs, comment qualifier l’irresponsabilité d’Ottawa en gardant les frontières ouvertes vers les destinations soleil au lieu d’établir a posteriori des règles contre les délinquants? Une décision qui aurait contrecarré toute initiative de voyages d’agrément dans les pays chauds.
Quant aux billets des passagers, je suis convaincu que les compagnies de transport des voyageurs n’auraient eu d’autres choix que de les rembourser devant une raison de force majeure.
Le gouvernement fédéral est le seul intervenant autorisé à fermer les frontières, il est par conséquent le premier irresponsable ayant contribué à ces escapades de Québécois à qui on a laissé la porte grande ouverte pour réaliser leur projet de voyage…
Henri Marineau, Québec
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé