Charest ne cesse de nous vanter les mérites du fédéralisme asymétrique en
évoquant la reconnaissance de la nation québécoise par le Parlement
d’Ottawa, l’entente sur la place du Québec à l’UNESCO et, maintenant, le
règlement du déséquilibre fiscal. Pour lui, ces réalisations prouvent que
le Québec gagne à demeurer au sein du Canada.
Quant à Dumont, il avance les mêmes arguments pour affirmer sans
sourciller que le mouvement indépendantiste n’a plus sa raison d’être
puisque le gouvernement Harper a répondu à ses attentes. Si tout va si
bien, pourquoi réclame-t-il l’autonomie du Québec et veut-il enchâsser dans
la Constitution canadienne une limitation au pouvoir fédéral de dépenser?
Encore une fois, nous voyons que les fédéralistes ne connaissent aucune
limite lorsque vient le temps de brader la liberté de notre peuple contre
leur ambition personnelle et le bien-être de leurs petits amis. De toute
évidence, ils ignorent la définition même de ce qu’est la liberté. La
reconnaissance symbolique de la nation québécoise, la chaise au sous-sol de
la délégation canadienne à l’UNESCO et le faux règlement du déséquilibre
fiscal ne font que confirmer notre état de dépendance, de sujétion, de
soumission et de subordination à Ottawa.
En effet, la reconnaissance de la nation québécoise sans attribution de
pouvoirs politiques supplémentaires, la négation du droit de parole plein
et entier du représentant du Québec à l’UNESCO, ainsi que le refus du
fédéral de libérer des champs fiscaux et de transférer la TPS au
gouvernement du Québec afin que ce dernier puisse, non seulement financer
ses programmes sociaux, mais définir et appliquer de véritables stratégies
de développement économique s’avèrent carrément insatisfaisants pour un
peuple qui aspire à plus de liberté.
Seule l’indépendance permettra au Québec de réaliser ses ambitions
politiques, culturelles et économiques. Seule la création de notre pays
nous permettra de contrôler pleinement notre destinée nationale. Seule
l’indépendance permettra au Québec d’agir comme un État responsable et
libre. Seule l’indépendance nous permettra de parler en notre propre nom
sur la scène internationale.
Lorsque l’on sait vraiment ce que signifie la liberté, l’on ne se contente
pas de simulacres. Quant à ceux qui veulent nous vendre ces derniers, il
nous incombe de les éloigner du pouvoir.
Alors, le 26 mars prochain, votons pour notre liberté, votons pour notre
indépendance, votons pour la venue de notre pays, votons Parti Québécois.
Éric Tremblay, avocat et fervent indépendantiste
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/spip/) --
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1 commentaire
Jacques Bergeron Répondre
22 mars 2007La liberté de notre peuple, ou son indépendance,n'est pas à brader, puisqu'elle n'est pas à vendre. Elle est seulement à conquérir. Quant on brade une marchandise, c'est que celle-ci est à vendre! Pour les indépendantistes,l'indépendance n'est pas à vendre, ni à brader, puisqu'elle n'existe pas.La liberté de notre peuple, Charest et ses sbires doivent le savoir, arrivera quoi qu'ils disent et quoi qu'ils fassent. Leur trahison n'aura servi qu'à les valoriser temporairement aux yeux de leurs maîtres , les Anglais et les Anglophones.La traîtrise ne peut durer qu'un temps;le temps de l'assujettissement. Charest , Dumont et consorts, ces sbires, êtres assujettis et colonisés, doivent comprendre que leur fin approche, quelque soient les résultats de la présente élection générale au Québec.Comme ces gens ne comprennent pas ce que veut dire le mot liberté, je leur dédie cette petite pensée d'un philosophe Grec. À quelqu'un qui demandait à Philon, qu'est-ce que la liberté, celui-ci lui répondit: Demande-le à l'esclave affranchi,de lui tu auras la réponse!
Salutations patriotiques.