La politique et la violence

Fusillade lors du premier discours de notre première Première Ministre.

Le visage haineux des « Anglais »

4 septembre, presque minuit.
Premier discours de Pauline Marois qui vient d'être élue Première ministre du Québec.
En plein discours, sans qu'elle s'en doute, un fou fait feu dans son dos. Une personne est tuée, une autre sérieusement blessée.
Sans vouloir surdramatiser ce tragique événement, il s'en est fallu de peu que nous perdions Mme Marois, notre première Première Ministre quelques minutes seulement après son élection.
En plein discours, derrière elle, l'autre côté d'un mince rideau, une personne a été tuée, une autre a eu sa vie suspendue, une balle aurait pu traverser le rideau.
Un événement comme une soudaine douche glacée droit dans le dos, en direct. Un événement qui laisse bouche bée. Un événement qui renverse, qui saisit, qui jette sur le cul.
Geste «politique» d'un dément ou acte d'un fou ?
La politique pousse-t-elle à la folie, à la violence ?
Nous avons bien sûr vécu l'époque des revendications du FLQ, mais le FLQ était tout de même structuré et ses gestes "terroristes", qui sont clairement condamnables, n'avaient rien de fou et de démentiel.
Son action était structurée, ses communiqués clairs. Les attentats des boîtes postales terrorisaient, mais on évitait les morts. On avisait pour éviter les victimes. Le FLQ n'est jamais débarqué avec carabine (AK-47 ?) et arme de poing pour éliminer des gens lors d'une rencontre partisane ou une réunion politique quelconque.
Le FLQ se comprenait, mais le geste d'hier se comprend-il ?
Action politique ou folie démentielle ?
Il est clair que le geste fou d'hier n'est pas simplement le geste d'un fou.
Il est clair que ce geste est "politique".
Une «haine» politique.
«LA» haine politique.
Un geste qui surprend, oui et non.
Que voulez-vous, on nous apprend quotidiennement à «haïr».
Chaque jour nous «haïssons».
On nous apprend à «haïr» tous ceux qui ont des visions politiques différentes de celles que l'on considère "bien".
Ce conditionnement quotidien nous vient en bonne partie de l'international. On «haït» bien des gens. Cela va des maudits (sic) politiciens russes, Poutine en tête, aux maudits (sic) gouvernements de gauche latino-américains, Chávez en tête.
On nous a fait «haïr» Gbagbo, et bien des présidents africains qui sont trop Africains. On nous a fait déboucher le champagne en admirant les corps encore chaud des partisans de Gbagbo.
http://www.youtube.com/watch?v=FD1OUGk7LHQ
On nous a fait nous réjouir de voir le corps ensanglanté exposé dans un frigidaire à viande du chef d'État libyen et de son fils, lui aussi, assassiné.
http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/10/22/2620175_le-corps-de-kadhafi-exhibe-dans-la-chambre-froide-d-un-magasin-de-viande-a-misrata.html
La violence est devenue une chose "naturelle" pour éliminer les ennemis politiques.
Ah ! Mais pas dans notre démocratie direz-vous !
Mais voyons !
Cette violence et cette haine quotidienne qui nous sont injectées quotidiennement dans le cerveau par nos journalistes propagandistes, croyez-vous qu'elle ne fait pas des ravages ?
Il suffit qu'un individu ait une légère déficience intellectuelle ou émotive pour que celui-ci se sente légitimé de passer à l'acte.
Breivik en est un cas extrême et spectaculaire.
Sommes-nous à l'abri d'un Breivik ?
En Syrie depuis un an et demi, nos gouvernements appuient des terroristes sans foi ni loi, des fous, des fous «démentiels». On nous les fait admirer!
Si la population du Québec songeait sérieusement à rendre son Pays Indépendant, y aurait-il un ou des gouvernements prêts à recruter des fous comme celui d'hier pour terroriser la population québécoise et tuer dans l'œuf ses aspirations nationalistes ?
Peut-on transposer chez nous ce qui se vit à l'international ?
Pourquoi ne le pourrait-on pas ?
Si notre Indépendance est vue comme une perte pour certains, cherchera-t-on à l'en empêcher ?
Cherchera-t-on à l'empêcher «par tous les moyens», légaux et illégaux, moraux et immoraux ?
Armes à feu
On peut même se demander pourquoi le gouvernement Harper veut détruire le registre des armes à feu ?
Ce n'est clairement pas une question d'économie. Si Harper voulait détruire ce registre parce qu'il est trop coûteux, alors pourquoi ne veut-il pas remettre la banque de données au Québec ?
Cherche-t-il à protéger des gens comme ce fou d'hier ?
Ma pensée divague, je suis en plein scénario de polar politique.
Mais parfois la réalité rejoint la fiction et parfois, sans que l'on s'en doute, la réalité dépasse la fiction d'une façon incroyable.
Au niveau international, le 4e pouvoir n'existe plus.
Tous les journalistes des grands médias sont devenus des associés propagandistes. Au niveau national, on semble résister un peu. Mais vraiment "un peu".
On attise (et manipule) nos sentiments, notre émotion et on endort notre raison, notre intellect. On se retrouve ensuite avec des gens fous qui sont prêts à tuer par conviction politique.
Autant on endort, autant on attise la haine.
La démocratie mondiale est en mauvais état.
Notre démocratie nationale en souffre aussi.
Il faut s'efforcer à maintenir en santé notre raison et surtout à contenir notre émotion. Soyons conscients que l'on fait «haïr» consciemment et méthodiquement.
Serge Charbonneau
Québec


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14 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    23 septembre 2012

    Bonjour M. Charbonneau.
    Pourquoi le gouvernement Harper résiste-t-il tant à remettre
    le régistre des armes à feu au Québec et à l'Ontario aussi
    je pense? Peut-être que ce régistre n'a jamais exité,
    c'est peut-être du " bidon" tout ça. Et les sommes utilisées
    pour ce régistre peut-être " bidon" sont allées ailleurs.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    7 septembre 2012

    @ Didier:
    Vous répétez, à très peu de chose près, le commentaire que vous aviez écrit, en réponse à un autre texte sur la fusillade de mardi soir.
    Et, encore une fois Didier, permettez-moi de vous dire: c'est pour des raisons d'ordre ethnique, linguistique et politique, que le geste meurtrier que vous savez a été posé.
    Donc, gardons le débat de la lutte des classes, pour une autre fois, d'accord?
    Ne mêlons pas les cartes!

  • Archives de Vigile Répondre

    6 septembre 2012

    Madame Vachon,
    Vous avez raison. Pendant qu'on met l'accent sur les divisions ethniques dans la société, on oublie que les divisions socio-économiques.
    Et ce sont ces divisions qui brisent des vies, surtout quand plein de citoyens n'ont même pas de quoi vivre décemment.
    Comment voulez-vous vivre décemment avec $589 par mois à l'aide sociale?

  • Serge Charbonneau Répondre

    6 septembre 2012

    @ Carole Vachon
    Vous dites:
    « Je suis pas tellement d’accord avec la haine des anglais envers les français, pas qu’elle n’existe pas… »
    Je crois qu'il ne faut pas se fermer les yeux.
    Cette haine semble clairement exister.
    Il n'y a qu'à voir les réseaux sociaux anglophones et même les éditoriaux "sérieux" (!!!) des grands journaux anglophones.
    Vous dites:
    « elle (la haine) ne se manifeste pas de cette façon et elle n’est pas géralisée… »
    Heureusement que la haine n'est pas généralisée.
    Cela démontre qu'il y a encore des gens sensés.
    Mais la haine, elle germe où ?
    Qui donc la cultive, subtilement ?
    Vous-mêmes, haïssez-vous ?
    Qui donc haïssez-vous ?
    On nous fait haïr quotidiennement.
    (AVERTISSEMENT
    Dans les paragraphes suivants, je dis: «Vous haïssez». Ce «Vous haïssez» ne s'adresse pas spécifiquement à vous, Mme Vachon. Il s'adresse à nous tous.
    Et ce n'est pas parce que je dis «Vous haïssez» que je crois que vous haïssez vraiment, vous, personnellement)
    Vous haïssez sûrement Laurent Gbagbo qu'on a accusé de "s'accrocher" au pouvoir. On l'a remplacé par un pion en utilisant les armes et non les urnes.
    Vous haïssez sûrement Poutine, on dit qu'il enferme de jolies jeunes filles comme les jolies pussy riots dont leurs actes seraient acceptables ici comme ceci:
    http://plucer.livejournal.com/55710.html
    http://blog.kp.ru/users/markusan/post226185220/
    Vous haïssez sûrement Chávez qui a modifié la constitution de son Pays pour être dit-on «Président à vie» (ce n'est pas comme les rois de l'Arabie Saoudite du Qatar, des Émirats ou même du Pape qui est élu à vie au Pays du Vatican). On nous le fait haïr et on oublie de nous dire que sa population va aux urnes et vote massivement pour lui.
    Vous haïssez sûrement Kadhafi qu'on dit qu'il était dictateur (42 ans au pouvoir). On oublie de décrire sa Libye et de questionner son peuple. On nous fait admirez les fanatiques qui ont pris le pouvoir par les armes et les bombes de l'Otan et qui font des élections médiatiques en assassinant ceux qui brandissent encore le drapeau vert.
    Vous haïssez sûrement Assad dont on dit qu'il torture des enfants (de Kadhafi on disait qu'il distribuait du viagra). On nous fait admirer ces fous qui égorgent et décapitent en criant «allah akbar».
    On pourrait prolonger la liste.
    Ces haines que je vous liste, elles nous sont «administrées» quotidiennement et elles affectent certainement notre cerveau.
    Vous dites:
    « la personne qui a commis cet acte m’a l’air plutôt amorphe et sans envergure… »
    EXACTEMENT.
    On utilise ces gens, comme les «allah akbar» de Syrie et de Libye et de partout pour favoriser la violence pour ensuite justifier les lois et les actions pour éteindre ces feux sciemment allumés. On peut ainsi limiter les libertés individuelles en disant que la sécurité ou «l'humanitaire» le justifie.
    Vous dites:
    « Ça prend beaucoup d’organisation pour arriver à faire tout ça, le feu, les armes dans l’auto… »
    Les fous, les fanatiques sont les mieux organisés.
    Ils planifient longuement leurs gestes et pensent à tout (ou presque).
    Leur cerveau est totalement orienté sur leur "mission" et malgré que leur jugement soit malade, leur cerveau fonctionne très bien.
    Vous dites:
    « je remarque, c’est qu’en Occident, on essaie beaucoup d’attiser la haine de l’autre. »
    EXACTEMENT.
    Cela va des campagnes de propagande haineuse comme celles contre la Côte-d'Ivoire, celle contre la Libye, celle contre la Syrie, celle contre la Russie, celle contre le Venezuela, celle contre le Zimbabwe et partout où l'on veut mettre au pas les gouvernements réticents. Bien évidemment, soumis à ce conditionnement médiatique intense et quotidien, la haine se répand dans la population et se reflète sur les réseaux sociaux.
    Vous dites:
    « Si on fait pas attention, en plus de perdre nos richesses et notre liberté, on finira par perdre aussi notre humanité. »
    Nos richesses sont volées.
    Notre liberté est conditionnelle.
    Et notre humanité est en bonne partie disparue: « nous haïssons » !
    Ce «fanatique» qui a mis son projet de fou à exécution est, selon moi, affecté par ce conditionnement médiatique qui nous fait «haïr» quotidiennement.
    Les gens ne discutent plus, ils s'invectivent.
    Dans l'article anonyme «Parle anglais ou meurs» http://www.vigile.net/Parle-anglais-ou-meurs , on dit que l'on comparait le Parti québécois au Front national français, on le qualifiait de xénophobe, on ouvrait toutes les tribunes aux plus exaltés parmi les exaltés, crachant leur haine d’un Parti québécois associé au Troisième Reich.
    EXACTEMENT.
    On fait haïr.
    On compare le PQ au FN, mais même le FN n'a pas à être haï. Il a à être écouté et critiqué sur les points qu'il soulève et non à être «DIABOLISÉ» et «HAÏ» !
    On nous fait «HAÏR».
    Et nous «haïssons» de plus en plus.
    Nous nous invectivons, nous nous insultons, et certains vont même jusqu'à prendre les armes.
    Simplement parce que j'écris et que j'exprime des opinions et que je défends certaines positions, je reçois des insultes et des menaces. Une personne m'a même dit que si je passais à proximité de son terrain, elle sortirait sa carabine !
    Incroyable, n'est-ce pas ?
    Je me suis dit que cette personne n'irait sûrement pas à mettre à exécution cette menace et qu'elle me permettrait d'aller lui serrer la main. Mais, lorsque l'on voit ce geste de ce dément de Richard Bain et que l'on voit jusqu'où le fanatisme peut mener… on se demande si cet individu n'est pas vraiment sérieux lorsqu'il me dit vouloir me descendre.
    On nous fait nous invectiver même entre amis.
    Par la «diabolisation» on nous étiquette et on nous confine à des catégories.
    Le Grand Soir, un journal pour qui j'ai le plus grand respect a décidé de me mettre sur une liste d'indésirables parce que j'ai cité Alain Soral considéré comme un «méchant». De plus, j'ai osé dire que le Front National et surtout Marine Le Pen (qui dénonce ces guerres françaises contre la Côte d'Ivoire, la Libye et maintenant la Syrie) était «diabolisée».
    Parce que je n'ai pas «haï» comme il se doit le Front National, Marine Le Pen et Alain Soral, je suis donc devenu «diabolisé» à mon tour par les administrateurs du Grand Soir. Une chose qui m'apparaît incroyable.
    On nous fait «haïr».
    Et ceux qui refusent «de haïr» comme il se doit (le FN, Kadhafi, Poutine, Assad, Chávez, etc.) sont à leur tour «haïs» !
    La «haine» nous envahit de tous côtés, Mme Vachon.
    Et nous perdons à vue d'œil notre esprit critique, nos valeurs humaines et notre «humanité».
    Salutations,
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2012

    Je suis pas tellement d'accord avec la haine des anglais envers les français, pas qu'elle n'existe pas, mais elle ne se manifeste pas de cette façon et elle n'est pas géralisée, enfin je crois.
    Moi, ce qui me frappe dans cette histoire, c'est que la personne qui a commis cette acte m'a l'air plutôt amorphe et sans envergure, et pas très déballée. Ça prend beaucoup d'organisation pour arriver à faire tout ça, le feu, les armes dans l'auto, entrer sans encombre et finalement tirer! Je sais pas mais, ça m'interroge.
    Une impression de déjà vu.
    Je navigue pas mal en eaux internationnales sur le web et ce que je remarque, c'est qu'en Occident, on essaie beaucoup d'attiser la haine de l'autre. On brouille les cartes, pendant qu'on capote sur le damné qui a tiré et qu'on pense qu'on est menacé de toutes parts, on magouille derrière notre dos et la merde s'étend toujours plus. Si on fait pas attention, en plus de perdre nos richesses et notre liberté, on finira par perdre aussi notre humanité.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    5 septembre 2012

    On pourrait se réjouir d'avoir éliminé le deuxième poulain de Desmarais, après la défaite de Sarkozy...
    Attendons ses discours quand il sera ambassadeur du Canada à Paris!

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2012

    @Jean
    Aux nouvelles françaises (TV5) on a qualifié cet homme de "fanatique". C’est le mot juste.
    Et j'ajouterais un terroriste .
    Quelqu'un qui ouvre le feu sur des personnes innocentes comme cet émule du Colonel James Brown c est un terroriste .
    Le terroriste as ses admirateurs ici ou un dénommer Blake Marsh regrette que son terroriste fanatique ai manquer son assassinat et dans le roc aussi ou plusieurs journeaux anglophonne ont même du fermer leur section commentaires ou les extrémistes anglo fédéralistes en rajoutaient.
    Ils disent tout haut ce que beaucoup de nos colonisés fédéralistes french canadian pensent tout bas .

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2012

    Aux nouvelles françaises (TV5) on a qualifié cet homme de "fanatique". C'est le mot juste. Au Québec, on préfère, objectivité journalistique oblige, parler de "désaxé" ou de "malade mental" ou encore, plus suavement, "d'évènement isolé"...... Ici on craint comme la peste d'employer le mot juste: FANATIQUE !

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2012

    Je préfère la dérision
    Un jour on érigera une statue à la mémoire de Jean Charest où il sera écrit:
    Je mens donc je suis.

    Heureusement pour lui que les vaches ne savent pas voler.

  • Francis Déry Répondre

    5 septembre 2012

    On se souvient des menaces proférés envers les leaders souverainistes en 1995. Elles ont pu réussir avec le retournement de Lucien Bouchard au théâtre du Centaure.
    Je propose que le nom de Denis Blanchette soit retenu dans notre Histoire en renommant la salle du Métropolis en son honneur.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2012

    À force de "démoniser" le P.Q. avec la séparation du Québec, de la part des adversaires fédéralistes, faut-il s'étonner qu'un tel geste finisse par se produire? Mes condoléances sincères aux familles des victimes.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2012

    Trop facile de relayer la faute sur un fou, alors que nous devons assumer notre part de responsabilité : comme individu, comme gouvernement, comme médias sociaux, comme fédéraliste ou souverainistes, alimentant la « haine ». Oui, « Cette violence et cette haine quotidiennes, qui nous sont injectées quotidiennement dans le cerveau par nos journalistes propagandistes, font de véritable ravages. »
    Marius MORIN

  • Gabriel Proulx Répondre

    5 septembre 2012

    Bonjour monsieur Charbonneau,
    J'aimerais faire remarquer qu'en 9 ans, soit près d'une décennie de sabotage libéral de notre nation, aucun désaxé du camp indépendantiste, profondément pacifiste et démocrate, n'a même essayé de perpétrer un tel attentat à la vie de Charest ou d'un(e) de ses autres ministres méprisants.
    Vous rappelez-vous de ce vieux militant libéral qui était passé aux nouvelles parce qu'il avait été repoussé par les gardes du corps de Charest et donc empêché de lui serrer la main ? Qu'est-ce qu'il avait dit déjà ? Ah oui : qu'il voulait passer Pauline Marois et les autres « séparatiss » dans un hachoir à viande (quelle idée de génie des fédéralistes de TVA de montrer ça en boucle le soir même, donnant une tribune gratuite à ce malade)...
    Au Québec, il y a le camp indépendantiste (PQ, QS et ON) qui est attaché à la démocratie et le camp fédéraliste (PLQ et CAQ/ADQ) qui passe des lois pour rendre illégale la dissidence trop contestataire de ses politiques les plus injustes. Il y a un camp pacifiste et un autre pour la violence d'individus armés (SQ, SPVM et SPVQ) contre ses opposants politiques. Le deuxième camp a le contrôle total des médias et peut donc diffuser sa propagande haineuse sans problème à toute la population. 1+1=2
    Comme disait Pierre Falardeau : « Nous au Québec, on joue à la démocratie. Si nos ennemis veulent jouer aux bras, alors on jouera aux bras. »
    Attendons de voir la suite, à savoir si ce n'est que l'acte isolé d'un suprématiste anglophone fou furieux, ou s'il y a bel et bien quelque part le « réveil » d'un nouveau KKK anglo antiquébécois, inspiré par la haine diffusée par ses maîtres à penser dans les médias bourgeois fédéralistes et anglophones.
    -Gabriel Proulx, Parti communiste du Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2012

    Monsieur Charbonneau,
    Ça me fait penser à une parole des Évangiles dite par le Christ à propos des derniers temps:
    "Par suite de l'iniquité croissante, l'amour se refroidira chez le grand nombre." (Mt 24:12)
    La cause de cette haine que vous soulignez résiderait, et personnellement je n'en doute pas, de l'iniquité ou si vous préférez de l'injustice croissante.
    N'est-il pas notoire que les écarts entre riches et pauvres se sont accrus considérablement au cours des trois dernières décennies et en particulier au cours de la dernière décennie?
    C'est pour ça que je passe mon temps à dire que le projet de revenu de citoyenneté universel prôné par le regretté Michel Chartrand serait une façon de faire en sorte que tous puissent vivre décemment et sans l'inquiétude du lendemain.
    Et une société dans laquelle tous vivent décemment, heureux et sans inquiétude du lendemain tend davantage vers l'harmonie.