La question ridicule !

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La journaleuse ignominieuse de l’autre quotidien


Régulièrement, dans cette chronique, je vous parle des dérives de la rectitude politique, du wokisme et de la gauche radicale.


Aujourd’hui, j’en ai une bonne pour vous! La classe mondiale, peut-être même le champion du monde. Ça va soit vous faire hurler de colère, soit vous faire hurler de rire.


DE QUOI TU PARLES?


Vous vous souvenez du musicien Rémy Bélanger de Beauport? C’était un des cinq blessés de l’attaque au katana du Vieux-Québec, le 31 octobre dernier.


Il s’est fait frapper entre huit et dix fois par l’attaquant au sabre japonais qui a tué deux personnes ce soir-là.


On a beaucoup entendu parler de Rémy parce que, dans les jours qui ont suivi, il a diffusé une vidéo Facebook dans laquelle il disait qu’il pardonnait à l’agresseur.


On s’en souvient aussi parce que le musicien (violoncelliste, pianiste, improvisateur et compositeur de musique contemporaine) avait décrit précisément son attaque.


«Je me souviens de mon index complètement séparé de ma main. Je me souviens de prendre l’index dans la rue, le mettre dans ma main et la refermer...»








Sophie et Richard ne sont pas bons aux fourneaux, mais ils savent cuisiner leurs invités! Invitez-vous à la table de Devine qui vient souper? une série balado originale.





La semaine dernière, Le Devoir a publié une entrevue avec Rémy, qui revient à la musique, un an après l’attaque au katana.


Il a composé une œuvre dans laquelle on entend le bruit d’un couteau qui tombe. Rémy explique à la journaliste qu’il n’écarte pas la possibilité d’intégrer à sa musique le bruit d’un katana.


Eh bien, imaginez-vous que la journaliste lui a demandé si ce n’était pas un cas... d’appropriation culturelle!


Ben oui, le katana, c’est un sabre japonais et Rémy n’est pas japonais... 





C’est complètement débile!


Le musicien a été frappé par un sabre, il veut utiliser le son du sabre de façon thérapeutique, mais la seule chose que la journaliste gavée à la bien-pensance trouve à faire, c’est se questionner sur la provenance dudit sabre!


Le gars a été victime d’une attaque insensée. Il a vécu un traumatisme épouvantable. Il a frôlé la mort. Il a eu les omoplates droite et gauche fracturées (par un katana), une double fracture de l’humérus (causée par un coup de katana), des lacérations dans le bas du dos, la hanche, des muscles lacérés (par un katana).


Son pouce a été amputé de la moitié, son index sectionné a été recousu et il a subi trois fractures du crâne, toutes des blessures causées par un katana.


Mais il devrait se demander si le katana appartient à sa culture avant de l’utiliser dans une composition musicale???


Je trouve Rémy bien patient d’avoir répondu à la journaliste: «Moi, j’ai le droit; il est rentré en moi, le katana.»


Je ne peux pas croire qu’il ne l’ait pas tout simplement envoyée promener.


Il me semble que la décence la plus élémentaire ferait en sorte que, quand tu parles à une victime d’un crime grave, tu ne fais pas passer l’appropriation culturelle comme étant une offense grave...


LA QUESTION QUI TUE


Vous vous demandez où cette entrevue a été publiée? Vraiment, vous n’avez pas encore deviné? Mais c’est dans Le Devoir, bien entendu.


«Tout ce qui est excessif est insignifiant», disait Talleyrand. Cette phrase pourrait devenir la devise de cette drôle d’époque.











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