Ce qui n'a pas été fait au moment où on a informé le public, et honnêtement ce n'était pas du tout de mauvaise foi, c'est qu'on n'a pas mentionné que ça réglait aussi le problème des écoles juives. Michelle Courchesne, ministre de l’Éducation.
Serait-ce un aveu tardivement mis de l’avant par les spécialistes libéraux du « damage control » ? Oui, sans doute.
Voici pourquoi au tout début de la rédaction de ce texte, le titre qui m’est spontanément venu à l’esprit était plus odoriférants. Je n’y pouvais rien puisque les relents de la dernière "décision-proposition" prise par la Madame afin de régler la situation illégale des écoles religieuses privées (largement subventionnées par le bon peuple), flottent encore dans l’air.
Après Rabbi Jacob (Louis de Funès) qui nous a bien fait rire, voici maintenant qu’on nous présente une nouvelle comédie mettant en vedette Rabbi Courchesne, la pitbull au visage renfrogné qui n’a rien d’une drôlesse. Si elle ne nous fait pas rire, on constate par contre qu’elle se moque de la nation bêêêêlante qui achète encore de la nourriture cachère et à qui on prélève une "dîme" individuelle au bénéfice du rabbin alors qu’on ne le fait plus depuis longtemps pour le bénéfice du prêtre catholique…
J’en ai assez que l’ensemble des Québécois doivent se plier aux desiderata d’une minorité qui vit dans l’illégalité depuis plusieurs décennies et qui habite le Québec depuis plus d’un siècle tout en refusant de s’intégrer.
Le vice-président national (du Congrès juif canadien) a jugé que la ministre Courchesne a trouvé une « façon élégante » de régler un problème qui persistait depuis des années. Ces écoles-là, qui formaient des citoyens québécois avec une formation qui était marginale par rapport aux critères du système pédagogique vont maintenant pouvoir se conformer et enseigner qui sont Wolfe, Montcalm et ce que sont les plaines d'Abraham, etc. », a-t-il fait valoir.

Source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/02/11/001-Courchesne-PQ-polemique.shtml
Citation on ne peut plus éloquente…
Après que le ministre John Ciaccia, un Québécois d’origine italienne (excusez-moi Monsieur Tony Tomassi, un vilain relent de racisme de ma part sans doute), eut signé publiquement une paix factice avec des «warriors» masqués, voici que Rabbi Courchesne signe en catimini un nouveau traité avec des illégaux hassidiques.
Au lieu de leur donner un bon coup de pied au c… afin de les catapulter dans le monde moderne, on officialise leur statut de privilégiés en acceptant de régler la situation illégale tout en faisant littéralement "suer" la majorité québécoise qui ne désire plus que l'on enseigne la religion à l’école.
Après avoir ouvert les écoles le dimanche, les fermera-t-on le vendredi afin de permettre aux islamistes de faire leur prière ? Pourquoi pas !
Quant aux sikhs, quels sont les préceptes de leur religion (à part le port du kirpan bien sûr) que l’on devra accepter au nom de la de Charte des Droits et libertés utilisée à tour de bras par les minorités aux dépens de la majorité ?
Ce gouvernement mené par Charest-la-larve, le conducteur à deux mains toujours parti en voyage et qui laisse traîner derrière lui de multiples odeurs de scandales et de patronage, n’a pas eu le courage de dire non à ceux qui vivent dans l’illégalité. Cela se comprend, car ils constituent une grande partie des bailleurs de fonds du parti libéral. Sans oublier que ce sont des distributeurs émérites de votes en masse qui permettent de maintenir au pouvoir ce gouvernement carriériste.
Après avoir d’abord oublié d’expliquer les véritables motifs des changements proposés (hum!), la ministre a admis que le fait de permettre l’enseignement dans les écoles durant la fin de semaine favorisait un règlement dont on dit que l’entente est déjà signée avec les contrevenants hassidiques depuis l’automne dernier.
Bravo pour la fausse consultation, Madame la Ministre !!!
Et la ministre rabbinique fière partisane des enseignements de la Torah aux dépens de la science moderne se défend en mettant de l’avant d’autres décisions "progressistes" sans préciser que le diable qui se cache dans les détails va gagner… encore une fois !
Tout cela, grâce à l’à-plat-ventrisme du bon peuple saigné à blanc (est-ce cachère ça, Madame ?) qui n’a de cesse de travailler pour gagner sa croûte et peu de temps à consacrer à la chose publique.
Quand donc allons-nous régler nos problèmes de peuple complexé qui a peur d’affirmer haut et fort son identité et ses valeurs ?
À Pâques ou à la mi-carême ?
Après tout, selon la proposition de Rabbi Courchesne d’abolir l’article 19, on ne pourra plus le faire lors de la fête nationale des Québécois qui ne sera plus un congé obligatoire pour tout le monde.
On le fera lors de la Pâque juive ?
Pourquoi pas !
Serge Longval,
Longueuil