comment faire la souveraineté du Québec?

La souveraineté du Québec ne se fera jamais avec l'aide des médias

Tribune libre


Depuis longtemps j'observe le mouvement indépendantiste que je crois être le seul moyen de conserver notre culture française en Amérique et je vois qu'il y a maintenant une impossibilité d'y arriver étant donné les forces de l'argent et du racisme envers les canadiens français alimenté par les anglophones du reste du Canada qui refusent par leur nombre de nous permettre de mettre en vigueur des mécanismes pour nous défendre sur notre territoire provincial.
L'arrivée de plusieurs immigrants qui sont venus pour gagner de l'argent en Amérique et qui n'en n'ont rien à cirer du français comme tel si ce n'est que pour gagner leur vie fait en sorte qu'on se retrouve seul en cette terre d'Amérique.
Aujourd'hui je fais le constat suivant: nous n'arriverons jamais à convaincre nos concitoyens du bien fondé de la souveraineté car les médias de masse traditionnels véhiculent et on voit la stratégie employée par ces médias: gesca, radio can et TVA pour faire peur à cette majorité silencieuse vieillissante qui ne souhaite bien avant la souveraineté du Québec, une stabilité économique, leur chèque de pension et la paix. On véhicule la peur chez ces gens et ça fonctionne très bien pour enterrer tout changement politique, économique, social etc...
Je ne crois pas que le PQ en se plaçant à gauche réussira la souveraineté du Québec. La gauche ne peut réussir que par une révolution armée car elle n'a pas l'argent de son côté pour convaincre la droite. Et le problème de la droite c'est qu'elle est prête à se prostituer en ses adversaires pour atteindre ses objectifs. En fait s'il faut parler en anglais pour travailler et faire des affaires et bien ainsi soit il et elle n'a pas de honte et de problème de conscience à le faire et c'est là tout le drame de nos élites québécoises qui ne pensent qu'à devenir anglophone pour réussir.
Que faire étant donné que la gauche ne peut réussir qu'avec une véritable révolution ce que le Québécois n'est pas prêt à faire car même à 500$ par mois , il se sent heureux avec son câble et sa bière et le hockey
Je pense que les porte-parole du mouvement souverainiste doivent se tourner vers les gens d'affaires et les convaincre du bien fondé de la souveraineté pour leurs entreprises pour les gagner à leur cause car par en arrière c'est cela que le Canada fait actuellement.


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2 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    7 juin 2012

    Quel mauvais peuple Nous sommes ! Des peureux ! Évidemment, c’était pire avant, quand Nous étions encore des canadiens-français. La québécitude Nous a heureusement arrachés du néant afin que Nous accédions au « concert des nations ».
    Est-ce qu’il ne vous arrive pas de remarquer que c’est une très fine couche d’électeurs qui font et défont partout les gouvernements, cette couche d’électeurs capables de changer d’idée d’une élection à l’autre. Sans doute une anomalie sinon une supercherie de la démocratie libérale, sous influence, pourriez-vous me dire. Quand même, ne vous est-il jamais arrivé de remarquer que ces électeurs, cette fine couche d’électeurs qui sauvent les nations, ces électeurs capables de changer d’idée, sont historiquement contrariés ici par le West Island, qui fausse les données, qui n’a jamais changé d’idée et qui a toujours voté contre Nous.
    Il ne s’agit pas ici de chercher à excuser l’inexcusable, non plus qu’à décharger les québécois de toute responsabilité. Il s’agirait de remarquer que les québécois vivent une situation singulière, historique, qui les font chasser un mauvais gouvernement mais attendent ensuite ce que le nouveau gouvernement leur proposera. Vous surestimez la politisation des québécois, un électorat constamment contrarié, devenu cynique, ce qui vous incite à voir de la peur ou il n’y a que perplexité. La situation actuelle rend l’électorat perplexe parce qu’il y deux partis d’opposition centristes, la C.A.Q. et le P.Q. La fine couche des électeurs qui changent d’idée ne peut pas se reposer sur la vieille règle de l’alternance. Mais les québécois n’ont pas plus peur maintenant que ces canadiens-français à qui un nouveau gouvernement avait proposé la nationalisation de l’hydro-électricité.
    Et si le gouvernement actuel n’arrive pas à proposer et imposer son Plan Nord par l’entremise des médias qui lui sont plus que fidèles, c’est simplement parce qu’il s’agit d’un mauvais gouvernement.
    L’électorat attend son heure. Les libéraux itou…enfin !


  • Archives de Vigile Répondre

    7 juin 2012

    C'est une déclaration qu'avait faite Hubert Aquin, en 1964.
    Je crois qu'il ne penserait pas autrement, aujourd'hui, malgré les mobilisations ponctuelles que permettent les médias sociaux.
    Seul un travail de politisation effectué constamment dans les lieux de vie et de travail des Québécoises et des Québécois,pourrait ancrer dans la conscience le désir de l'indépendance et la volonté de se battre pour elle.
    Or, aucun mouvement ni parti ne l'accomplit depuis plusieurs années. PQ, QS, ON, MNQ,SSJBM. NMQ, IPSO et j'en passe, ne s'adressent qu'aux personnes déjà convaincues. Aucun ne fait l'effort d'élaborer un discours nouveau, approprié aux préoccupations actuelles du peuple,ni celui de se doter d'une organisation susceptible de joindre celles et ceux qui ne sont pas encore intéressés par la question nationale. Celles et ceux qu'une seule approche directe pourrait faire basculer dans le camp indépendantiste.
    Aucun mouvement ni parti n'a aujourd'hui la ferveur nécessaire pour mener une telle action. Ils se pètent les bretelles en se parlant entre eux.
    Andrée Ferretti.