Une déformation intentionnelle et trompeuse de la réalité

La surreprésentation des minorités visibles dans la publicité

Absolument rien dans le Code canadien des normes de la publicité ne l'oblige

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Tribune libre

La surreprésentation des minorités visibles comme on doit la subir quotidiennement dans la publicité, est une situation carrément artificielle.


Cette disproportion flagrante est trompeuse et déforme intentionnellemnt la réalité. C'est un autre aspect de la vile propagande multiculturaliste à peine déguisée qu'on cherche à nous imposer malgré nous.


On a déjà démontré en long et en large à quel point il est devenu impossible de voir la moindre publicité sans qu'elle y incorpore d'autres races et ethnies minoritaires, comme si la nation de souche était devenue accessoire et devait céder de bon gré toute la place aux conséquences d'une immigration galopante mal balisée.


Au Québec, moins de 10% de la population est d'origine étrangère. De plus seulement 3% de la population est de race noire, et encore là avec la moitié seulement parlant français.


Pourtant dans toutes les publicités présentées, les minorités n'occupent pas 10% des personnes montrées, mais souvent la moitié, parfois les 2 tiers, parfois 100% du message publicitaire (pub de brosse à dents électrique Oral-B récente)!


C'en est rendu que les minorités occupent plus de place que la majorité. C'est le monde à l'envers!


C'est un matraquage publicitaire constant et à répétition que tout le monde a pu remarquer avec incompréhension.


Poussons cette logique tordue jusqu'au ridicule: puisque le Québec contient 10% d'anglophones, faudrait-il alors que nos messages publicitaires comportent toujours une proportion d'anglophones qui cassent leur français?


Si on poursuit une telle logique tordue, il faudrait obliger les agences de pub à montrer les 10% d'alcooliques de la population générale, les 10% de drogués, les 10% des gens atteints de maladie mentale, les 10% d'homosexuels qui s'affichent, les 10% de gauchers bien mis en évidence, les 30% d'obèses, les handicapés visibles, les nains, les hypertatoués, les chauves, la liste est sans fin. Et surtout, plus de jolies blondes bien roulées pour ne pas exciter la rage des néoféministes radicales! Ni plus de beaux mâles dans le genre George Clooney en preux chevalier sur son beau cheval blanc pour annoncer du café.


La preuve que nous avons affaire à de la basse propagande multiculturaliste visant la réingénierie de la société québécoise jugée trop homogène au goût des diversitaires aveuglés par leur dogme, bon nombre de ces messages montrent des combinaisons de personnes qui n'existent à peu près pas dans la société actuelle, mais comme si c'était là le nouveau modèle à suivre, celui à privilégier entre tous.



Quelques exemples récents:


- on montre souvent des réunions d'amis montrant des blancs et des noirs assis dans le salon devant la télé, comme si c'était ce qu'on retrouve couramment dans la plupart des foyers québécois, de Joliette à Gaspé, en passant par Saint-Georges-de-Beauce et Valdor. Alors que la chose ne doit se produire que dans un foyer sur mille.


- dans une pub de Ford Escape tournée avec des comédiens québécois, on montre un couple homme blanc/femme noire (avec accent québécois et non haïtien ou africain), et comme si cela ne suffisait pas, à la fin c'est la femme qui prend le contrôle du volant du gros VUS (vision néo-féministe par-dessus le marché!)


- Une pub Bell pure fibre montre un couple homme noir/femme blanche avec un chien dressé... gris! (on a certainement vu à ce que le toutou ne soit pas tout blanc comme neige)


- Une pub du Marché Good Food montre un homme blanc avec une conjointe de couleur à l'accent québécois.


- Le nettoyant CLR: une femme blanche, un homme noir, et deux enfants noirs dans la cuisine, avec l'accent québécois. Une province autrefois blanche devenue à 75% noire!


- Old Spice: on ne montre qu'un couple homme noir/femme noire tout le long de l'annonce. Les blancs se voient désormais complètement rayés de la carte! 1.5 % de la population francophone se voit grossi jusqu'à 100%! 66 fois plus surreprésenté que dans la réalité!


- Loto-Québec: 100% du commercial est joué par un noir parlant avec un fort accent africain. On montre comme normal que le Québec soit en passe de devenir un satellite de la diaspora africaine, un peu comme s'il en était devenu le prolongement direct, une succursale de l'Afrique profonde en quelque sorte.


- Dans la pub des côtes levées de Saint-Hubert, on ne se contente plus de montrer un seul couple homme blanc/femme noire, mais bel et bien 2 en même temps! On enfonce désormais le clou propagandiste diversitaire sans aucune retenue.



Ces nombreux exemples d'union multiraciale sont loin d'être courants au Québec mais sont désormais montrés à répétition comme si c'était devenu la coutume. On cherche à imposer l'idée qu'il vaudrait mieux que la chose se généralise, que cela devienne la norme.


On reconnaît ici l'application de techniques de propagande multiculturaliste manipulatrices perpétrée de manière subliminale par le biais du matraquage publicitaire.


1- Je gardais le punch pour maintenant: nulle part dans le Code canadien des normes de la publicité trouve-t-on l'obligation de montrer en surabondance les minorités ethniques visibles ou invisibles! Vous avez bien lu: nulle part! Absolument rien n'oblige les publicitaires à le faire!


La chose semble être laissée à la discrétion du client et des maisons de publicité. Mais se pourrait-il qu'ils subissent une pression externe quelconque, la question se pose... La guerre au Nous est multiforme.


Lorsqu'on en est rendu à distortionner à outrance et systématiquement l'image réelle d'une société homogène au lieu d'en faire le portrait fidèle sous prétexte "d'ouverture" et de "progressisme", il ne peut qu'y avoir anguille sous roche.


2- Quant à lui, le Code publicitaire de Radio-Canada parle uniquement de représenter les rapports homme/femme de manière équitable, et personne n'y trouvera rien à redire. Mais absolument aucun élément à propos de l'obligation de représenter chacune des minorités en proportion égale ou supérieure à la majorité comme cela se vérifie malheureusement trop souvent à l'heure actuelle.


Là où le bât blesse, c'est que cette vision imposée et surtout biaisée ne correspond pas le moins du monde à la composition naturelle de la population québécoise. Cela ressemble beaucoup trop à une nouvelle façon de chercher à la faire reculer, à lui faire céder du terrain à l'autre, à se laisser remplacer peu à peu par l'étranger venu d'ailleurs, auquel on cherche à accorder déjà plus de place qu'il n'en occupe réellement.


Le jupon des censeurs bien-pensants de l'appropriation culturelle commence à dépasser un peu trop, ma foi...


Et c'est sans parler de tous ces co-animateurs de couleur qui inondent les ondes, sans commune mesure avec leur poids démographique réel. On n'embauche plus pour le talent ou les compétences, mais uniquement pour sauver les apparences d'inclusivité, pour satisfaire les tenants de la bien-pensance stérilisante.


Lorsque qu'une pub vient d'ailleurs et montre une composition ethnique différente de notre propre démographie, de nouvelles règles provinciales devraient les obliger à être refaites en fonction de notre réalité concrète.


En publicité, il devrait aller de soi que la règle de base consiste à ne montrer que la population majoritaire, puisque c'est elle la population en place, la population qui donne le pas, la population qui sert d'exemple et de modèle de société. Rien ne justifie qu'on ait à faire étalage de toute la multitude de minorités ethniques existantes, de la première à la dernière. On n'en finirait plus de fendre les cheveux en quatre.



Un tollé de protestations publiques doit s'organiser pour qu'une requête soit faite auprès du gouvernement québécois afin de rendre officiellement inacceptables ces techniques publicitaires tendancieuses de représentation excessive des minorités qui n'ont aucune espèce de justification valable et qui déforment la réalité à des fins propagandistes.


Au Québec, il importe plus que jamais que même la publicité nous ressemble elle aussi. Et qu'elle continue de refléter tout simplement l'image de la grande majorité des gens qui composent la population québécoise d'ici. Une image qui correspond à notre identité collective. C'est une simple question de se faire respecter pour ce que nous sommes.



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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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3 commentaires

  • Claude Bélanger Répondre

    30 août 2021

    La surreprésentation des minorités visibles dans les publicités ne cesse de croître, de façon exponentielle.


    • Réjean Labrie Répondre

      4 septembre 2021

      Comme plusieurs autres Québécois préoccupés par la question, M. Bélanger discerne avec lucidité un phénomène qui s'accentue de jour en jour. Cela saute aux yeux.



      Illustration 1: Pub Banque de Montréal


      Devons-nous baisser les bras devant cette fâcheuse tendance à vouloir tout noirciser, sans aucune considération pour la proportion réelle que les minorités représentent?



      Illustration 2: Pub Banque de Montréal


      Faisons-le remarquer à notre entourage.


      Restons vigilants.


      Le très pro-diversité et multiculturaliste journal La Presse ose présenter même cette calamité positivement!


      Voir l'article Marketing-publicité | Moins de pubs toutes blanches | La Presse du 26 déc. 2020



      Illustration 3: Pub Banque de Montréal


      Mais où sont donc passés les Québécois? Volatilisés par remplacement!


  • Martin Pelletier Répondre

    16 novembre 2018

    La pub de Bell. Un Noir arrive à la maison  avec son petit chien. Sa femme blanche l'attend sur le divan


    La pub de Ford: un homme blanc et une femme noire s'achètent le char de leur rêve


    La pub de Desjardins. Une femme  blanche se promène dans sa maison, elle tombe sur son chum noir qui prend son bain. Desjardins batince!


    Et que dire des séries? La nouvelle série sur le hockey le lundi soir. Z'ont mis 3 joueurs noirs sur  15!!!!!!!!!  Ca se passe dans une petite ville fictive: le cardiologue est noir, l'entraineur au gym est noir, Le co-proprio est mariée avec un Noire.


    Ce qui se passe avec la pub et à la télé québécoise présentement est un immense scandale dont personne ne parle. Ni politicien ni leader d'opinion.  Pourtant c'est chaque soir, dans tous les foyers québécoise. De loin le plus gros scandale