Si j'ai choisi ce titre pour mon premier article sur Vigile, c'est qu'il reflète exactement mon état d'âme !
Je suis un nationaliste de la première heure, et ma vision politique actuelle est le fruit d'une longue réflexion, suivie d'une évolution adaptée aux évènements récents.
Je suis profondément outré, pour reprendre les mots d'Amir Khadir, de voir ce qui se passe en politique québécoise depuis trop longtemps. Il s'agit de regarder le cheminement de Madame Pauline Marois depuis son élection, le 4 septembre 2012, à la tête d'un gouvernement minoritaire pouyr mieux comprendre pourquoi les citoyens et citoyennes du Québec sont atteints en si grands nombres du syndrome de « l'écoeurantite aiguë ».
Au plus fort de la dernière campagne électorale, nous avons entendu haut et fort Martine Ouellet parler d'écologie, fustiger le gaz de schiste sur la place publique, vilipender l'industrie pétrolière, etc.
Nous avons entendu madame Pauline Marois dire qu'elle endossait toutes les revendications étudiantes et que l'on se devait d'abolir toutes les hausses de coût liées à l'éducation. Mais quelle ne fut pas la surprise des leaders étudiants de constater le revirement total de madame Marois une fois au pouvoir !
Pendant la campagne électorale, toute promesse permettant de recueillir le moindre vote était lancée et publicisée à l’extrême. Devant la machine électorale, tout devait plier !
Force est d'admettre qu'après des débuts prometteurs l'automne dernier, le gouvernement de Pauline Marois s'est montré par la suite extrêmement décevant pour ne pas dire traître !
À l'exception de la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2 - annoncée quelques semaines après le scrutin du 4 septembre - le gouvernement péquiste a renié ses principes dans le dossier des ressources naturelles, surtout depuis qu'on a tassé Martine Ouellet dans le coin. Maintenant,depuis quelques jours, on a l'impression d'entendre Lucien Bouchard qui nous parle depuis l'enfer, tellement ses propos ont changé.
Elle serait devenue« lucide » ! Visiblement, sa cheffe a décidé que, probablement, on irait de l'avant avec l'exploitation du pétrole. Elle ne semble pas avoir de problème à aller en chercher à l'île d'Anticost coûte que coûte, vaille que vaille ! Pouvoir oblige !
Le retour des Rois Maudits
Vous vous souvenez de cette magnifique série historique de 1973, les Rois Maudits ? Hé bien, à lire les nouvelles depuis la semaine passée, j'ai eu le flash que Pauline Marois jouait le rôle de Phillippe Le Bel. En effet, elle vole et en trahit ceux-là même qui l'ont aidé à prendre le pouvoir et à se maintenir en poste. À moins de se résigner à revenir à l'époque des Borgia ou de Catherine de Médicis, ça sent le complot à plein nez.
Samedi nous apprenions que, en tournée en Europe, Pauline Marois a tenté de rassurer les multinationales qui voudraient investir au Québec et qui étaient préoccupées par l'arrivée au pouvoir du Parti québécois, élu avec les promesses d'augmenter les redevances minières, de réaligner le Plan Nord et de hausser les impôts des mieux nantis.
En d'autres mots, excusez moi messieurs de la haute finance de vous avoir fait peur ! Excusez moi les banquiers de Rothschild de vous avoir fait passer une nuit blanche !
Après avoir assisté au Forum économique mondial à Davos, en Suisse, la première ministre du Québec (?) était samedi au Royaume-Uni pour tenter « de développer et de consolider les échanges commerciaux » qu'entretient le Québec avec les Britanniques. Selon Pauline Marois, les entreprises étrangères n'ont rien à craindre pour leurs investissements au Québec.
Or, la firme québécoise Pétrolia vient d'annoncer qu'elle reportait son projet d'exploration pétrolière à Gaspé dans la foulée de l'adoption, par la municipalité, d'un règlement interdisant tout forage. Québec avait pourtant permis à Pétrolia d'aller de l'avant dans ce dossier. Tout simplement le PQ a continué dans la même logique que les libéraux de Jean Charest : l'argent parle!
Mme Marois martèle que son gouvernement demeure favorable à l'exploitation du pétrole québécois si cela se fait « dans un cadre responsable ». Quoi de plus naïf que de penser que les bonzes de l'industrie de l'énergie fossile qu'est le pétrole vont s'en tenir à « un cadre responsable » !
L'expérience prouve que ce sont eux les plus grands initiateurs de complots et de corruption dans le monde depuis 1840, environ.
À moins que... Comme le savent ceux qui lisent souvent les pages financières, le Royaume-Uni est le principal partenaire économique du Québec en Europe. Les exportations de la "province" (ou de la colonie) vers le Royaume-Uni (notre vraie Mère-patrie depuis 1982), sont cependant beaucoup moins importantes que les importations. Le déficit commercial se situe autour de 3 ou 4 milliards de dollars, selon les années. C'est le lot des Empires que d'exploiter leurs Colonies.
Aujourd'hui, 28 janvier 2013, la première ministre a prévu visiter une entreprise spécialisée dans les effets visuels. Elle présentera aussi une conférence à la Chambre de commerce Canada-Royaume-Uni, où elle doit faire la promotion d'investissements au Québec, en particulier d'investissements miniers pour le Plan Nord. Donc, madame Marois doit faire jouir Stephen Harper : elle fait aujourd'hui la promotion du Canada ! Jean Charest peut dormir sur ses deux oreilles, le Québec est entre des mains amies !
L'empire a besoin de nous !
Pire encore, voilà que Jean-François de Lisée - vous vous souvenez de l'article dans l'Actualité...avec les Bonhommes Carnaval en tab****k - ce ministre de trente-six affaires, plaide pour la conclusion d'un accord de libre-échange entre le Canada et l'Inde.
En voyage jusqu'à vendredi avec des chefs d'entreprises et des dirigeants d'organismes québécois afin d'explorer le potentiel de développement d'affaires du marché indien, M. Lisée affirme qu'une telle entente rendrait les entreprises québécoises plus compétitives.
Il indique que, par exemple, Bombardier, qui est présente en Inde, ne s'approvisionne pas chez ses fournisseurs québécois pour ses contrats indiens en raison des tarifs douaniers élevés. La chose serait toute autre si ces tarifs diminuaient ou étaient éliminés par un accord de libre-échange, rendant l'opération rentable, a-t-il dit lors d'une entrevue à Radio-Canada depuis Mumbai.
Le voeu de Jean-François Lisée pourrait être exaucé bientôt, puisque le Canada cherche à conclure des négociations avec l'Inde sur le sujet d'ici la fin de 2013. Donc ,Stephen Harper peut dormir en paix,car son pire ennemi est devenu son meilleur allié au Canada...et il veille sur lui !
Pour ce qui est des autres opportunités qu'offre le marché indien qui compte plus de 1 milliard de consommateurs, le ministre croit que les compagnies d'ingénierie et de construction québécoises, dont certaines ont une renommée internationale, sont bien placées pour obtenir des contrats. En Inde, pays de corruption et de capitalisme sauvage, on ne parle pas de vies humaines, mais de consommateurs ! Que dirions-nous d'un gouvernement péquiste élu sans interruption pendant vingt ans?
M. Lisée vise entre autres le « Delhi-Mumbai Industrial Corridor Project », considéré comme l'un des 100 plus grands projets d'infrastructures du monde. L'ambitieux projet vise à développer une zone industrielle entre Mumbai et Delhi. Celle-ci, d'une longueur de 1483 km, traversera six États et demandera la construction de chemins de fer, de routes, de ports et d'aéroports.
Au diable l'environnement en Inde, on n'en a plus besoin : on a juste besoin de servir les Puissants Maîtres du Nouvel Ordre Mondial, en se fermant la trappe ! Gandhi doit se retourner sa tombe ! M. Lisée nous montre ce qu'il y a de pire dans l'impérialisme : le sombre sourire de l'ambition de profits illimités jusqu'à la fin des temps ! Un sourire froid dépourvu de toute compassion ou sens des responsabilités.
Avec un pareil étalage de requins, nous le peuple québécois,pouvons-nous penser que :
1- La nature sera protégée au Nord du Saguenay-Lac-St-Jean ? Non !
2- Que le Plan Nord maudit de Jean Charest va finir par être abandonné ?...Jamais, tant que le PQ va tenir pareil discours !
3-...Et si on parlait de Constitution de l'État du Québec?
4-...Et si on parlait de projets citoyens?
5-... Et si on parlait de l'état-providence qui est mort sans que celle-ci ne soit annoncée...et qu'on soit en train de fermer le respirateur artificie ?
6-... Et si on parlait enfin du nombre de sans-abris à Montréal... et à Mumbai en Inde ?
À qui profite le crime environnemental en Inde ?
Surement pas au peuple indien!
Est-ce le même genre de développement capitaliste sauvage que l'on réserve pour le Québec ? Est-ce que le Plan Nord-2 de madame Marois va profiter aux étudiants , aux travailleurs québécois, et à la souveraineté du Québec?
Non !... Aux nouveaux petits amis, oui !
C'est exactement ainsi que Jean Charest avait inauguré son règne, il y a plus de neuf ans. Rien n'a changé, et le jupon de madame Marois dépasse tellement qu'il traîne à terre ! Or tout ce qui traîne se salit.
En conclusion
Pendant qu'Alex Jones dénonce l'évolution rapide de la politique américaine vers l'établissement d'une dictature totalitaire, pendant qu'un député belge audacieux et brave, Laurent Louis, dénonce les raisons véritables de l'envoi de troupes militaires françaises au Mali officiellement parties chasser des « terroristes » d'Al Qaïda - qui ne sont en fait que les « libérateurs de la Libye » acclamés par Hillary Clinton - nous, le peuple québécois, nous apprêtons à signer des chèques en blanc pour que des esclavagistes propriétaires de multinationales étrangères (dont la majeure partie seront chinoises) puissent dormir en paix... et que les affaires continuent.
Pouvons-nous encore inviter le Parti Québécois à faire parti d'un « Front Commun pour la Libération du Québec » quand on s'affaire à vendre les richesses du peuple québécois et des Premières Nations en recyclant le Plan Nord de Charest... en Plan Nord-2... ?
Les élus ont changé un peu à l'Assemblée Nationale (toujours aussi corrompue) du Québec, mais le seigneur de Sagard continue toujours d'être seul Maître à bord du bateau qui comme le Titanic cherche à gagner le concours de vitesse pendant que le capitaine cuve ses grands crus et que les « pelleteurs de charbon », abrutis par le travail, ignorent où l'on s'en va !
Le jupon de Pauline
La trahison du pouvoir politique
Tout ce qui traîne se salit
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