Lancer la première pierre

Tribune libre

1ier décembre 2012
Lancer la première pierre
Au centre d'une controverse sur un passé lointain de mauvais payeur, le ministre de l'Environnement Daniel Breton a donné sa démission à la première ministre Pauline Marois. Heureusement pour les citoyens de son quartier il restera député de sa circonscription de Sainte-Marie-Saint-Jacques, à Montréal, la circonscription la plus pauvre au Québec.
Que celui qui n’a rien à se reprocher lui lance la première pierre. En effet contrairement à ce qu’on entend depuis plusieurs semaines à la commission Charbonneau, monsieur Breton n’a pas reçu d’enveloppe brune, n’a pas été invité au club privé 357c et n’a pas fraudé la population. Il a tout simplement été un humain.
Comme c’est souvent le cas il fut malheureusement une cible idéale pour certains animateurs des radios parlées de Québec. En effet utilisant leur courage légendaire ces animateurs ont tombé à bras raccourcis sur Daniel Breton et ses fautes passées.
Toutefois comme l’a mentionné l’ex-ministre, il a vécu la misère dans un comté le plus pauvre du Québec. Qui est donc le mieux placé pour représenter les citoyens de Sainte-Marie-Saint-Jacques et pour qui se prend t’on pour le lapider sur la place publique?

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4 commentaires

  • Serge Jean Répondre

    2 décembre 2012

    Ils l'ont lancée la première pierre, et à plusieurs reprises.
    L'odieux contre soi-même, fait lever les armées du glaive de la justice. Je pleure en combattant.
    Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2012

    Monsieur Boily
    Marois, en acceptant la démission de Daniel Breton sans s'y opposer pour la refuser, n'a-t-elle pas voulu démontrer par son geste qu'elle essayait tout simplement de projeter une image positive du PQ en rapport avec toute cette merde de corruption du PLQ qui déferle, présentement, dans tous nos médias?
    Si ce ministre avait fait partie de l'establishment économique québécois, l'aurait-elle protégé? C'est une bonne question à se poser surtout lorsqu'on sait que Marois et Blanchet ont toujours frayé avec le monde des affaires et les fédéralistes.
    André Gignac 2 déc 12

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2012

    
Rappelons l’article de Gilbert Lavoie, le 
11 octobre 2012 dans Le Soleil
 intitulé: Les animaux malades de la peste

    (Québec) "Il faudra attendre la suite des choses pour connaître l’ampleur de la corruption et de la complaisance qui ont caractérisé le financement du Parti libéral du Québec. Mais force est de conclure qu’il y a mal en la demeure. « Ils n’en mouraient pas tous, mais tous étaient frappés », aurait dit Jean de La Fontaine. C’est tout le Parti libéral qui sort éclaboussé par les allégations de Lino Zambito."
    La peste, c'est la corruption, la collusion, les détournements de fonds.
    Mais c'est aussi les mensonges libéraux pendant dix ans. Le mensonge, c'est une corruption de l'esprit, c'est une corruption de la démocratie. C'est la peste. Dont ont été complices pendant dix ans les candidats à la chefferie du Parti libéral du Québec.
    Et dans le cas de Daniel Breton, si on mettait dans la balance d'un côté, toutes ses actions militantes en faveur du développement durable et contre le développement non durable et de l'autre, ce qui lui est reproché (vitesse au volant quand il était jeune, vétilles sur l'assurance-chômage et le ministère du revenu, loyer non payé pendant un an (8,000$), si on a un certain jugement, il n'y a aucune comparaison possible. La balance penche indiscutablement du côté de son engagement. Il a fallu d'ailleurs inventer l'histoire fausse des bouteilles de vin pour mieux l'accabler ce qui veut tout dire. Merci à André Bélisle. Denis Lévesque a été cheap.

    robert barberis-gervais, 2 décembre 2012

  • Archives de Vigile Répondre

    1 décembre 2012


    C'est comme LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE
    de Jean de Lafontaine, tiré des fables d'Oesope.
    C'est le moins coupable qui se fait écorcher,
    alors que les grands seigneurs s'en tirent.
    On devrait écrire cette fable partout au Québec et
    l'enseigner dans toutes les institutions.
    Salutations cordiales.
    JRMS