Premier de classe ou cancre de classe mondiale

Le Canada déconstruit

Modèle de démocratie ou pion de l’État profond mondial?

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Tribune libre

Le Canada est souvent cité comme un modèle de démocratie et de libertés individuelles. Mais est-ce vraiment le cas?


Une série d’articles du journaliste Matthew J.L. Ehret parus dans The Duran [1] [2] [3] et dans Canadian Patriot [4] [5] vient jeter un éclairage cru sur la réalité politique du Canada.


La nature de la bête: une créature de l’état profond britannique.


Le Canada depuis la Conquête de 1760 est une colonie britannique. Ce statut a évolué vers plus d’autonomie mais la réalité n’a guère changé. Pendant ce temps, les États-Unis ont connu un essor considérable surtout à partir du 19e siècle sous la présidence de Lincoln. Les États-Unis sont devenus alors les champions du « système américain » dont se réclame aujourd’hui Donald Trump dans ces mots : 


« Voilà le système que nos Fondateurs ont voulu. Nos plus grands dirigeants américains - incluant George Washington, Hamilton, Jackson, Lincoln - tous s’accordaient que pour être un pays puissant, l’Amérique devait aussi être un grand pays manufacturier.»


( “ this is the system our Founders wanted. Our greatest American leaders — including George Washington, Hamilton, Jackson, Lincoln — they all agreed that for America to be a strong nation it must also be a great manufacturing nation.” )


En fait les États-Unis sont issus de deux courants antagonistes : les nationalistes comme Lincoln et Trump (pas toujours conséquent) et les mondialistes comme Obama, Clinton, la finance et les néocons. Mais au 19e siècle, les États-Unis étaient un modèle à suivre pour le progrès et la paix. Ils ont inspiré et collaboré avec l’Allemagne et la Russie entre autres.


C’est pour empêcher que le modèle américain ne se répande que plusieurs intellectuels anglo-saxons se sont penchés dès 1865 sur les moyens à prendre pour ranimer l’empire britannique défaillant. Leurs idées ont inspiré le Canadien George Parkin, Alfred Milner, et Cecil Rhodes.


En 1902 Milner et Parkin ont fondé le Mouvement de la Table Ronde financé par la Fondation Rhodes et parrainé par Lord Nathaniel Rothschild. Ce mouvement visait à endoctriner les talents les plus prometteurs dans les colonies et autres pays par des bourses d’études à l’université d’Oxford. Ces agents ainsi formés devaient ensuite infiltrer systématiquement l’administration de leur pays au profit de l’Empire britannique. Vers la même époque, la Fabian Society a fondé la London School of Economics dans le même but mais avec une orientation de gauche.


Au Canada, les franc-maçons de l’Ordre d’Orange George Brown et John A. MacDonald ont paré le danger américain en faisant adopter la Confédération en 1867. Mais de 1896 à 1911, Wilfrid Laurier faisait la promotion d’un Traité de réciprocité avec les États-Unis. C’est alors que l’Ordre d’Orange et le Mouvement de la Table Ronde ont tout mis en œuvre et réussi à faire échouer le Traité de réciprocité et tomber le gouvernement Laurier. Le retour des libéraux sous MacKenzie King de 1921 à 1930 et de 1935 à 1940 a mis en échec les plans des impérialistes britanniques. Mais après la mort suspecte des ministres O.D Skelton et Ernest Lapointe en 1941, des hordes d’agents d’infiltration ont investi les postes d’influence du gouvernement et de la société canadienne.


Aux États-Unis, une première tentative d’union impériale mondiale de 1911 à 1923 a été rejetée. En 1919, le Mouvement de la Table ronde largement discrédité a changé de nom en Grande-Bretagne pour devenir le Royal Institute for International Affairs (RIIA) ou Chatham House, aux États-Unis le Council of Foreign Relations (CFR) et International Pacific Institute (IPI) et au Canada le Canadian Institute for International Affaires (CIIA). Ces institutions financées par les fondations Rockefeller et Carnegie aux États-Unis comme agents de l’Empire britannique sont les ancêtres des goupes Bilderberg et Trilatérale.


De 1923 à 1930, l’Empire contre-attaque avec la proposition de Ligue des Nations. En pleine dépression causée par les agents britanniques de Wall Street, Franklin Delano Roosevelt élu en 1932 écrase cette tentative grâce au New Deal. En 1933, après une tentative d’assassinat ratée contre Roosevelt, Wall Street organise un coup d’état militaire avec 500,000 légionnaires sous le général Smedley Butler. Ce dernier dénonce le coup dans les journaux et le fait échouer. À partir de là, les agents de l’Empire tenteront de dévoyer le New Deal en y appliquant les théories de Keynes. Roosevelt est mort de façon mystérieuse en 1945 peu après sa réélection.


Après sa mort, les agents de l’Empire ont recolonisé les États-Unis. Harry Truman a lancé la guerre froide à l’instigation de Churchill. Kissinger et Brezinski ont continué son oeuvre. Seuls les frères Kennedy ont résisté à l’Empire et ont été assassinés. Trump tiendra-t-il ses promesses?


Le Canada a continué de se développer rapidement après la guerre grâce au ministre libéral C.D. Howe en poste de 1944 à 1957. En collaboration avec les États-Unis de grands projets ont vu le jour comme la voie maritime du Saint-Laurent, le chasseur Avro-Arrow, un pipeline gazier avec les États-Unis et la technologie nucléaire CANDU. Le centre de recherche national a été l’incubateur de nombreuses entreprises.


Mais les nombreux agents de l’Empire ont entrepris un travail de sape pour empêcher l’émancipation de leur colonie. Parmi ces agents les plus notables sont Lester B. Pearson, boursier Rhodes, et Pierre Elliott Trudeau, un produit de la Fabian Society formé à la London School of Economics. Ces agents de Londres ont particulièrement travaillé à étouffer l’essor et le nationalisme grandissant du Québec. Mentionnons aussi Scott Reid considéré comme le parrain de l’OTAN, F.R Scott le mentor de Trudeau père, Vincent Massey parrain du réseau canadien, Stephen Harper et Chrystia Freeland ministre va-t-en-guerre de Justin Trudeau. Même René Lévesque a été influencé par ce réseau.


La Fabian Society fondée en 1884 et dont le symbole est un loup déguisé en agneau est à l’origine du CCF, l’ancêtre du NPD et de la social-démocratie en général. Mais au lieu de proposer un socialisme durable basé sur l’industrialisation, cette idéologie se base sur des programmes financés par la dette. Le résultat est l’asservissement des masses à l’oligarchie financière de la même façon que le fascisme du Mouvement de la Table ronde.


Ce qu’on appelle démocratie et libertés est donc une servitude déguisée au service de la classe capitaliste de la City de Londres et de ses agents. [6] Le Canada n’a pas beaucoup évolué de son statut colonial. Les chartes des droits sont d’ailleurs une façon pour l’oligarchie de contrôler ces droits alors qu’ils relèvent du droit naturel. Ailleurs les opposants comme Trump, même élus démocratiquement, sont l’objet d’une d’une opposition féroce quand ce n’est pas une guerre ouverte : Afghanistan, Iraq, Libye, Syrie, Yémen, Venezuela. Seul l’axe de la Résistance tient encore : Russie, Chine, et Iran.


La guerre et le dépeuplement comme programme


En 1865, lorsque le «X Club» d’intellectuels britanniques dirigés par Thomas Huxley et Herbert Spencer se sont penchés sur les façons de sauver l’Empire, ils ont posé les bases de la nouvelle idéologie de l’Empire. Ils ont établi que la domination de la race supérieure anglo-saxonne sur les autres était inévitable en vertu des lois scientifiques de la sélection naturelle formulées par Charles Darwin. C’est pourquoi, malgré que le système américain avait fait la démonstration que la créativité et l’initiative humaine était sources de progrès, les nations devaient se laisser asservir à l’Empire et se contenter de se disputer des ressources limitées.


Ces idées ont été reprises par le Mouvement de la Table ronde et la Fabian Society. Ceux-ci ont alors conclu qu’il fallait limiter la population à cause du désordre ou entropie des rendements décroissants dus à la surpopulation. Ce contrôle de population devrait se faire par «l’analyse des systèmes» sous contrôle de technocrates aux ordres de l’oligarchie. Ce contrôle autoritaire de la population n’est rien de moins que le fascisme. Et c’est de là que vient la nouvelle religion de l’environnement.


Faut-il s’étonner que l’Empire ait fomenté toutes les révolutions et les guerres depuis l’époque élisabéthaine [7] [8] [9] [10] [11], qu’il ait empoisonné l’environnement [12] [13], répandu des maladies [14] et autres mesures de contrôle [15] [16].


L’endoctrinement et l’abrutissement pour les masses


L’Empire a alors entrepris de vastes opérations d’endoctrinement et d’abrutissement des populations pour faire accepter les absurdités de son programme. L’idée était de détruire le sens des valeurs hérité de la tradition judéo-chrétienne de façon à faire accepter aveuglément ses politiques sataniques d’eugénisme. Ces programmes ont été élaborés par l’UNESCO fondé par Julian Huxley et l’OCDE sous Alexander King après la deuxième guerre mondiale.


Au Canada, ces opérations ont pris la forme de quatre commissions royales d’enquêtes. La Commission Massey-Lévesque (Georges-Henri Lévesque, sociologue et dominicain) de 1949-1951 sur les arts et les lettres visait à dissocier les humanités de la science et le subjectif de l’objectif. Ainsi les principes d’esthétique et de vérité ont été remplacés par des critères purement artificiels gérés par des bureaucrates.


La Commission Gordon sur les perspectives économiques du Canada (1955-1957) visait à créer un faux sentiment d’hystérie face à une prise de contrôle américaine et empêcher les capitaux d’affluer des État-Unis.


La Commission Glassco sur l’organisation du gouvernement (1960-1963) visait à créer un système de gérance technocratique plutôt qu’un système gouverné d’en-haut par des choix politiques.


La Commission Lamontagne (1967-1973) sur la politique scientifique remet en question la recherche scientifique qui augmente l’empreinte de l’homme sur la nature et ouvre ainsi la voie à l’eugénisme.


Ces commissions ont servi à dépolitiser les citoyens pour mieux les asservir. [17] [18] Les médias ont largement contribué à cette tâche. [19] [20] L’individualisme et le multiculturalisme ont servi à diviser pour mieux régner. L’appui officiel aux religions ne sert pas à élever la nature humaine mais à l’enfermer dans le sectarisme. Et la corruption généralisée ne fait qu’affaiblir davantage la société. L’individu est considéré comme un animal sans passé ni avenir ne répondant qu’à ses pulsions égoïstes [21] manipulées par les médias [22].


Comme l’individu est un produit de la société, il est porté à croire que la société agit pour le bien commun et qu’il doit s’y adapter. En réalité, la société est parasitée par un virus qui la détruit. Comme citoyens nous sommes responsables de lutter contre cette dérive mortifère. Si nous appuyons des partis ou candidats qui ne dénoncent pas ces crimes de l’Empire, nous sommes complices de ces méfaits et nous acceptons de subir le même sort.


Conclusion


Le Canada n’est donc pas un pays libre comme on aime se l’imaginer. C’est plutôt un pion de l’État profond anglo-saxon. Comme tel, son but est l’enrichissement de la classe capitaliste dirigée depuis la City de Londres. Ultimement, cette classe capitaliste vise la domination mondiale.


L’Empire recourt à la guerre perpétuelle pour éteindre toute forme de résistance. Le dépeuplement sert le même but en éliminant le plus de concurrents possibles pour les richesses de la terre. Un racisme à peine voilé justifie la suprématie anglo-saxonne : le multiculturalisme n’est qu’une façade qui sert à diviser pour régner.


Ce qu’on nomme démocratie est une forme d’ingénierie sociale pour obtenir du peuple le consentement à sa servitude. La corruption est un moyen privilégié à cette fin. Mais l’outil le plus courant est l’endoctrinement et l’abrutissement des masses.


Devant cette conspiration diabolique, tous et chacun nous devons nous responsabiliser pour résister à notre dégradation et exiger de même de nos élus. Autrement, notre vote nous rend complices de ces méfaits.


 




Références


1 - The Origins of the Deep State in North America. PART I. The Rise of the Round Table Movement and the Sad Case of Canada (1864-1945).



4 - The Integrity Initiative and the British Roots of the Deep State: How the Round Table Infiltrated America



5 - Harper Provokes British End Game War Against Russia


6 - La politique étrangère de Theresa May, par Thierry Meyssan


7 - Les mondialistes viennent juste de signer votre arrêt de mort, par Russell Bentley


8 - Pourquoi les anglo-saxons haïssent-ils la Russie ?, par Emmanuel Leroy


9 - Histoire oubliée: financement des ennemis des Etats-Unis par des banquiers américains ; pourquoi cela est-il important maintenant ?, par Jon Rappoport


10 - La City de Londres a la préséance incontestable sur les États-Unis, par Algarath


11 - Carr William Guy - Des pions sur l'échiquier


12 - La guerre secrète contre les peuples, Claire Séverac, Elie & Mado Editions, 4 septembre 2015, 405 pp.


13 - Un éminent professeur de biochimie met en garde : La 5G est « l’idée la plus stupide de l’histoire du monde », par Terence Newton


14 - Le SIDA et d’autres virus ont bien été créés en laboratoire par les Etats-Unis dans un but génocidaire (partie 1), par Fawkes News


15 - La dépopulation de la Terre est en cours, par Jean Périer


16 - Du retour de Malthus et du devoir de dépeuplement, par Nicolas Bonnal


17 - Nous sommes tous des menteurs, par Thierry Meyssan


18 - Nord-américains, Européens : Réveillez-vous bon sang !, par Andre Vltchek


19 - Nous devenons des débiles, par Alexandre Douguine


20 - Théorie de la démoralisation induite : la métastase de l’individualisme sera télévisée, par Fernando Buen Abad


21 - La frontière, le Système et le porno, par entrefilets.com


22 - Le contrôle social par la Jeune-fille en Occident, par Nicolas Bonnal 



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