Si ce n’était triste à mourir, ce matin (20 janvier), à la une du Devoir, en voyant la photo de J J Charest, le visage méchant et indigné, on aurait eu envie de se rouler par terre de rire. Mauvais comédien, menteur émérite. Toute cette sinistre comédie n’aura pas convaincu justement la population qu’elle devait convaincre. Les crédules se font de plus en plus rares. Toute cette minable mise en scène pour tenter de blanchir l’imblanchissable, c’est-à-dire redonner une virginité à une pute de bas étage de la politique.
Ce qui m’étonne le plus c’est qu’on dit que les juges et les avocats se réjouissent de ce ….jugement! Croient-ils sincèrement que la population va leur donner l’absolution pour toutes les malversations « légales » dans lesquelles ils ont trempé?...au contraire ils en sortent salis davantage car personne n’a été dupe de toutes les procédures contournées à leur avantage. Ce que je trouve dommage, c’est que les avocats et juges honnêtes (ne soyez pas surpris, il y en a) vont passer dans la même moulinette de l’opinion publique. Toute cette farce nous aura démontré hors de tout doute que la liberté de parole n’est qu’un leurre dans notre belle soi-disant démocratie, cela nous aura démontré que dénoncer des malversations de haut niveau nous entraîne sous les chenilles d’un char d’assaut volontairement aveugle. La commission Bastarache nous aura aussi illustré brillamment comment fonctionne le deux poids deux mesures, c’était d’une évidence criante. Si au moins nous avions au parlement une opposition consistante à part Gérard Deltell et Amir Kadir, mais non, l’ « endormitoire » est tenace. Deux personnes face à la bande du parrain Charest, ça ne fait pas le poids.
J’ai entendu quelque part qu’une question importante se pose actuellement. Charest fait-il partie de la mafia ou en a-t-il peur ou les deux? Il est de plus en plus clair qu’elle est présente dans trop de pans de notre société. À ma connaissance, il n’y a pas d’autres raisons qui font s’obstiner de la sorte la clique au pouvoir pour ne pas ouvrir une commission d’enquête que tout le monde réclame. J J Charest pousse l’effronterie jusqu’à se scandaliser que les 6 millions qu’aura coûté cette commission était exclusivement la faute de Marc Bellemare. Cela me fait penser que dans un certain grand pays d’Asie, on fait payer à la famille la balle qui aura servi à exécuter leur fils. La bonté de César n’a pas de limites!
Nous voyons aussi les médias se mettre de la partie. Les commentaires entendus hier soir à TVA ont été bien sûr anti Bellemare bien entendu. Il y eut d’abord le ridicule ministre de l’inJustice Jean-Marc Fournier et peu de temps après, l’honorable (ce que les mots sont galvaudés de nos jours) Jean Lapierre qui ne sera, bien sûr, pas prêt à lancer la pierre à J J Charest…et ça se prétend neutre!!!
Heureusement que nous avons encore une certaine liberté sur internet.
Ivan Parent
Le char d'assaut aveugle
La bonté de César n’a pas de limites !
Tribune libre 2011
Ivan Parent403 articles
Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
20 janvier 2011M.Parent
je retiens de votre texte ¨blanchir l'imblanchissable¨
en effet comment blanchir le noir de la corruption, du mensonge, de la manipulation, du vol de notre état..et j'en passe
Dehors Charest et le PLQ
Lise Pelletier
p.s. sur la photo, il a l'air du parrain
Isabelle Poulin Répondre
20 janvier 2011Votre texte m'émerveille comme une bouffée d'air de printemps et de champs de fleurs. La vie qui s'en dégage ainsi que vos talents d'humoriste sont d'autant plus rafraichissant ! L'imagerie qui s'en dégage est d'une justesse contrastante et éclatante !
De la lumière peut jaillir l'étincelle de clarté ou l'aveuglement temporaire. Nager en eaux troubles requiert une habilité de de bien évaluer la situation et d'utiliser les moyens dont nous disposons pour maîtriser la traversée. Votre texte exprime un brillant reflet de la réalité.