En cette période de stress intense où les familles du Québec sont confinées dans leur résidence, un « virus » pernicieux risque de s’infiltrer à l’intérieur du logis familial : la violence.
En mettant le Québec sur pause jusqu’au 13 avril, le gouvernement Legault a fermé à clef les portes de milliers d’usines et d’entreprises québécoises où des centaines de milliers de travailleurs gagnaient dignement leur vie.
Une dignité qui s’est évaporée du jour au lendemain pour faire place au désœuvrement et à l’anxiété. Une oisiveté sournoise qui parfois, chez les personnes plus vulnérables, peut dégénérer en une violence incontrôlable, particulièrement chez les hommes, envers l’épouse et/ou les enfants.
C’est pourquoi, face à cet ennemi potentiel qu’est la violence, le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux du Québec, Lionel Carmant et la ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, se doivent de redoubler de vigilance et d’accroître les ressources humaines dans les DPJ et les organismes d’aide et d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale de manière à contrer les dommages collatéraux causés par la fermeture de tous les services jugés non-essentiels. Il en va de la sécurité de femmes et d’enfants du Québec.
https://www.msn.com/fr-ca/actualites/faits-divers/un-bébé-de-deux-ans-meurt-durant-une-intervention-de-la-dpj-à-joliette/ar-BB11QDpU?ocid=spartandhp
Une leçon à tirer du confinement
Au Québec, en cette période de confinement, des enfants sont séparés de leurs amis, des parents de leurs enfants, des grands-parents ne peuvent plus serrer leurs petits-enfants dans leurs bras. Quant aux personnes âgées, elles sont seules, plus seules que jamais… et elles l’étaient bien avant le confinement.
Un confinement qui nous confronte à la solitude, pour la première fois peut-être. Et s’il est une leçon que nous pouvons tirer de cette solitude, c’est celle des personnes âgées cantonnées dans des résidences pour « aînés » ou dans des Centres hospitaliers pour soins de longue durée (CHSLD) qui se bercent devant leur téléviseur, le regard ailleurs…
Lorsque la tempête sera passée, peut-être nous souviendrons-nous du poids de notre solitude en période de crise et, qui sait, peut-être irons-nous faire une petite visite à nos parents confinés dans leur chambre depuis des mois, voire des années, et vivant de l’espoir que peut-être…
Henri Marineau, Québec
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