La cohésion, ciment social de chaque nation

Le cosmopolitisme, cause de fracture de la société

Un fléau qui nivelle vers le bas l'identité des nations

Tribune libre


Un peu partout, les gouvernements occidentaux, forts de l'appui de leur population, condamnent ouvertement et avec raison la doctrine éhontée du multiculturalisme, qui désagrège les identités nationales en les nivelant vers le bas, en les altérant pour le pire. Dans plusieurs pays, des mesures correctives sont actuellement à l'étude dans le but de l'éliminer des politiques officielles. Il n'est pas trop tôt.

Et quel est l'élément déclencheur de ce mal des temps modernes? Le cosmopolitisme qui bourgeonne dans les mégalopoles déshumanisées, anonymes et sans âme.


Il faut remplacer ce cosmopolitisme néfaste par l'idée d'un peuple vivant dans la cohésion de ses habitants, partageant des valeurs communes, une longue descendance signalant leur continuité, une même tradition religieuse, une seule langue maternelle, des principes de vie basés sur l'égalité et la justice, des us et coutumes respectés et perpétués naturellement, des traditions bien établies qui s'affichent en temps opportun, un patrimoine qui fait notre fierté. Il faut sentir qu'on est tricotés serrés, qu'on se tient debout en tant que peuple.

Bref, toute nation enracinée et fière de l'être valorise une identité culturelle bien établie qui favorise le bien-vivre ensemble en parfaite harmonie. Tout ce qui nous rend distinct et unique au monde est beau et contribue à la diversité des nations.
Restons nous-mêmes et personne d'autre. Que le Québec reste à la ressemblance de ses habitants. Car c'est cette force identitaire qui nous amènera un jour à l'indépendance.
Réjean Labrie, de Québec

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Réjean Labrie881 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    25 janvier 2013

    Restons nous-mêmes et nous n'accéderons jamais à l'indépendance. La preuve en est que nous ne sommes pas indépendants.
    Je connais un croate d'origine qui est un fier indépendantiste québécois. Je connais bien des Tremblay d'Amérique qui sont canadiens avant tout et fiers de l'être.
    Le multiculturalisme, le cosmopolitisme et tous les communautarismes mènent à un cul de sac parce que les mêmes lois doivent s'appliquer à tous les citoyens d'un pays autrement ça ne marche pas.
    Autrement on peut faire un peuple avec n'importe quoi. Ça prend du monde qui peut venir de n'importe où et des chefs capables de les organiser pour élaborer des règles de vivre ensemble acceptées par tous.
    Notre problème actuellement c'est que nous manquons de ces chefs et que les moyens de communication de masse sabotent le travail de ceux que nous avons en privilégiant l'approche fédérale canadienne.
    Résultat: nous assistons à l'émergence et à l'affirmation d'un discours d'etrême-droite de repli sur soi et d'encanaillement type ceinture fléchée.
    Nous ne sommes pas obligés d'accueillir autant d'immigrants à chaque année. Si nous jugeons que les quotas actuels sont trop élevés pour notre capacité d'acceuil et la cohésion de notre société nous pouvons diminuer les quotas. Nos élites au pouvoir pensent le contraire. Est-ce vraiment la faute aux immigrés?

  • Archives de Vigile Répondre

    24 janvier 2013

    Évidemment plus on est riche , plus on est libre. Libre d'aller partout et de devenir citoyen russe si on veut.
    Il est évident que plus le temps passe, plus il devient difficile de vendre l'idée du peuple québécois. C'est une question du nombre. Moins on est nombreux à y croire, moins on peut imposer notre vision.

  • Francis Déry Répondre

    24 janvier 2013

    Selon le “Global Wealth Report 2012” publié par Crédit Suisse, il y a eu 2,284 millionaires en France en 2012, et il devrait y avoir 3,423 millionnaires en 2017.
    La plupart sauront employer des conseillers financiers pour habiter en France et, avec différents tours de passe-passe, éviter de payer 75% d'impôts sur leurs revenus.
    Gérard Depardieu n'a pas de talents pour les chiffres et les astuces. Il a préféré la méthode forte pour simplifier son rapport d'impôt : Habiter en Belgique et acquérir la citoyenneté russe où les taux d'imposition sont uniformément réglé à 15%. Gérard Depardieu se sent mal servi par la France. Cette même France qui accorde la citoyenneté à tant de monde qui ne sont pas de culture française. Si l'État se permet de choisir ses citoyens via l'immigration et encourager le métissage et le communautarisme, plutôt que d'encourager une démographie indigène (demographic outsourcing), alors il apparaît juste que le citoyen s'octroie le privilège de choisir sa nation.
    Gérard Depardieu a développé une identité européenne. La France ne veut plus dire grand chose, alors il choisit à travers l'Europe ce qui a de mieux pour lui. Gérard Depardieu est un cosmopolite.
    Leur espace de Cité est le Monde.
    Leur état n'est qu'un Appartement loué pour quelques temps.
    N'étant point propriétaires, les Cosmopolites ne cherchent pas à valoriser la demeure, et ils la quitteront si elle se détériore trop ou si mieux se trouve.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 janvier 2013

    Il y a 2 façons prioritaires pour y arriver : l'indépendance de la patrie, en premier lieu et une constitution citoyenne qui nous ressemble et qui nous rassemble.
    Pierre Cloutier