Le député libéral Germain Chevarie interrogé par l'UPAC

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Les jours se suivent et les tuilles s'accumulent pour les Libéraux

Les enquêteurs de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) ont rencontré vendredi le député des Îles-de-la-Madeleine, Germain Chevarie.
Radio-Canada avait déjà révélé à la mi-avril qu'un député libéral réélu au sein de l'équipe de Philippe Couillard était visé par une enquête de l'UPAC.
Son identité n'avait pas été divulguée jusqu'à maintenant.

Selon le journaliste Alain Gravel, le premier ministre Couillard avait dit, à l'époque, ne pas croire que l'information d'Enquête était vraie.
Dans un communiqué de presse, le Parti libéral du Québec indique avoir rendu l'information publique « dans un souci de transparence », mais qu'aucun commentaire ne sera fait au sujet de la rencontre entre M. Chevarie et l'UPAC, afin de ne pas nuire au travail des policiers.
Samedi dernier, Germain Chevarie a nié vigoureusement les allégations de financement illégal de sa campagne électorale de 2008. L'ancien vice-président de la firme Roche, André Côté, a affirmé la semaine dernière devant la commission Charbonneau que 5000 $ avaient été versés en 2008 à l'ex-député Georges Mamelonet de Gaspé ainsi qu'à Germain Chevarie.
Le député libéral des Îles-de-la-Madeleine a déclaré que les rapports du financement de sa campagne de 2008 ont été vérifiés par le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) et que rien d'illégal n'y a été trouvé.
Des perquisitions en Gaspésie
Les 6 et 7 mai derniers, des agents de l'UPAC avaient procédé à des perquisitions à l'hôtel de ville de Gaspé, puis à celui de Percé.
Ces perquisitions feraient partie de l'opération Joug, une enquête de l'UPAC qui porte, entre autres, sur le financement politique illégal au sein du Parti libéral du Québec.


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