Les médias nous endorment, nous mentent à l'exemple de Charest.

Le marché...

...est à la veille de faire patate

Tribune libre

À chaque jour, en lisant les journaux et les informations ‘’informelles’’ sur internet, un mot me saute aux yeux : le marché. Il n’y a pas si longtemps, on parlait du marché comme l’endroit où l’on pouvait acheter des fruits et légumes du producteur et autres denrées. Depuis quelques années, le mot marché a envahi nos journaux pour décrire tout autre chose. Le marché n’est plus maintenant un endroit où on peut acheter de la nourriture mais un groupement de banquiers internationaux voraces qui ne cesseront de faire parler d’eux qu’au moment où ils auront mis tout le monde à genoux en adoration au dieu dollar. On appelle ça la mondialisation. Ce phénomène a été prédit de longue date mais on ne peut en parler de peur de….se faire censurer par Vigile ou poursuivre par un certain lobby ethnico-religieux.
Depuis que les états ont démissionné devant les banquiers et les financiers et ont cédé leurs prérogatives sur les monnaies nationales, ce sont des banques privées qui ont ce pouvoir. La FED, aux USA, l’a fait en 1917 et le Canada en 1934, date de l'obtention de la charte privée de la Banque du Canada. Tous les autres états en occident ont ensuite imité leurs prédécesseurs mettant la corde au cou de leurs populations. Autrefois, l’état faisait sa monnaie. Il n’avait pas à emprunter d’une banque privée. Avec les taux d’intérêts que les pays doivent payer aux banquiers il est maintenant virtuellement impossible de rembourser les dettes. Au point où nous en sommes, aucun pays ne pourra jamais rembourser sa dette nationale. Le système capitaliste actuel est ainsi fait qu’avec ce phénomène de l’inflation, ce que vous possédez maintenant va, avec le temps, perdre de sa valeur faisant monter les montants de dettes en progression géométrique. Le but évident de ces opérations est d’appauvrir la planète pour enrichir les hyper riches et les banquiers. Tout ce que vous voyez actuellement tend vers ce but : rendre les populations du globe dans un état de pauvreté telle qu’elles devront se soumettre à leurs maîtres. Adieu les acquis sociaux, tout sera privatisé comme le prédisaient les ‘’gars de Chicago’’. (souvenez-vous de Milton Friedman) Vous rendez-vous compte que certains financiers, les deux pieds dans le tapis de leurs bureaux de Wall Street à New York, décident quel sera les pourcentages des intérêts payés par des pays étrangers, européens en premier lieu en distribuant des bons points et des mauvais points. En fait, tout ça, c’est de la foutaise. Si les dirigeants de la zone euro entre autres, décidaient que c’en était fini de les faire danser de cette façon et feraient en sorte de reprendre leur monnaie respective et d’envoyer paître ceux qui ont tenté de les égorger, il y aurait, bien sûr, une période de réajustements mais c’en serait terminé de l’égorgement de tous, surtout si l’on considère que l’argent, à l’heure actuelle, n’a intrinsèquement aucune valeur, seulement celle qu’on veut bien lui accorder. Que des chiffres dans des ordinateurs. Une panne mondiale de l’informatique et tout notre système bancaire actuel s’effondre comme un château de cartes. Autrefois le PIB (produit intérieur brut) était basé sur les productions, entre autre industrielles. Plus maintenant, aujourd’hui tout est virtuel, sans consistance. On joue et vole les gens avec des produits financiers complexes n’ayant aucune réalité. La Grèce s’est mis les pieds dans les plats grâce à une banque sioniste de Wall Street, Goldman-Sachs et certains grecs achetés, la Grèce a été endettée malhonnêtement et s’est embourbée. Ils ne sont pas les seuls. Tout ce que le ‘’marché’’ a trouvé pour renflouer ses coffres aura été de renflouer les banques en faisant payer le peuple. En plus petit, la même chose se passe à peu près partout en Europe. On ne renfloue pas les nations, on renfloue les BANQUES, celles-là même qui ont causé le chaos.
Les USA, un temps, l’exemple de la réussite, voit de plus en plus ses villes et ses états en faillite, ne pouvant plus payer ses employés, plus de services publics. Le peuple américain, pas tout le monde bien sûr, est ignare, et est tenu dans l’ignorance par son propre gouvernement. Le jour où il va apprendre que ce dernier, contrôlé par ses banquiers (Wall Street) et ses usines d’armement, l’a appauvri au point de le rendre indigent, ça va sauter. N’oubliez pas qu’aux USA, à peu près tout le monde est armé.
Au Québec, avec cet être ignoble qui nous sert de premier ministre, nous allons, un peu plus lentement peut-être, mais on va dans le même sens. La Caisse Populaire Desjardins elle-même est dans le collimateur, sur le point de prendre une charte fédérale ce qui en fera une banque fédérale, sous contrôle fédéral. La présidente, Monique Leroux, est à mettre ça au point, en catimini bien sûr. Si vous pensez que ce sont des conneries, Richard Le Hir a produit d’excellents textes sur le sujet. Soyez sur vos gardes et surtout, alertez les caisses individuelles. Vous pourrez vous attendre à ce qu’on vous réponde ce qu’on leur a dit de communiquer aux clients. Vous verrez, la désinformation a déjà commencé. Soyons extra vigilants.
Ivan Parent

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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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11 commentaires

  • Francis Déry Répondre

    31 juillet 2012


    Le système capitaliste actuel est ainsi fait qu’avec ce phénomène de l’inflation, ce que vous possédez maintenant va, avec le temps, perdre de sa valeur faisant monter les montants de dettes en progression géométrique.

    En fait, si on jouait le pur capitalisme, ce serait le contraire. Silvio Gessel avait remarqué que la thésaurisation de l'argent (ce que nous économisons) provoquait une réduction de l'activité économique, accompagnée d'une déflation. Avec les mesures individuelles d'austérité en période de crainte, on thésaurise plus, et donc on contribue vicieusement à la contraction économique déflationniste. Donc notre argent plus rare, augmenterait son pouvoir d'achat.
    L'usure bancaire joue aussi son rôle en retirant l'argent du système.
    C'est pourquoi il faut constamment rajouter de l'argent dans le marché pour réchauffer l'économie. Lorsque l'injection dépasse les montants thésaurisés, les demandes reprennent le dessus sur les offres, et c'est l'inflation.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 juillet 2012

    Merci à vous aussi Monsieur Parent pour vos dernières références.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 juillet 2012

    @ M. Bellefeuille
    Merci de ces informations pertinentes. J’ai lu presque tous les bouquins que vous mentionnez et ils sont effectivement très valables et, finalement, d’un auteur à un autre, ça se recoupe puisqu’ils touchent tous à du réel. J’en ai déjà parlé mais je ne saurais trop vous recommander ‘’Les confessions d’un assassin financier’’ de John Perkins, éditeur ‘’alTerre’’. En sous titre, ‘’Révélations sur la manipulation des économies du monde par les États-Unis’’. Il y a aussi :
    ‘’Géopolitique du chaos’’ Ignacio Ramonet ed. FolioActuel
    ‘’Propagandes silencieuses’’ Ignacio Ramonet ed. FolioActuel
    ‘’Pour sauver la planète, sortez du capitalisme’’ Hervé Kempf ed. Seuil
    Un autre livre m’a vraiment ouvert les yeux : ‘’Fidel Castro, biographie à deux voies’’ aussi de Ignacio Ramonet ed. Fayard/Galilée. Une brique de 700 pages mais extraordinairement éclairante. Au sujet de Cuba, nous avons été littéralement inondé de propagande made in U$A, de désinformation. Ça fait partie du grand tout de l’empire. J’arrête ici mais il y a pléthore de documents pour celui qui veut savoir et se méfier des médias serviles, achetés, même Le Devoir. Dans ce journal, les reportages actuels sur la Syrie sont à vomir et à ce titre, Serge Truffaut est un as de la désinformation internationale. J’en arrive à me demander comment il fait pour se regarder dans une glace le matin en se rasant sans éprouver du dégoût.
    Merci encore M. Bellefeuille

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2012

    Vous avez raison, Monsieur Parent!
    Les crises économiques ne viennent pas de nulle part!
    « Joseph E. Stiglitz déconstruit dans son livre « Le triomphe de la cupidité » le mythe du “Too Big To Fail”. En 2008-2009 on a renfloué un système financier douteux à hauteur de 15 000 milliards de dollars à l’échelle planétaire. Stiglitz précise qu’on aurait dû restructurer en profondeur le système financier spéculatif, en nationalisant les grandes entreprises prétendument trop grandes pour faire faillite, en ramenant une forme de régulation, en consentant les prêts aux banques d’épargnes plus petites et plus performantes, ces dernières auraient pu réinvestir massivement dans les PME et la recherche et le développement, deux secteurs si essentiels.
    Certes, la dérégulation des marchés a commencé sous Tathcher, s’est poursuivie sous Reagan et s’est achevée sous Clinton vers la fin des années 1990. Dans un cadre de la dérégulation des systèmes financiers, c’est au cours des années 1980 que Salomon Brothers aux États-Unis a fait fortune avec les premiers dérivés. Warren Buffet y a fait en partie sa fortune. Salomon Brothers a été poursuivie en 1991, mais elle avait tracé le chemin à suivre.
    Sous l’administration Clinton, dès 1998, une femme, Broosley Born avait averti le gouvernement des risques d’instabilité économique que faisaient courir les banques d’affaires à l’économie internationale, elle avait remarqué les montages spéculatifs complexes à la Ponzi. Les pressions des grandes banques centrales auprès de Washington ont forcé Madame Born à quitter ses fonctions très rapidement. L’affaire a été étouffée, tout comme d’autres après elle ayant sonné l’alarme au cours des années 2000. Il était donc tout à fait faux de prétendre que personne n’avait vu venir la crise.
    Le problème est que la spéculation se nourrit de l’instabilité! Les spéculateurs financiers vont beaucoup plus loin, ils créent de toutes pièces l’instabilité.
    Je recommande fortement les lectures suivantes :
    - La face cachée des banques par Éric Laurent;
    - Le monde secret des Bush;
    - L’Ogre de la finance, Le règne de la spéculation : http://cjf.qc.ca/fr/relations/article.php?ida=817 »
    ——————
    Qui se cache derrière les maisons de notation de crédit?
    Ceux derrière Standard and Poors?
    http://www.abadinte.com/2011/12/qui-se-cache-derrire-standard-poors/
    Pour Moody’s et Fitch on a les informations suivantes : http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=1174596
    Les conflits d’intérêts sont évidents! Je vous donne ces infos, car ce sont ces agences de notations qui décident du sort économique des pays en faisant fuir massivement les capitaux lorsqu’elles annoncent une décote.
    Ce sont toutes des institutions privées travaillant pour les spéculateurs financiers et elles sont payées par ceux-ci.
    Qui était derrière Bush et est toujours derrière Obama? Réponse : à peu de chose près les mêmes personnes ayant des liens étroits avec Wall Street et n’ayant aucunement écouté les avertissements de Madame Born et des autres.
    La déroute structurelle des systèmes financiers internationaux ne vient pas de nulle part, elle est en partie programmée pour servir les intérêts de ce que Monsieur Stiglitz regroupe sous le complexe militaro-industriel : la finance spéculative, le militaire, le pétrole, le pharmaceutique et le charbon.
    La spéculation rapporte très gros! À ce jeu, il y a des gagnants et des perdants. Est-ce qu’il y aura une véritable volonté politique de changer les choses, alors que tout est mis à place pour assurer l’hégémonie à l’empire financier tournant autour de la devise du dollar américain?
    Depuis 2003, nous sommes en guerre, nous ne l’avons pas désirée cette guerre, elle est savamment orchestrée par de puissants intérêts, dont les stratégies sont multiples, elle se fait à tous les niveaux : économique, culturelle, ressources naturelles, etc. La haute finance spéculative finance cette guerre, et lorsqu’on renfloue le système, la haute finance spéculative achète des bons du Trésor, c’est la création de la dette publique qui est le talon d’Achille de tout le système.
    Jean Ziegler, dans son livre « L’empire de la honte », fait la démonstration que par la dette et la faim, on met à genoux les peuples finissant par abdiquer tous leurs droits et privilèges.
    ——————
    Petites lectures recommandées en cette période trouble :
    Joseph E. Stiglitz, « Le triomphe de la cupidité »
    Éric Laurent, « La face cachée des banques »
    Éric Laurent, « Le monde secret de Bush »
    Jean Ziegler, « L’empire de la honte »
    Jean Ziegler, « Destruction massive, Géopolitique de la faim »
    Naomi Klein, « la stratégie du choc »
    Vincent de Gaujelac, « La société malade de la gestion »
    Gilles Dostaler, « Capitalisme et pulsion de mort »
    David K. Foot, « Entre le boom et l’écho 2000 »
    Normand Baillargeion, « Petit cours d’autodéfense intellectuelle ».
    Philippe Breton, « L’utopie de la communication »
    Michel Chossudovky, « Guerre et mondialisation »
    Léo-Paul Lauzon, « Contes et comptes du prof Lauzon »
    Les sites web :
    http://www.mondialisation.ca/
    http://www.vigile.net/ (lire les articles de Richard Le Hir).
    Ces livres et autres donneront une grille de lecture générale du néolibéralisme sauvage dans le monde, ils permettront de décoder l’information internationale, les manipulations dans les médias, etc.
    Isabelle Nazare-Aga, « Les manipulateurs sont parmi nous »
    Géopolitique du pétrole : http://fr.wikipedia.org/wiki/Géopolitique_du_pétrole
    Dialectique éristique : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Dialectique_éristique
    Figures de stylehttp : http://fr.wikipedia.org/wiki/Figure_de_style
    Politique de la terre brûlée : http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_de_la_terre_brûlée

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2012

    Au commentateur précédent (alias Didier), le problème, c'est pas l'être humain voyons donc! La grande majorité d'entre nous ne rêvent pas d'oppresser jour et nuit les peuples de la terre. Mais il existe en ce moment des forces qui ont le dessein de supplanter la domination américaine sur le monde et d'asservir les peuples à une nouvelle puissance mondiale qui aurait comme capitale Jérusalem. C'est le rêve inavouable du suprémacisme sioniste.
    Les moyens pour en arriver à cette fin diabolique sont la destruction de l'économie américaine par des crises répétées et des guerres coûteuses. Une autre guerre déclarée au Moyen Orient pourrait ruiner définitivement les économies occidentales. Pensez à une hausse brusque et vertigineuse des prix du pétrole forçant une hausse aussi dramatique des prix du transport et des aliments, tout ça accompagné par une chute conséquente de la valeur du dollar et voilà, nous serions tous plongés dans la pauvreté d'un coup. Population captive, notre sort serait lié au résultat de cette guerre qui dans les plans de ceux qui nous y entraînent doit s'avérer désastreuse pour les États-Unis afin qu'Israël puisse venir voler au secours de son soi-disant allié et le supplanter, par le fait d'armes, comme première puissance aux yeux du monde. Et pour que cette machination s'exerce à l'abri des regards inquiets, les populations sont l'objet d'un contrôle mental et d'une manipulation sans précédent par le truchement des médias de masse. Les élites politiques et religieuses, les organisations mondiales comme l'ONU aussi, sont complices parce qu'elles ne dénoncent pas le vol des nations et leur appauvrissement collectif au profit des banques et des grandes corporations. On ne peut plus tolérer ce système criminel oppressif et de dépossession dans lequel les grandes banques du monde, propriété d'oligarques, nous ont menés. Tout ça doit éclater pour être remplacé par la justice et l'équité ce à quoi aspire la majorité des humains de cette terre. Mon carré rouge à moi, c'est ça. C'est l'expression de ma colère face à ce monde criminel de fabrication de dettes et de guerres.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2012

    Quand on passe à la CAQ, on ne pèse pas bien lourd même si on est un docteur.
    Gaétan Barrette fait le saut
    http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201207/27/01-4560216-gaetan-barrette-fait-le-saut.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_politique-quebecoise_559_section_POS3

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2012

    Il me semble que Desjardins a déjà un pied dans le bancarisme via la Banque Laurentienne.
    Il est dur de faire coexister le mouvement coopératif de crédit avec les banques quant les rendements sont vraiment différents. On pensera aux Savings & Loans qui ont embarqué dans les transactions plus risquées pour compétitionner avec les banques.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2012

    [1] La meilleure vidéo que j'ai vue sur le sujet de la création monétaire s'appelle "Money" (c'est en français)ici : http://www.youtube.com/watch?v=ykeI1D7jpss
    [2] D'autre part, les leaders du mouvement souverainiste sont éminemment silencieux à ce sujet. Tout ce qu'on a eu droit c'est une déclaration de Jacques Parizeau à l'effet qu'un Québec souvevrain aurait intérêt à adopter le dollar canadien. Point final. Fin de la discussion et des débats. Depuis ce temps, silence radio total.
    [3] Pourtant le peuple québécois est doublement colonisé en ce qui concerne la souveraineté monétaire : sur le plan national parce que le Québec ne possède pas de banque centrale pour émettre de la monnaie fiduciaire (10% de la masse monétaire) puisque c'est la Banque du Canada qui a juridiction pour le faire et sur le plan financier, puisque la création monétaire de la monnaie scripturale (90% de la masse monétaire) est laissée entre les mains des institutions financières privées via les prêts (Le loup dans la bergerie).
    [4] Pour financer ses infrastructures, le gouvernement du Québec doit donc emprunter à forts taux d'intérêts sur les marché privés et une partie des impôts que "Nous les citoyens" payons sert à rembourser cette dette qui n'en finit plus de s'alourdir.
    [5] Avec ce tour de passe-passe, la droite ne cesse de nous casser les oreilles que nous sommes la province la plus endettée du Canada, qu'il faut sabrer dans les programmes sociaux, qu'il faut privatiser le plus possible pour être plus efficace etc, toute cette merde de propagande alimentée par les médias au service des riches et des possédants.
    [6] Pour nous empêcher d'agir et même se de poser des questions quant à la légitimité de cette dette comme l'Équateur l'a fait avec courage, on nous répète que c'est très complexe alors que le processus de création monétaire est quelque chose de très simple à comprendre quand on prend la peine de décortiquer le tout.
    [7] Pourtant, il y aurait une façon assez simple de régler le problème : inscrire la souveraineté monétaire du peuple québécois dans la constitution québécoise, créer une Banque cntrale du Québec et empêcher les banques commerciales de créer la monnaie "ex nihilo" (à partir de rien) en leur interdisant de prêter l'argent qu'elles n'ont pas, comme elles le font actuellement par le système dit de réserves fractionnaires.
    [8] Mais avant toute chose, il faut que ce débat ait lieu dans le peuple québécois au même titre qu'un débat doit avoir lieu avant la signature de l'Accord économique et commercial global Canada-Europe, autre dossier sur lequel les chefs souverainistes sont pour le moins aussi silencieux.
    [9] Le loup est vraiment dans la bergerie des bons petits moutons québécois et il s'en donne à coeur joie.
    [10] Et ce n'est pas Pauline Marois qui va changer les choses. Son mari a trop fait d'argent dans ce système...
    Pierre Cloutier ll.m
    avocat à la retraite

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2012

    Correction: Le juge Rakoff et les banquiers tricheurs.
    L'article origine du journal Le Monde.fr
    Du vol à coups de centaines de milliards et des sentences ridicules...

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2012

    Enfin, on commence à me comprendre ou on a saisi le message.
    Pourquoi le stratagème perdure? Pourquoi les gouvernements acceptent-ils de trahir leurs peuples, de les endetter au bénéfice des banquiers?
    Tous les chefs de gouvernements trahissent leurs pays, leurs peuples. Et pourquoi ne sont-ils pas accusés? Parce que personne ne porte d'accusations et ne les traduit en justice.
    M.Parent, tout ce que vous avez dit est vrai. Cependant il me semble important de rajouter un petit détail: la réponse au pourquoi ça perdure. Très simple: les banquiers, leurs filiales, les sociétés liées à la finance, financent, payent sous le paravent de prête-noms les dépenses de tous ou presque tous les partis politiques selon leurs degrés d'influence dans le vote électoral. C'est le même système à la grandeur de la planète. Il n'existe pas de lois bancaires internationales, il n'y a que des Accords sous le nom d'Accords de Bâle, mais seuls les signataires peuvent accuser les autres signataires de ne pas les respecter. Évidemment personne ne les respecte, et ils existent uniquement pour faire croire au monde entier que tout est sous contrôle et bien régulé.
    Tout le système bancaire est un immense vol bien planifié, bien organisé. Mais c'est tellement immense comme vol que tout le monde ou presque se demande si c'est possible.
    Toutes les condamnations, les fraudes vont peut-être réussir à ouvrir les yeux du monde. Un petit rappel: voir le juge Rasko et les banquiers tricheurs pour ceux qui doutent encore.
    On ne le dira jamais assez, les plus grands traîtres sont nos chefs d'État.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2012

    C'est toujours le même problème, celui de la place de l'être humain dans la société.
    L'être humain et ses besoins ne devraient-ils pas en être le centre? L'argent et le marché qui le représente ne devraient-ils pas être au service de l'être humain et non pas l'être humain au service du marché et de l'argent?