Devant la montée de la popularité du mouvement populiste en Europe et aux États-Unis, plusieurs « bien-pensants » s’érigent en défenseurs de la démocratie en traitant de tous les noms, notamment de fascistes, ceux qui se rangent derrière les leaders populistes.
Or, dans son dernier livre publié le 5 septembre 2019 chez l’Éditeur Le cerf sous le titre Le nouveau monde populiste, le journaliste du journal Le Figaro, Alexandre Devecchio, insiste : « La mouvance populiste, loin de maudire la démocratie, entend la restaurer, en prenant au sérieux sa promesse inaugurale: permettre à un peuple de se gouverner par lui-même ».
Mais que s’est-il donc passé pour que la démocratie qui, selon la formule d’Abraham Lincoln, est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », cède peu à peu sa place au « méchant » populisme?
À mon sens, la réponse découle d’un glissement progressif des pouvoirs dévolus au peuple vers les classes dirigeantes de la société, d’où la résurgence de la mouvance populiste dont l’origine se veut un appel au retour à une véritable démocratie.
Aux yeux d’Alexandre Devecchio, « le populisme est le symptôme de la détresse des peuples. » Au risque d’être affublé du qualificatif de défaitiste, tant et aussi longtemps que le peuple se verra écarté du pouvoir, nous assisterons inéluctablement à l’arrivée au pouvoir de leaders populistes…
La « vague populiste » bouscule les relations internationales...
« De Donald Trump à Boris Johnson, le club des dirigeants qui portent un discours antisystème aux accents parfois populistes ne cesse de grossir et bouscule la diplomatie mondiale au détriment du multilatéralisme et de la coopération internationale. »
Onze dirigeants populistes décryptés
Henri Marineau, Québec
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