Le bras de fer actuel entre les démocrates et le président des États-Unis d’Amérique, Donald J. Trump, eu égard à la construction d’un mur à la frontière du Mexique, est en train de monopoliser toute l’attention des médias de la planète. Le populisme exaspérant du président américain en politique migratoire conduit inévitablement à un isolationnisme destructeur, voire provocateur envers les migrants qui aspirent trouver une terre d’accueil.
La tolérance zéro de Donald Trump envers les migrants qui quittent leur pays d’origine dans lequel règnent la terreur et l’oppression barbare est perçue par la communauté internationale comme une fin de non-recevoir drastique qui ne peut que provoquer des tensions injustifiées et incompatibles avec une saine ouverture aux autres. Le mur de Donald Trump projette une image de honte sur la scène internationale qui condamne avec véhémence cette ignominie rétrograde.
Enfin, un des derniers tweets du président démontrent à quel point sa manipulation subversive reflète une « logique » que je qualifierais de provocatrice : « Toute mort d’enfants ou d’autres à la frontière est strictement de la faute des démocrates et de leur politique migratoire pathétique qui permet aux gens de faire la longue traversée en pensant qu’ils peuvent entrer illégalement dans notre pays. Ils ne peuvent pas. Si nous avions un mur, ils n’essaieraient même pas! »… Ce qu’il fallait démontrer. Point final.
Henri Marineau, Québec
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1 commentaire
Henri Marineau Répondre
4 janvier 2019Donaldus Julius Trumpus
Contre vents et marées, Donaldus Julius Trumpus persiste et signe : le mur à la frontière du Mexique doit être érigé, quitte à être confronté à l’impeachment.
À ce sujet, la procédure américaine connaît deux étapes : d’abord l'impeachment, qui doit être votée par la Chambre des représentants à la majorité simple (majoritairement démocrate) ; ensuite le procès (impeachment trial) qui se tient devant le Sénat des États-Unis (majoritairement républicain) présidé par le président de la Cour suprême, ou le vice-président si c'est le président qui est jugé. La décision de culpabilité ne peut être acquise qu'à la majorité des deux tiers.
D’ici là, l’empereur devra franchir le Rubicon s’il désire lancer son légendaire « Alea jacta est »… Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il y a loin de la coupe aux lèvres!