Déjà 500 articles sortis de ma modeste plume et publiés sur le site Vigile s'étalant sur une période d'une dizaine d'années!
Je n'aurais jamais cru me rendre à ce beau chiffre rond lorsque j'ai timidement envoyé mon premier texte basé sur une idée que j'avais eue et que je désirais partager avec les lecteurs. La voici pour mémoire, étant d'actualité plus que jamais:
- Après avoir appris les manigances de la Chine qui a repris par la force le contrôle du Tibet, et qui exécutait son plan machiavélique d'inonder le pays de millions de Chinois afin de noyer le peuple tibétain et faire disparaître sa culture et son mode de vie, j'ai eu l'intuition que c'était exactement ce qui était en train de se passer au Québec, avec les programmes fédéraux d'immigration massive mal balisés en provenance du tiers-monde, dont les cultures sont aux antipodes de ce que nous sommes.
J'en arrivais à conclure que le Québec était en quelque sorte le Tibet du Canada. Peut-être ai-je été l'un des tous premiers à oser dénoncer ce stratagème honteux de remplacement graduel d'une population par autre chose qu'elle, et qui est maintenant reconnu comme tel par de plus en plus d'observateurs avertis.
- L'un de mes articles les plus lus, Qu'est-ce que l'identité culturelle?, démontre que les Québécois s'intéressent à leur identité collective, à ce qu'ils sont. Ils cherchent à se définir, à mieux se connaître et s'apprécier en tant que collectivité, à tenter de savoir qui ils sont en tant que peuple et ce qui les rend distincts de tous les autres, ce qui les rend d'autant plus précieux. Cela explique l'engouement qui ne faiblit pas pour la généalogie qui rend fier de ses racines et de ses origines.
- Les Québécois sont attachés à leur mode de vie, à leurs valeurs. Les articles sur la menace de l'islamisation de la société, sur le recul qu'elle véhicule, font toujours mouche, et se voient rapidement relayés. J'ai maintes fois dénoncé les méfaits du multiculturalisme dévastateur et de l'immigration massive tiers-mondiste débridée qui détricote un peuple tissé serré comme il se doit de le rester, et ce, même à un époque où la bien-pensance politiquement correcte en interdisait la simple expression.
- J'ai mis de l'avant la notion d'identité culturelle pour définir la nation québécoise. Elle consiste à reconnaître les multiples éléments du quotidien qui nous entourent et qui sont propres à nous, notre environnement nourricier en quelque sorte, des éléments qui nous servent de point de repère pour nous ancrer solidement. L'identité culturelle se forme uniquement par immersion continue dans sa propre culture. C'est elle qui nous procure l'irremplaçable sentiment d'appartenance.
- L'évolution des idées a amené la réalisation qu'aucun parti politique ne peut s'approprier l'idée de l'indépendance, car c'est une idée qui doit appartenir à tous et à toutes les allégeances politiques.
L'erreur du Parti québécois fut de confondre le but et les moyens. Au lieu que l'indépendance soit fixée comme but, elle a été instrumentalisée en tant que moyen visant à instaurer une social-démocratie de gauche, une conception qui ne correspond pas nécessairement à l'idéal de la majorité.
* * *
J'ai même eu droit à quelques marques de reconnaissances ici et là. Un établissement d'enseignement m'a déjà demandé d'utiliser des extraits dans une de leurs publications pédagogiques destinées aux élèves du secondaire. Un essai universitaire étranger a exposé certaines de mes idées. Certaines personnalités politiques ont commenté mes articles. Plusieurs de mes articles ont été repris en écho sur d'autres sites, incluant les journaux quotidiens. Tout ça pour le monsieur tout le monde que je suis, simple citoyen, animé par l'amour sincère et inconditionnel de sa nation, et qui s'inspire plus souvent qu'autrement du gros bon sens dont savent faire preuve le vrai bon monde de chez nous.
Qui sait maintenant si je me rendrai jusqu'au millième article? Seul l'avenir nous le dira.
Je me suis toujours fait un point d'honneur que toutes les prises de position exprimées soient étayés par de solides arguments et ne soient jamais que des paroles jetées en l'air, des affirmations gratuites sans fondement.
Merci au tout près d'un million de lecteurs qui m'ont lu et soutenu pendant tout cette période de temps que j'ai à peine vu passer. Vous demeurez ma motivation première, vous mes amis québécois qui tenez à votre appartenance autant que moi et qui continuez à oeuvrer pour faire advenir le pays que nous méritons tous, le pays d'entre nous-mêmes, le pays de "toutes nous autres", comme se plaisait à le dire Raoul Duguay. Merci enfin à Vigile et son inffatiguable équipe d'accorder la parole aux nationalistes convaincus en leur offrant la tribune rêvée pour se prononcer dans la plus grande liberté d'expression.
Si je vous ai fait aimer un tant soit peu plus le peuple valeureux et tissé serré dont nous sommes issus et donné l'envie de continuer à défendre sa présence légitime sur sa terre natale, je me considérerai comblé en toute modestie.
Et la beauté de la chose, c'est que le pays libre du Québec existe déjà chaque fois que vous y pensez, chaque fois que vous lui donnez vie par l'esprit d'anticipation.
Continuons tous ensemble de nous en rapprocher, d'un pas assuré et constant.
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